Liste non exhaustive des officiers de Metz

L’auteur ne juge pas les officiers qu’il présente sur ce site. Il ne s’intéresse qu’à la carrière militaire des officiers messins, ayant accompli leur devoir avec discipline et honneur. L’auteur donne un aperçu biographique aussi neutre que possible de chaque officier, sans porter de jugement a posteriori sur des actes déjà jugés par l’Histoire. Cette approche historique, volontairement détachée de son objet, explique l’absence des officiers nés à Metz après 1925.

NB :Les officiers allemands de Metz sont nés durant l’Annexion de la Lorraine à l’Empire allemand. Comme les autres villes du département de la Moselle, Metz était alors une ville allemande du Reichland Elsaß-Lothringen.
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Robert Chauvin (1920-1942) : Aviateur français

Robert Chauvin (1920-1942) est un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale. Français libre, il rejoignit les Forces aériennes françaises libres en juillet 1940 et fut porté disparu en mission le 31 août 1942.

Biographie

Fils d’un pilote de l’aéroclub messin, Robert Chauvin naît à Metz, le 9 juillet 1920 peu après la rétrocession de la Moselle à la France. Breveté pilote civil à 16 ans, par dérogation du ministère de l’Air, Robert Chauvin s’engage en avril 1938 dans l’armée de l’air française. Affecté au bataillon de l’Air 105 de Lyon, il est envoyé à l’École de Pilotage de l’Aviation Populaire d’Ambérieu-en-Bugey. Chauvin est breveté pilote militaire le 3 juillet 1939, à la veille de la guerre.

Seconde Guerre mondiale

Sélectionné pour la chasse, Chauvin fait un stage de perfectionnement à Étampes. Affecté en décembre 1939, comme sous-officier, au centre d’instruction du bombardement à Marrakech, il effectue plusieurs missions de reconnaissance en Tunisie. Affecté en juin à la base aérienne de Blida, il décide de rejoindre l’Angleterre, où il arrive le 12 juillet 1940.

Il s’engage immédiatement dans les Forces aériennes françaises libres. Affecté à l’ Operationnal Training Unit 6 de Sutton Bridge, Chauvin est promu sergent-chef en mars 1941. Le 9 juin 1941, il est affecté au Squadron 248, basé à Bircham Newton, où il effectue des missions de surveillance côtière et de reconnaissance. Promu sous-lieutenant en septembre 1941, Robert Chauvin est affecté à l’ Oversea Air Depatch Unit. Il livre alors des appareils sur l’île de Malte et participe, en octobre 1941, à des opérations avec le Squadron 272.

De retour dans son escadrille, il participe aux missions sur la Norvège, notamment à l’attaque du cuirassé Prinz Eugen, le 12 mai 1942, et au repérage du cuirassé Tirpitz, le 26 mai 1942. Après une nouvelle mission sur l’île de Malte, il est affecté au Squadron 236 fin août 1942. Parti en mission de reconnaissance sur un Bristol Beaufighter, Robert Chauvin est porté disparu le 31 août 1942. Le 9 septembre 1942, il fut cité à l’ordre de l’Armée de l’Air.

Distinctions

* Chevalier de la Légion d’honneur ;
* Croix de guerre 1939-1945 avec Palme ;
* Citation à l’ordre de l’Armée de l’Air, le 9 septembre 1942.

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Robert Chauvin est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Wilhelm Loos (1911-1988) : Officier allemand

Wilhelm Loos (27 décembre 1911 à Metz – 28 décembre 1988 à Kiel) est un officier allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer, en avril 1944  et de l’Agrafe de combat rapproché en or  en mai 1944. De 1956 à 1969, il reprit du service dans la Bundeswehr, l’armée de la République fédérale d’Allemagne.

Biographie

Wilhelm Loos naît le 27 décembre 1911 à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière de militaires d’exception. Trop jeune pour se battre pendant la Première Guerre mondiale, le jeune Wilhelm se tourne naturellement vers le métier des armes.

Entre-deux-guerres

Sur les traces de ses ainés Heinz Harmel ou Johannes Mühlenkamp, Wilhelm Loos s’engage dans l’armée allemande. Affecté au 76e Infanterie-Regiment, un régiment d’infanterie motorisé de la Wehrmacht, stationné dans le Wehrkreis X, Wilhelm Loos participe à la campagne d’annexion des Sudètes, en octobre 1938.

Seconde Guerre mondiale

Lorsque la guerre éclate, Wilhelm Loos participe avec son régiment, intégré à la 20e division d’infanterie, à l’invasion de la pologne. De retour à Hamburg, il reçoit la Croix de fer de 2e classe, le 7 novembre 1939. Au printemps 1940, il participe à l’invasion de la Belgique et des Pays-bas, puis en juin, à l’invasion de la France. Après les combats, il reçoit la Croix de fer 1re classe, le 9 août 1940. Son régiment est envoyé sur le front de l’Est, dans la région de Bialystok-Minsk, puis au front près de Smolensk. Les combats se poursuivent devant Nowgorod. Alors qu’il commande la 11e section du 76e régiment d’infanterie, Loos reçoit la Croix allemande en or le 31 janvier 1942.

En octobre 1942, son régiment est reformé pour devenir le Grenadier-Regiment (mot.) 76. En 1943, le régiment se bat sur le front de l’Est dans le groupe d’armée centre, puis dans le groupe d’armée Sud. Alors qu’il commande la 10e compagnie, Loos reçoit la Nahkampfspange, l’Agrafe de combat rapproché, en bronze en février 1944, puis en argent un mois plus tard. Le 21 avril 1944, Wilhelm Loos est décoré de la prestigieuse Ritterkreuz. Un mois plus tard, le 18 mai 1944, il reçoit en outre la Nahkampfspange en or.

Après guerre

Après la guerre, en 1956, Wilhelm Loo reprend du service dans la Bundeswehr, la nouvelle armée allemande. Il reste en activité jusqu’en 1969, partant à la retraite avec le grade de Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Wilhelm Loo s’éteignit le 28 décembre 1988, à Kiel dans le Schleswig-Holstein.

Distinctions et décorations

* Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 21 avril 1944 ( Chef 10. / Grenadier-Regiment 76 );
* Nahkampfspange in Gold, le 18 mai 1944 ( Kompaniechef 10. / Grenadier-Regiment 76 );
* Infanterie-Sturmabzeichen;
* Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern IIe classe, avec glaive;
* Deutsches Kreuz en or, le 31 janvier 1942;
* Medaille « Winterschlacht im Osten 1941/42 » (Ostmedaille);
* Eisernes Kreuz, IIe classe (7 novembre 1939) et Ire classe (9 août 1940);
* Dienstauszeichnung der Wehrmacht IVe classe;
* Medaille zur Erinnerung an den 1. Oktober 1938.

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Wilhelm Loos est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Eduard Schützek (1890-1979) : Général allemand de la Luftwaffe

Eduard Schützek (1890-1979) est un général allemand de la Luftwaffe, actif pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut chef des transmissions du secteur nord-est à l’état-major de la Luftwaffe, en 1945.

Biographie

Eduard Schützek naît le 31 octobre 1890, à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une véritable pépinière de militaires d’exception.

Première Guerre mondiale

Volontaire, Eduard Schützek s’engage à 24 ans dans la Deutsches Heer, le 1er février 1915. Gefreiter der Reserve en septembre 1915, il est affecté dans les transmissions. Il gravit rapidement les échelons hiérarchiques. Sergent en février 1916, il est promu Vizefeldwebel, adjudant, en mai 1916 et Leutnant, sous-lieutenant, le 18 novembre 1916. Schützek participe aux opérations militaires avec la 25e Infanterie-Division, d’abord au 2e bataillon de transmissions, puis avec d’autres unités. Il termine la guerre comme officier subalterne.

Entre-deux-guerres

Eduard Schützek s’engage dans la police le 20 janvier 1920 avec le grade de Polizei-Leutnant. Comme ses compatriotes Johannes Hintz et Sigmund von Imhoff, Schützek fait carrière dans la police de la République de Weimar. Promu Oberleutnant, lieutenant de police, à Allenstein, le 13 juillet 1921, il est promu Polizei-Hauptmann, capitaine de police, à Königsberg, le 24 mai 1924. Affecté ensuite à Kassel en 1930, puis à Stettin en 1933, il est promu Polizei-Major, commandant de police, en janvier 1935. En août 1935, Schützek quitte la police pour la Luftwaffe, avec le grade de Major, commandant. Schützek est nommé commandant de la Luftnachrichten-Schule de Halle, l’école des transmissions de l’armée de l’air allemande. Le 17 février 1936, il est affecté, comme spécialiste des transmissions, au Luftkreis-Kommando I, l’état-major du 1er district aérien. En septembre 1936, il prend la tête du Luftnachrichten-Abteilung I, un détachement dédié aux transmissions de la Luftwaffe. En mars 1938, il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, et prend la tête du Luftgau–Nachrichten-Regiment 3. Nommé chef des transmissions du Luftgau-Kdo. III en septembre 1939, il occupe ce poste lorsque la guerre éclate.

Seconde Guerre mondiale

Nommé chef des transmissions du Luftgau-Kdo. III en septembre 1939, Schützek occupe ce poste lorsque la guerre éclate. Il quitte le 3e régiment pour le 1er régiment de transmissions en octobre 1939, lorsqu’il est nommé chef des transmissions du Flakkorps I, le 1er corps de la défense anti-aérienne allemande. En avril 1940, il est promu Oberst, colonel. Le 22 juin 1940, Schützek est nommé chef du personnel du Flugmelde-Inspizient, le service d’inspection de la Luftwaffe. En avril 1942, il est nommé adjoint du Höherer Nachrichtenführer, le chef des transmissions de la Luftflotte 1. En juin 1942, il est aussi nommé chef des transmissions du 10e Flak-Korps. Le 12 juin 1943, il est nommé Höherer Nachrichtenführer de la Luftflotte 2, la 2e flotte aérienne allemande. Promu Generalmajor, général de brigade, en octobre 1943, Eduard Schützek est affecté au Flugmelde-Inspizient d.Lw, le service d’inspection de la Luftwaffe, en décembre 1943. Le général Schützek occupera ce poste jusqu’en avril 1945. Peu avant la défaite, le 11 avril 1945, Schützek est nommé responsable des transmissions, pour le secteur nord-est, à l’état-major de la Luftwaffe. Fait prisonnier par les Alliés le 8 mai 1945, il est finalement libéré le 26 juin 1947.

Eduard Schützek décèdera à Wiesbaden, en Allemagne, le 6 janvier 1979. Il repose au cimetière Biebrich de la commune.

Sources

* Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries – Luftwaffe Officers 1935 – 1945, Section S – Z, avril 2012

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Eduard Schützek est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Bernhard Wintzer ( 1905 – ap.1945) : Officier supérieur de la Luftwaffe

Bernhard Wintzer ( 1905 – ap.1945) est un officier supérieur de la Luftwaffe, actif durant la Seconde Guerre mondiale. A partir de 1944, il commanda le Fallschirm-Artillerie-Regiment 5.

Biographie

Fils du général Karl Wintzer et d’Else Augustin, Bernd Wintzer naît le 21 juillet 1905, à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière de militaires d’exception. Comme Heinz Harmel, le jeune Bernhard se tourne naturellement vers une carrière militaire.

Entre-deux-guerres

Bernhard Wintzer s’engage en avril 1924 dans la nouvelle armée allemande, la Reichswehr. Il sert dans l’artillerie. Le 10 octobre 1932, Wintzer est envoyé à la Fliegerschule Braunschweig, l’école de l’armée de lair de Brunswick pour devenir observateur. Ayant réussi son stage de formation, en mars 1934, Wintzer quitte l’artillerie pour la Luftwaffe. Il suit alors une nouvelle formation dans le domaine de la photographie aérienne à Berlin. Promu Hauptmann, capitaine, en octobre 1934, Wintzer suit la Luftkreisschule II, l’école de l’air de Berlin, de juin à septembre 1935. Bien noté, il suit immédiatement une formation d’état-major à la Luftkriegsakademie de Berlin-Gatow, qu’il termine en mars 1937. Le 1er mai 1937, le capitaine Wintzer est affecté à la 3e section de l’Etat-major de la Luftwaffe. Le 16 février 1938, il est affecté comme Staffelkapitän, à l’ Aufklärungsgruppe 24, une unité dédiée à la reconnaissance aérienne. Promu Major, commandant le 15 février 1939, il prend la tête de l’Aufklärungsgruppe 22.

Seconde Guerre mondiale

De l’Aufklärungsgruppe 22, le commandant Wintzer est envoyé à la Luftkriegschule Dresden, l’école de guerre de l’armée de l’air de Dresde, en novembre 1939. A l’issu de la formation, Wintzer est nommé Kommandeur d’une unité de l’Armeeoberkommando I (AOK 1), un poste qu’il occupe d’octobre 1940 à avril 1941. Du 19 avril 1941 au 25 décembre 1941, il commande une unité de l’AOK 11. Il est affecté ensuite dans l’ Fernaufkärungsgruppe 4, une unité de reconnaissance à long rayon d’action. Promu major, commandant, le 1er juin 1942, il en prend le commandement en juin et juillet 1942. Affecté le 1er août 1942, à la Gefechtsverband Nord Stab, un détachement de la Luftflotte 1, le commandant Wintzer est affecté à la Fliegerbildschule de Hildesheim, le 1er decembre 1942.

Promu Oberstleutnant, lieutenant colonel, en juin 1943, il est nommé responsable du personnel à l’état-major du IIe Fliegerkorps de Bülowius. En septembre 1943, il est affecté au Luftgau-Kommando Westfrankreich, l’état-major du district aérien de l’ouest de la France. En février 1944, il est affecté à l’Oberkommando de la Luftwaffe, comme chef d’état-major de la 8e section. Il y est promu Oberst, colonel, en mars 1944. Affecté à l’état-major de la 1. Fallschirm-Armee, la 1re armée parachutiste de la Luftwaffe, en octobre 1944, le colonel Wintzer commande le Fallschirm-Artillerie-Regiment 5 à partir du 20 décembre 1944. Le régiment, reformé au printemps 1944 en Hollande, dépend de la 7e Fallschirm-Jäger-Division, une divisions de parachutistes de la 1re armée de la Luftwaffe. Il commande cette unité jusqu’à la fin des hostilités, en mai 1945.

Distinctions

* Medaille zur Erinnerung an den 1. Oktober 1938 ;
* Kriegsverdienstkreuz, 2e classe: 1er septembre 1941 ;
* Eisernes Kreuz, 2e classe: 21 janvier 1942 ;
* Frontflugspange en bronze: 23 avril 1942 ;
* Eisernes Kreuz, 1ère classe: 15 mai 1942 ;
* Medaille « Winterschlacht Im Osten 1941/42 »: 15 août 1942 ;
* Medaille « Kreuzzug gegen den Kommunismus », mit Spange in Silber (Roumanie): 26 mai 1943.

Sources

* Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries – Luftwaffe Officers 1935 – 1945, t.5, Section S-Z, avril 2012 (pp.371-372)

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Bernhard Wintzer est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Josef Gutzeit (1894-1975) : Général de brigade allemand

Josef Gutzeit (Metz-Plantières, 18 novembre 1894 – Quickborn, 5 juin 1975) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. D’avril 1944 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fut responsable du ravitaillement à l’État-major du Groupe d’armées Sud.

Biographie

Josef Gutzeit naît le 18 novembre 1894, à Metz-Plantière, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière de militaires d’exception. Comme ses compatriotes Hans-Albrecht Lehmann, Kurt Haseloff ou Edgar Feuchtinger, le jeune josef se tourne vers la carrière des armes.

Première Guerre mondiale

Peu après la déclaration de guerre, Josef Gutzeit s’engage le 12 août 1914 dans l’armée impériale allemande. Il est affecté comme Fahnenjunker dans le Metzer Infanterie-Regiment Nr. 98, une unité du XVIe Armeekorps basée à Metz. Il restera dans ce régiment jusqu’à la fin des hostilités. Promu Leutnant, sous-lieutenant, le 22 mars 1915, Gutzeit est nommé chef de section. Promu Charakter als Oberleutnant, lieutenant, en novembre 1918, Gutzeit est finalement nommé chef de compagnie. Il termine la guerre dans ce grade en novembre 1918.

Entre-deux-guerres

Après guerre, en 1919, le lieutenant Gutzeit est engagé dans la Freiwilligen-Division de Lettow-Vorbeck. Devant les troubles qui agitent l’Allemagne, il n’hésite pas à poursuivre sa carrière dans la police. Il intègre les services de police la même année. Il est aussitôt affecté dans la police de Groß-Hamburg en octobre 1919 . Promu Polizei-Hauptmann, puis Polizei-Major, commandant de police, il est réintégré dans l’armée d’active le 15 octobre 1935. Son expérience lui permet de devenir instructeur à l’école de cavalerie de Hanovre, au département IV. Le 1er octobre 1936, il est nommé ‘’Kommandeur’’ du 9e bataillon motorisé. Confirmé dans son grade de Major le 15 octobre 1936, Gutzeit est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le 1er janvier 1938.

Seconde Guerre mondiale

Le 26 août 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant-colonel Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement de la 1re armée allemande. Le 5 mars 1940, Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement du Panzergruppe von Kleist du XXIIe Armeekorps. Détaché à l’OKW en juillet 1940 pour évaluer le ravitaillement nécessaire à l’Opération Seelöwe, il est de nouveau détaché, en septembre 1940, à Neuruppin, pour planifier le ravitaillement nécessaire aux opérations militaires en Afrique. Le 1er octobre 1940, il est promu Oberst. Nommé chef de l’approvisionnement de la 12e armée allemande en janvier 1941, il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d’armées Centre le 1er juillet 1941.

En avril 1942, le colonel Gutzeit est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d’armées B. En octobre 1942, il est désigné pour suivre l’approvisionnement au sein de la 11e armée, du futur Groupe d’armées Don. En décembre 1942, il tombe malade et doit être hospitalisé jusqu’en mars 1943. De retour à son poste en mars 1943, il est nommé responsable de l’approvisionnement de la Nachschubtruppenschule Otwock, près de Varsovie.

Promu Generalmajor, général de brigade, le 1er août 1943, il reste à son poste jusqu’en avril 1944. Toujours officier d’état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement du Groupe d’armées Sud en avril 1944, et responsable du ravitaillement aérien de Budapest. Devant l’avancée des troupes alliées, il sera ensuite chargé du ravitaillement des troupes dans les Alpes. Le général Gutzeit resta au même poste, jusqu’à la fin de la guerre, ne partant en captivité qu’en mai 1945.

Libéré en 1947, Josef Gutzeit s’éteindra à Quickborn, dans le Schleswig-Holstein, le 5 juin 1975.

États de services

* Leutnant (22 mars 1915);
* Charakter als Oberleutnant (novembre 1918);
* Polizei-Hauptmann; Polizei-Major;
* Major (15 Oct 1936); Oberstleutnant (1er janvier 1938);
* Oberst (1er octobre 1940);
* Generalmajor (1er août 1943)

Distinctions

* Deutsches Kreuz in Silber
* Kriegsverdienstkreuz 1.Klasse mit Schwertern
* Kriegsverdienstkreuz 2.Klasse mit Schwertern

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Josef Gutzeit est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Erich Knitterscheid (1892-1981) : haut fonctionnaire du ministère allemand de la défense

Erich Knitterscheid (1892-1981) était un haut fonctionnaire du ministère allemand de la défense. Generalintendant durant la Seconde Guerre mondiale, il dirigea le département V 6 de l’ OKH.

Biographie

Fils d’un architecte, Erich Otto Anton Knitterscheid naît le 9 septembre 1892 à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière de militaires d’exception. Le jeune Erich se tourne vers une carrière de juriste. Il poursuit des études de Droit jusqu’à son doctorat. Erich Otto Knitterscheid se marie en juin 1924 à Francfort-sur-le-Main.

Sa formation de juriste lui permet d’intégrer l’Intendance militaire de l’armée allemande. Le 1er décembre 1943, Knitterscheid est promu Generalintendant de l’Intendantur. Ce grade avait été créé le 20 décembre 1939, et correspondait à celui d’un Generalmajor de la Heer. Il dirigea le département V 6 de l‘Oberkommando des Heeres. Dans les années 1950, dans le cadre de la modernisation socio-économique de la République fédérale allemande, il fut de nouveau consulté au sujet des infrastructures des forces armées en Allemagne.

Le Dr. Knitterscheid est l’auteur de publications en Droit. Il décéda le 17 février 1981 à Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

États de services

Generalintendant (01 décembre 1943)

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Erich Knitterscheid est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Otto Behrendt (1880-ap.1945) : Officier supérieur de la Kriegsmarine

Otto Behrendt (1880-ap.1945)  est un officier supérieur de la Kriegsmarine de la Seconde Guerre mondiale. Il fut responsable de l’ Heimatverwaltung Ausland de février 1941 à janvier 1945.

Biographie

Otto Behrendt naît le 24 octobre 1880 à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière de militaires d’exception. Si le jeune Otto est attiré par le métier des armes, rien ne le destine à une carrière dans la marine. Pourtant, sur les traces de son aîné Hans Benda, Otto Behrendt s’engage dans la Kaiserliche Marine.

Première Guerre mondiale

Peu après, la Première Guerre mondiale éclate. Otto Behrendt sert durant toute la Première Guerre mondiale dans la marine impériale allemande. Après la guerre, Otto Behrendt continue sa carrière dans la Reichsmarine, puis dans la Kriegsmarine. D’octobre 1935 à mars 1940, il sert comme Verwaltungs-Offizier, officier d’état-major, au Küstenbefehlshaber Ostfriesland, basé à Wilhelmshaven.

Seconde Guerre mondiale

Toujours officier d’état-major au Küstenbefehlshaber Ostfriesland, Behrendt est placé en réserve en mars 1940. Placé sous les ordres de l’amiral Densch, le capitaine de frégate Otto Behrendt reprend du service en février 1941. Il est nommé responsable d’un département du Marineoberkommando der Nordsee, le Heimatverwaltung Ausland. Il occupe ce poste jusqu’en janvier 1945. Le 1er janvier 1945, Behrendt est promu Kapitän zur See. Suspendu à cette date en attente d’une nouvelle affectation, le capitaine de vaisseau Behrendt est retiré du service actif le 30 avril 1945.

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Otto Behrendt est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Gerhard von Wrisberg (1898-1986): Officier supérieur allemand

Gerhard von Wrisberg (1898-1986) était un officier supérieur allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Commandant le 126e régiment d’artillerie sur le front russe, il a reçu la Croix allemande en or, en novembre 1942.

Biographie

Gerhard von Wrisberg naît le 08 juin 1898 à Metz, une ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand. Le jeune Gerhard se tourne naturellement vers le métier des armes. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, le Major Gerhard von Wrisberg commande le 2e bataillon du 34e Artillerie-Regiment stationné à Trèves. Wrisberg est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le 1er avril 1940. Lors de la Bataille de France, Wrisberg est affecté au 11e Artillerie-Regiment. Commandant un détachement à l’avant-garde de la 11e division d’infanterie, le lieutenant-colonel Wrisberg prend Le Mans et Angers sans encombre. Entre le 15 et le 22 juin 1940, son détachement essuie en revanche de lourdes pertes sur la Loire.

Wrisberg prend le commandement du 126e Artillerie-Regiment à Sennelager, le 15 octobre 1940. Il conservera ce commandement jusqu’en avril 19436. Lors de l’opération Barbarossa, en juin 1941, son régiment est envoyé sur le front russe. Il se bat dans le secteur de Volkhov, puis dans celui de Novgorod. À ce poste, Gerhard von Wrisberg est promu Oberst, colonel, le 1er avril 1942. Il reçoit la Deutsches Kreuz, la croix allemande en or, pour sa bravoure au combat le 24 novembre 19428. De juin à octobre 1943, le colonel Wrisberg sert dans une unité du Groupe d’armées B. De juillet à août 1944, il est affecté à la Feldkommandantur 1041, dans les Balkans. Avec l’avancée des troupes américaines, le colonel Wrisberg termine la guerre comme prisonnier de guerre.

Gerhard von Wrisberg décéda le 8 avril 1986 à Breuna, près de Kassel, dans la Hesse.

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Gerhard von Wrisberg est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Georges Varney (1864-1930): vice-amiral français

Georges Varney (1864-1930)  était un vice-amiral français pendant la Première Guerre mondiale. Blessé quatre fois et cité trois fois au cours de sa carrière, le vice-amiral Varney a été fait Grand officier de la Légion d’honneur, le 1er septembre 1920.

Biographie

Fils de Nicolas Varney, sergent au pénitencier militaire de Metz, Georges François Camille Varney naît dans la commune, le 12 décembre 1864. Comme son compatriote Emile de Lacoste, Varney s’engage dans la Marine française en 1882. Aspirant en 1885, il est affecté à Toulon. En 1886, il navigue à bord du croiseur Flore. Georges Varney est promu enseigne de vaisseau l’année suivante, puis lieutenant de vaisseau en 1892. Le 30 décembre 1897, Georges Varney est fait Chevalier de la Légion d’honneur. Le 22 décembre 1898, Varney commande un torpilleur au large de la Corse. Il est breveté à l’École Supérieure de la Marine en 1901. En 1902, il commande l’Alouette, au sein de la division navale d’Extrême-Orient. Capitaine de frégate en 1908, Varney commande le cuirassé garde-côtes Requin en 1911.
À la veille de la Première Guerre mondiale, Varney est capitaine de vaisseau. En août 1914, il commande le 2e régiment de fusiliers marins, sous les ordres de l’amiral Ronarc’h. Varney se distingue aux combats de Dixmude, où il est blessé. Pour son comportement au feu, Varney est fait Officier de la Légion d’honneur, le 12 décembre 1914. En janvier 1915, il commande le Henri IV aux Dardanelles. Varney prend une part active au débarquement de Koum-Kaleh, où il est à nouveau blessé. Varney et promu au grade de contre-amiral le 18 mai 1916. Quittant le Havre en février 1917, Varney commande la division navale de Syrie sur l’ Ariane II au large des côtes turques. Pour son action au feu dans les Dardanelles, le contre-amiral Varney est élevé au grade de Commandeur de la Légion d’honneur, le 8 décembre 1918. Étant donné sa bravoure et son énergie à la tête du 2e régiment des Fusiliers marins et son discernement à la tête de la division de Syrie de 1917 à 1918, le vice-amiral Varney est fait Grand officier de la Légion d’honneur, le 1er septembre 1920.
Le vice amiral Varney décédera le 12 mai 1930, à Paris.

Distinctions

  • Commandeur de la Légion d’Honneur.
  • Croix de guerre 1914-1918 avec citation de l’Armée navale.

Sources

  • Service Historique des Armées, cote L267510.

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Georges Varney est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Emile de Lacoste (1864-1949): Officier supérieur de la marine française

Emile de Lacoste (1864-1949) est un officier supérieur de la marine nationale française, actif sous la Troisième République. Il est l’un des petits-fils de Joseph Bonaparte.

Biographie

Fils de Félix Joseph de Lacoste, un fils naturel de Joseph Bonaparte, Émile Élie Maurice de Lacoste naît à Metz le 13 novembre 1864. Comme son compatriote Georges Varney, le jeune Émile de Lacoste entre à l’école navale en 1882. Aspirant de 1ere classe en octobre 1885, il est tout d’abord affecté sur le croiseur La Clocheterie dans la division navale d’Extrême-Orient.

Émile de Lacoste est promu enseigne de vaisseau en octobre 1887. Il sert à bord de la canonnière l’Hyène, l’aviso à roues le Pluvier, le cuirassé d’escadre l’Océan, le vaisseau le Formidable et le croiseur le Milan. Promu lieutenant de vaisseau en octobre 1893, il est successivement affecté sur la batterie flottante l’Embuscade, le cuirassé le Redoutable, le croiseur le Bugeaud, puis sur le croiseur Davout, le cuirassé le Neptune et la chaloupe canonnière le Bouclier. Il reçoit la Légion d’honneur le 30 décembre 1900.

Émile de Lacoste est affecté à Paris, à la direction centrale des torpilles et de l’électricité de 1901 à 1905. Il est affecté ensuite à la direction centrale de l’artillerie navale, de 1906 à 1907. En 1908, Émile de Lacoste est affecté à la défense fixe à Toulon, où il est promu capitaine de frégate en mai 1909. De 1911 à 1915, Émile de Lacoste est affecté à l’état major du 5e arrondissement maritime. Admis à la retraite en 1912, il est versé dans la réserve, avant d’être rayé des cadres le 14 avril 1920.

Émile Élie Maurice de Lacoste se retire à Fontaines-Saint-Martin, dans le Rhône, où il s’éteindra en 1949.

Sources

  • Service historique de la défense (Vincennes) : CC7 4e moderne 169/4.
  • Dossier Légion d’honneur, Cote 19800035/753/85400

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Émile de Lacoste est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Louis-Charles de Nogaret de Foix (1627-1658): Lieutenant général français

Louis-Charles Gaston de Nogaret de la Valette de Foix, duc de La Vallette et de Candale, Pair et Colonel général de France, surnommé le beau Candale , né en 1627, mort en 1658, fut gouverneur et Lieutenant général des Provinces de Bourgogne, Bresse, et d’Auvergne au début du règne de Louis XIV.

Biographie

Fils de Bernard de Nogaret de La Valette de Foix (1592-1661), duc d’Épernon, et de Gabrielle Angélique de Bourbon (1603-162), Louis-Charles-Gaston de Nogaret de Foix naît à Metz, dans les Trois-Évêchés, le 14 avril 1627. Promis à une belle carrière militaire, il se marie jeune, mais n’aura qu’une fille, qui se fera carmélite par la suite.

Louis-Charles de Nogaret de Foix passe pour un séducteur. Il est d’ailleurs ami avec le critique libertin Charles de Saint-Évremond. Sous le pseudonyme assez transparent de « Candole », il est l’un des héros de l’Histoire amoureuse des Gaules de Bussy-Rabutin, publiée après la mort du modèle en 1665.

Pendant la Fronde, en 1652, Louis-Charles de Nogaret de Foix est nommé commandant en chef de l’armée de Guyenne. Le 16 septembre 1652, Nogaret de la Valette prend le commandement d’un régiment de cavalerie pour servir dans l’armée de Catalogne. En 1655, Nogaret de Foix sert dans l’armée de Picardie.

Louis Charles Gaston de Nogaret de la Valette de Foix est tué le 28 janvier 1658, à Lyon. Il fut inhumé à Cadillac.

Sources

  • Centre de recherche du château de Versailles

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Otto Krueger (1891-1976) : général de brigade allemand.

Otto Krueger (1891-1976)  est un général allemand de la Luftwaffe, actif pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Otto Krueger naît le 29 décembre 1891, à Metz, alors ville allemande du Reichsland Elsaß-Lothringen. En avril 1911, Krueger s’inscrit à l’école navale de Mürwik. Il en en sort cadet en mai 1911. Après ses classes sur le ‘Vineta’ , il est promu  » Fähnrich zur See  », aspirant de marine, le 15 avril 1912. Après une formation d’officier d’un an à l’école navale, et sur le ‘Württemberg’ et une spécialisation de trois mois à l’école d’artillerie navale, Krueger est promu  » Leutnant zur See  », Enseigne de vaisseau, le 3 août 1914, sur le ‘Wittelsbach’.  Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans la Kaiserliche Marine. Affecté d’abord sur le ‘Mecklenburg’, Otto Krueger suit une formation de pilote dans le Flieger bataillon Nr. 1 de septembre 1915 à octobre 1916. Il est affecté comme pilote à Warnemünde puis à Libau en décembre 1916 et Hottenau jusqu’en avril 1917. Après une formation de pilote de chasse à la Kampfeinsitzer-Schule de Putzig, pendant laquelle Krueger est promu  » Oberleutnant zur See  », il est affecté à la Seefliegerstation de Windau.
Krueger suit ensuite une formation de leader au sein du Seeflieger battalion Nr 1 de juillet 1917 à mars 1918. Nommé leader à la Seefliegerstation de Reval, le lieutenant Krieger termine la guerre sur place.

Otto Krueger ne quitte pas la marine après guerre. Il est affecté dans une flottille de chasseurs de mines, avant d’être promu Kapitänleutnant, capitaine, en décembre 1921 sur ‘Braunschweig’. Le capitaine Krueger est affecté en 1926 à l’état-major de la mer du nord en tant que conseiller aéronautique.  Promu Korvettenkapitän, commandant, en octobre 1929, krueger est affecté dans une escadre de la mer du nord, puis en mer baltique de septembre 1931 à mars 1934.

En avril 1934, Otto Krueger quitte la marine pour la Luftwaffe, où il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Il est d’abord affecté à Kiel, en tant que conseiller technique aéronautique. Puis il est promu Charakter als Oberst en mars 1936, et nommé commandant de la base aérienne de Kiel le mois suivant. Promu Oberst, colonel, en août 1937, Krueger est nommé commandant du 26e Flieger-Ersatz-Bataillon. En septembre 1939, lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Krueger  est nommé Kommandeur du Luftwaffen-Bau-regiment ‘Schleswig’. Affecté à Lille avec les mêmes fonctions, le colonel Krueger est affecté dans le nord de la Norvège en novembre 1940. En mars 1941, Krueger est nommé Kommandeur de la Luftwaffen-Bau-Brigade V, stationnée dans l’ouest de la France, avant d’âtre promu Generalmajor, général de brigade, en novembre 1941. En avril 1942, le général Krueger est nommé commandant du Flughafen-Bereichskommando 9/XI, que commandait le général Baur de Betaz en septembre 1940. Remplacé à ce poste par Erich Zimmermann le 28 février 1943, il quitte le service actif le 31 mai 1943.
Otto Krueger décèdera à Niederaschau, en Allemagne, le 6 juin 1976.

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Otto Schumann (1886-1952) : général de division allemand.

Otto Schumann (1886-1952)  était un général allemand. SS-Gruppenführer et Generalleutnant der Polizei en 1943, il fut Höherer der SS und Polizeiführer à Stettin, La Haye, Münster et Vienne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Otto Schumann naît le 11 septembre 1886 à Metz, alors la première place forte du Reich allemand. Il choisit la carrière des armes en 1907. Il participe à la Première Guerre mondiale, comme officier de carrière. Il obtient l’Eisernes Kreuz, la croix de fer.

Après guerre, Otto Schumann sert dans un Freikorps, corps francs, en Prusse-Orientale et dans les pays baltes. Dans les années 1920 et 1930, les effectifs de la Reichswehr ayant été sévèrement limités, Otto Schumann fait carrière dans la police. En 1933, Schumann devient membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), peu de temps après son compatriote Theodor Berkelmann.

D’août 1937 à mai 1940, Otto Schumann est nommé Höherer SS und Polizeiführer, commandant en chef des SS et de la police, dans la région de Stettin dans le Wehrkreis II. Il intègre la SS à cette époque, en 19395, avec le grade de SS-Standartenführer und Oberst der Polizei. Il passe rapidement SS-Oberführer, premier grade dans le corps des officiers généraux SS. De mai 1940 à décembre 1942, il assure la même fonction à La Haye au Pays-Bas4. Le 30 janvier 1941, Otto Schumann est promu SS-Brigadeführer und Generalmajor der Polizei, général de brigade. De décembre 1942 à septembre 1943, Otto Schumann est nommé commandant en chef des SS et de la police dans la région de Münster (Wehrkreis VI), en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. A ce poste, le 27 août 1943, Schumann est enfin promu SS-Gruppenführer und Generalleutnant der Polizei, soit général de division SS. Après cinq mois d’attente, il est nommé Höherer SS und Polizeiführer à Vienne (Wehrkreis XVII) en février 19444. Le 9 novembre 1944, Otto Schumann dirige l’état-major de la SS-Oberabschnitt West, une des 14 divisions administratives de la SS, siégeant à Düsseldorf.

Otto Schumann décéda en 1952 à Detmold, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Décorations

  • Eisernes Kreuz (1914) IIe et Ire classes
  • Kriegsverdienstkreuz (KVK) IIe et Ire classes
  • Verwundetenabzeichen, 1918 in Schwarz
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Landesorden

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Otto Schumann est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Henri François Joseph Boudet de Puymaigre (1858-1940) : Officier supérieur français

Henri François Joseph Boudet de Puymaigre (1858-1940),  militaire et homme politique français. Il fut membre de la Commission du Vieux Paris de 1912 à 1940.

Biographie

Fils du comte Théodore-Joseph Boudet de Puymaigre et de Marie Caroline Pyrot de Crépy, Henri François Joseph Boudet naît le 8 juillet 1858 à Metz, en Moselle. Après la Guerre franco-allemande de 1870 et l’annexion de Metz par l’Allemagne, sa famille quitte la Lorraine pour s’installer en région parisienne.

Henri François Joseph Boudet de Puymaigre s’engage en octobre 1878 et suit la formation de École spéciale militaire de Saint-Cyr, sortant sous-lieutenant deux ans plus tard, en 1880. Affecté au 103e régiment d’infanterie de ligne, il est promu lieutenant en 1885, et capitaine en 1892. Ayant obtenu son brevet d’état-major, il est affecté au 104e, puis au 115e régiment d’infanterie de ligne en 1895, avant d’être affecté à l’État-major de la Seine. Promu chef de bataillon, Boudet de Puymaigre est affecté au 138e régiment d’infanterie de ligne en mai 1902. Comme chef de bataillon au 138e régiment d’infanterie de ligne, il est promu chevalier de la Légion d’honneur en 1903. En 1912, Henri François Joseph Boudet de Puymaigre devient conseiller municipal du 7e arrondissement de Paris, quartier « Invalides », et le restera jusqu’à sa mort. A la même époque, il devient membre de la Commission du Vieux Paris.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le lieutenant-colonel de Puymaigre reprend du service. Son fils, Jean Joseph Marie est tué en action dans la Marne, le 15 septembre 1914. En tant que commandant de la place de Pont-à-Mousson, le lieutenant-colonel Boudet de Puymaigre est promu officier de la Légion d’honneur, le 12 juillet 1917. Henri François Joseph Boudet de Puymaigre décède à Paris le 15 mai 1940, un mois avant l’entrée des troupes allemandes dans la capitale.

Sources

  • Dossier de la légion d’honneur (Cote LH/308/71) sur Leonore.

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Henri François Joseph Boudet de Puymaigre est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Charles Joseph de Raigecourt (1771-1860), général français

Charles Joseph de Raigecourt (1771-1860) est un général français. Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, il fut promu maréchal de camp sous la Restauration.

Biographie

Fils du marquis de Raigecourt, comte du saint empire romain et de la comtesse de Saintignon, Charles Joseph de Raigecourt naît le 1er janvier 1771 à Metz, dans les Trois-Évêchés. Le jeune Charles Joseph entre au service du roi en 1786, à l’âge de 15 ans. Lorsque la Révolution éclate, il émigre pour rejoindre l’armée des Princes. Charles Joseph de Raigecourt fait la campagne de 1792, comme officier dans le corps des hommes d’armes à cheval. Charles Joseph de Raigecourt fait les campagnes de 1794 et 1795 dans un régiment d’émigrés, à la solde de l’Angleterre.

Après dix autres campagnes dans la cavalerie légère au service de l’Autriche, Charles Joseph de Raigecourt rentre en France en 1806. Il s’installe à Nancy et épouse Eugénie Salteur de la Serraz. Sous la Restauration, Charles Joseph de Raigecourt est nommé maréchal de camp et fait chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 18162. En 1817, Charles Joseph de Raigecourt est nommé inspecteur général des gardes nationales de la Meurthe.

Charles Joseph de Raigecourt décéda en 1860, à l’âge de 89 ans.

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.

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Charles Joseph de Raigecourt est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Marie Louis Thomas de Pange (1763-1796) : Général français

Marie Louis Thomas de Pange (1763-1797)  est un général français. Émigré royaliste, le 3e marquis de Pange fut tué au cours de la Guerre de Vendée.

Biographie

Fils de Jean-Baptiste-François Thomas de Pange (1717-1780) et de Renée d’Espinoy (1733-1780), Marie-Louis Thomas naît à Metz, dans les Trois-Evêchés, en 1763. Trois ans plus tard, la terre de Pange est érigée en marquisat par Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et duc de Lorraine, par lettres patentes du 6 janvier 1766. Élève, avec son frère cadet François de Pange, au Collège de Navarre, les deux garçons s’y lient d’amitié avec Marie-Joseph et André Chénier et Charles-Louis et Charles-Michel Trudaine, fils de Daniel-Charles Trudaine. Un portrait de Marie Louis Thomas par Jean-Baptiste Greuze nous montre un garçon rêveur et réservé.

Destiné à la carrière des armes, Marie Louis Thomas de Pange participe à la Guerre d’indépendance des États-Unis. Il sert comme colonel en second du régiment de Bercheny, puis de la légion de Mirabeau. Il combat en particulier à Yorktown. Il en reviendra avec une décoration de l’ ordre de Cincinnati. Il épouse sa cousine Anne Marie Louise Jeanne Thomas de Domangeville (1762-1799). Lorsque la Révolution française éclate, Marie Louis Thomas de Pange reste fidèle au roi. Il émigre pour rejoindre l’Armée des émigrés. Il sert ensuite dans l’armée « Catholique et Royale ».

Marie Louis Thomas de Pange trouve la mort en 1797, lors de la guerre de Vendée, massacré par les troupes républicaines près d’Ancenis. Le marquis Louis Thomas de Pange était le neveu du Maréchal de camp Thomas de Domangeville et le frère aîné du chambellan de l’Empereur Jacques Thomas de Pange (1770-1850).

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Marie Louis Thomas de Pange est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Mansuy-Dominique Roget de Belloquet (1760-1832) : Général français

Mansuy-Dominique Roget de Belloquet (1760-1832)  est un général français. Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et commandeur de la légion d’honneur, il fut promu lieutenant-général sous le Premier Empire.

Biographie

Le baron Mansuy-Dominique Roget de Belloquet naît à Lorry-devant-le-Pont, près de Metz, le 20 octobre 1760. Le 13 mai 1777, il s’engage au 7e régiment de chasseurs à cheval, comme cavalier. Sous-lieutenant sous les ordres de Custine, Mansuy-Dominique Roget de Belloquet participe au siège de Mayence en 1793. Il est envoyé ensuite avec son régiment dans l’ouest de la France, pour combattre les contre-révolutionnaires vendéens, sous les ordres de Marceau et Kleber. Pour ses services, il est promu Adjudant-général. Rappelé à l’armée du Rhin, il commande le 13e régiment de dragons à la bataille de Diestein (2 floréal an V), où il prend des drapeaux et 5 canons au régiment d’Alton, puis 4 autres, 40 caissons et de nombreux prisonniers près de Guegenbach. Le colonel Roget s’illustre ensuite dans les Grisons sous les ordre de Masséna. Il passe le Rhin près de Verdenberg et enlève une position ennemie à Neudla, prenant encore 5 autres canons.

Promu général de brigade, Mansuy-Dominique Roget de Belloquet se bat à Zurich contre la cavalerie russe. Le général Roget de Belloquet fait la campagne de l’an VIII dans le corps d’armée du Bas-Rhin et se bat à Niderrathe. En 1805, il fait la campagne d’Allemagne. Il y commande une brigade de la 2e division de dragons sous les ordres du général Walter. Ce dernier ayant été blessé, il prend le commandement à la Bataille d’Austerlitz, enfonçant la ligne d’infanterie russe, et prenant 4 canons. Le général Roget de Belloquet participe ensuite aux campagnes de Prusse et de Pologne. Il défait les dragons de la reine à Zeideneck et des hussard de Schimmel Pleningen. Il combat bientôt à Bizunn le 23 décembre, où il s’illustre contre les prussiens en faisant 500 prisonniers et en prenant 5 nouveaux canons. Promu général de division le 30 décembre suivant Mansuy-Dominique Roget de Belloquet commande par la suite la 3e division militaire, à l’époque où Metz est la place d’armes de tous les dépôts militaires. Il conserve ce poste jusqu’en 1814. Pendant le blocus de Metz de 1814 sous les ordres de Durutte, il attaque avec succès le ravitaillement russe.

Après l’abdication de Napoléon, le général Roget de Belloquet quitte l’armée. Le baron Mansuy-Dominique Roget de Belloquet décédera en 1832.

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.

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Mansuy-Dominique Roget de Belloquet est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Claude Joseph de Turmel (1740-1816) : Général français

Claude Joseph de Turmel (1740-1816)  est un général français. Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, il fut promu maréchal de camp d’artillerie en 1791.

Biographie

Fils du maréchal de camp Joseph-Antoine de Turmel et d’Anne Bertrand, Claude Joseph de Turmel naît le 10 octobre 1740 à Metz, dans les Trois-Évêchés.Il se destine très tôt à la carrière des armes. Son père étant mort à Metz en 1748, le jeune Claude Joseph a le privilège de s’engager à 13 ans, comme volontaire, à l’ École d’artillerie de Metz, le 10 octobre 1753. Claude Joseph de Turmel en sort sous-lieutenant le 1er janvier 1757.

Turmel quitte l’artillerie pour l’artillerie de marine, où il passe lieutenant le 24 février 1757. Claude Joseph de Turmel fait la campagne de 1758 sur le Rhin et participe aux batailles de Hastenbeck, de Rossbach, de Krefeld et de Lutzelberg. En 1759, il défend Le Havre contre les navires britanniques. Claude Joseph de Turmel est promu capitaine le 25 juillet 1764. Il fait les campagnes de Corse en 1768 et 1769. À son retour, il épouse en premières noces la fille d’un conseiller du Parlement de Metz, Élisabeth Goussaud. En juin 1776, lors d’une réorganisation du régiment de la marine, il rejoint le 12e régiment d’infanterie, en tant que capitaine. Promu major, il est fait chevalier de Saint-Louis le 7 mai 1777

Le commandant de Turmel s’embarque pour la Martinique avec son régiment, et participe à la prise de la Dominique et à l’attaque du port de la Vigie dans l’île Sainte-Lucie. A bord du Robuste, Turmel livre plusieurs combats aux Britanniques les 17 avril, 15 et 19 mai 1780. Claude Joseph de Turmel est promu lieutenant-colonel titulaire au régiment d’Auxerrois après ces évènements, le 24 juin 1780. En 1781, il est envoyé sur l’île de la Grenade. Claude Joseph de Turmel prend part a une nouvelle attaque sur Sainte-Lucie, puis à la conquête de l’île de Tabago, à la prise de Saint-Eustache et de Saint-Martin, au siège de Saint-Christophe. Sur le Ville de Paris, il se bat les 9 et 11 avril 1782. Fait prisonnier lors du deuxième combat, Claude joseph de Turmel est incarcéré à la Jamaïque, puis en Angleterre. Échangé, il rejoint son régiment à la Martinique, faisant fonction de major-général de l’armée de terre, sous les ordres du général François Claude de Bouillé.

Il est ensuite nommé colonel du régiment de grenadiers royaux « La Lorraine » le 1er janvier 1784. Le 23 mars 1784, Turmel est nommé Mestre de camp des grenadiers royaux de l’Ile-de-France. En attente d’affectation, il se retire sur ses terres, dans sa propriété d’Antilly, peu avant la Révolution française. Claude Joseph de Turmel est promu maréchal des camps et armées du Roi le 1er mars 1791, peu avant de sortir définitivement des cadres d’active, le 19 mars suivant. Il est, peu après, incarcéré pendant 17 mois, comme suspect royaliste. Relâché, le général de Turmel revient sur ses terres, pour se consacrer à l’agriculture. Il se marie en secondes noces le 9 avril 1799, à Antilly, avec Marie Anne Marguerite Christine Le Bachellé.

Claude Joseph de Turmel décède le 21 janvier 1816, à l’âge de 75 ans. Son fils, Joseph de Turmel, deviendra maire de Metz, et député de la Moselle sous la Restauration.

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.
  • André Gain: Un officier messin, Claude-Joseph de Turmel, maréchal de camp (1740-1816), in Les Cahiers Lorrains, n°4, 1932.

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Claude Joseph de Turmel est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean Pierre Goullet de la Tour (1730-1809) : Général français

Jean Pierre Goullet de la Tour (1730-1809)  est un général français. Commandant en chef de l’artillerie française, et chevalier de Saint-Louis, il a participé à la Guerre d’indépendance des États-Unis.

Biographie

Jean Pierre Goullet de la Tour naît le 10 juin 1730 à Metz dans les Trois-Evêchés. Il fait une brillante carrière dans les armées du roi. Avec son régiment, le régiment d’Auxonne, il participe à la Guerre d’indépendance des Etats-Unis avec le grade de lieutenant-colonel. Nommé commandant en chef de l’artillerie de l’armée française, il sert directement sous les ordres du général Rochambeau. Rentré en France en 1782, Jean Pierre Goullet de la Tour épouse Françoise Charlotte le Picard d’Eische et reçoit en 1784 l’ordre de Cincinnatus.

En 1785, le colonel Goullet de la Tour est nommé directeur d’artillerie au Havre. Dans son arme, il est finalement promu maréchal de camp, soit général de brigade, en 1791. Jean Pierre Goullet de la Tour décèdera à Metz en 1809.

Sources

Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.

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Jean Pierre Goullet de la Tour est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Pierre Perrin de Saint-Marcel (1729-1811) : Général d’artillerie français

Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel (1729-1811)  est un général d’artillerie français du règne de Louis XVI. Il fut aussi chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Biographie

Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel naît le 23 mars 1729 à Metz, dans les Trois-Évêchés. Il entre comme surnuméraire à l’école d’artillerie de Metz le 11 février 1737. Perrin est nommé officier pointeur le 1er janvier 1742 et affecté à l’armée de Bavière.

Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel participe à la canonnade de Statanof, près de Ratisbonne, puis à la prise du château d’Elbogen en Bohème. En 1743, il combat sous les ordres du maréchal Adrien Maurice de Noailles à Dettingen. En 1744, Perrin prend part aux sièges de Menin et d’Ypres, avant d’être envoyé en Alsace, où il prend part au siège de Fribourg. Il y reçoit une balle au bras droit, en établissant une batterie. L’année suivante, au siège de Tournai, il est sérieusement blessé dans une explosion. Nommé commissaire extraordinaire d’artillerie le 22 février 1746, Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel fait la campagne de Flandres en 1747 et 1748. Il combat à Laufeld et au siège de Maastricht.

Fait commissaire ordinaire le 11 septembre 1754, Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel est promu capitaine en second en janvier 1757. Affecté dans le bataillon de Cosne, Perrin de Saint-Marcel sert dans l’armée du Rhin. Il participe à la Bataille de Krefeld en 1758. Affecté dans la brigade de Beausire en janvier 1759, il est fait chevalier de Saint-Louis en septembre de la même année. Promu capitaine en premier en février 1761, il est détaché à Fort-Louis, puis affecté à Strasbourg en 1762. Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel épouse Marie-Anne -Catherine Ballard d4Invilliers le 31 décembre 1762. Promu « Major », commandant, en octobre 1765, il est nommé chef de brigade au régiment d’artillerie de Metz. En mai 1768, il est nommé commandant en troisième de l’équipage d’artillerie de M. de Beauvoir. Envoyé en Corse, la même année, Perrin de Saint-Marcel est promu lieutenant-colonel le 24 mars 1769. L’artillerie de la division du comte de Narbonne participe aux expéditions d’Affa, de la Mazzana, d’Appietto et de della Serra del Cavonne. Toujours chef de brigade au régiment d’artillerie de Metz, Perrin de Saint-Marcel est nommé sous directeur de l’artillerie de Corse en août 1769. En novembre 1773, il quitte la corse et obtient, en octobre 1774, la sous direction d’artillerie de Metz.

Promu colonel en mai 1778, Perrin de Saint-Marcel est nommé directeur d’artillerie dans la province des Trois-Évêchés, avant d’être promu « Brigadier » le 5 décembre 1781. En juin 1785, Perrin de Saint-Marcel est nommé commandant de l’école d’artillerie de Strasbourg. Promu « Maréchal de camp » le 9 mars 1788, il reste à la tête de l’école d’artillerie de Strasbourg jusqu’en mai 1791. Revenu à Metz, Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel décédera le 15 avril 1811.

Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel est le frère de Joseph Perrin des Almons, qui eut une carrière militaire très similaire à la sienne, puisque qu’il fut lui aussi maréchal de camp d’artillerie et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Sources

Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.

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Pierre Perrin de Saint-Marcel est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean Melchior Goullet de Rugy, (1727-1813) : Général français

Jean Melchior Goullet de Rugy (1727-1813)  est un général français. Maréchal de camp de l’artillerie et chevalier de Saint-Louis, il fut commandant en chef du corps des mineurs de l’artillerie française sous le règne de Louis XVI.

Biographie

Fils de Pierre-Philippe Goullet, seigneur de Rugy, et de Marie-Madeleine Lecoq, Jean Melchior Goullet naît à Metz le 30 novembre 1727.

Le jeune Jean Melchior s’engage très tôt, comme cadet, en 1745. Officier de mineurs, il est blessé en 1747 au siège de Bergen-op-Zoom, aux cotés du maréchal de camp de l’Orme qui lui, y laissa la vie.

Soucieux d’améliorer le travail des sapeurs, Jean Melchior Goullet invente, en 1755, un ventilateur pour renouveler l’air des galeries de mine nécessaires aux sièges. Il épouse Marguerite d’Herbelot en 1756. Ses travaux lui valent d’être accepté à l’Académie nationale de Metz en 1760. Il expérimente sa machine avec succès en 1762 sur un vaisseau de la marine royale, Le Guerrier, dans la rade de Rochefort.

En 1765, Jean Melchior Goullet de Rugy travaille à la réorganisation du corps de l’artillerie. Il prend ensuite le commandement de l’école des mineurs de Verdun. A Verdun, il supervise en particulier les travaux souterrains nécessaires aux fortifications de la place. Ces travaux lui valent d’être promu colonel en 1779, puis brigadier des armées, en 1781. Anobli par lettres patentes en avril 1785, Jean Melchior Goullet est promu maréchal de camp en 1788. La Révolution sonne le glas de sa carrière militaire. Il quitte l’armée en 1791, après 46 années de service et 8 campagnes. Jean Melchior Goullet de Rugy décèdera à Metz le 11 avril 1813.

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Tome 3, Metz, 1829.

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Jean Melchior Goullet de Rugy est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Charles Paul Emile de Chérisey (1725-1799) : Chef d’escadre français

Charles Paul Émile de Chérisey (1725-1799)  est un chef d’escadre des armées navales du règne de Louis XVI.

Biographie

Fils du marquis Louis de Chérisey (1667-1750) et d’Anne Louise Pagel Paget (†1773), Charles Paul Émile de Chérisey naît le 25 janvier 1725 à Metz dans les Trois-Évêchés. Comme son frère aîné, le futur général Louis Jean François de Chérisey, le jeune Charles Paul Émile se destine très tôt à la carrière des armes. Le 19 février 1754, il épouse Louise Madeleine de Cacqueray (1733-1805) à Saint-Xandre en Charente Maritime.

Après une brillante carrière, le capitaine de vaisseau Charles Paul Émile de Chérisey est finalement promu Chef d’escadre dans la marine royale, le 12 janvier 1782. Pour sa participation à la Guerre d’indépendance des États-Unis, il reçoit aussi la croix de Chevalier de l’Ordre de Cincinnati.

Le comte Charles Paul Émile de Chérisey décède à l’âge de 73 ans, le 18 janvier 1799, à Poitiers dans la Vienne.

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Charles Paul Emile de Chérisey
est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joseph Perrin des Almons (1717-1798) : Général français

Joseph Perrin des Almons (1717  – 1798)  est un général français d’Ancien Régime. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il fut promu Lieutenant général en 1791, au début de la Révolution.

Biographie

Fils de Jacques Louis Perrin des Almons, seigneur du Hautbois, et de Marguerite Hollande, Joseph Perrin des Almons naît à Metz, dans les Trois-Évêchés, le 25 septembre 1717. Engagé volontaire à l’âge de 14 ans à l’école d’artillerie de Metz, Joseph Perrin des Almons est nommé officier-pointeur le 1er août 1733. Il sert pendant la guerre de Succession de Pologne dans l’armée du Rhin, en particulier aux sièges de Kehl, et de Philippsburg et il combat en Moselle. En 1741, il est chargé du détail du parc d’artillerie de l’armée de Bohême.

En 1752, pendant la guerre de Succession d’Autriche, Joseph Perrin des Almons participe à l’attaque de Prague, et à la bataille de Dettingen. En 1744, il participe en Flandre aux sièges de Menin et d’Ypres, puis en Alsace au siège de Fribourg. De retour en Flandre en 1745, Joseph Perrin des Almons participe à la bataille de Fontenoy et aux sièges de Tournai, Oudemarde, Gand, Ostende, Nieuport, Ath, Lawfeld et Maëstrich. Le roi le fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis le 6 novembre 1751.

En 1757, au début de la guerre de Sept Ans, Joseph Perrin des Almons est nommé capitaine. Il prend part à la bataille d’Hastembeck, puis en 1758 à Krefeld, et en 1759 à la bataille de Minden. Nommé l’année suivante directeur du parc d’artillerie de l’armée du Haut-Rhin, le capitaine Perrin des Almons combat à la Villinghausen et obtient, pour sa bonne conduite, le grade de lieutenant-colonel.

Affecté au régiment de Metz le 15 octobre 1765, Joseph Perrin des Almons est promu colonel le 19 février 1766. Il est nommé directeur de l’artillerie du comté et duché de Bourgogne le 20 avril 1768, et directeur de l’artillerie de la province des Trois-Évêchés le 9 juillet 1769. Promu brigadier le 3 janvier 1770, Joseph Perrin des Almons est promu maréchal de camp, soit général de division, le 1er mars 1780. Il est enfin promu lieutenant général, général de division, le 20 mai 1791.

Joseph Perrin des Almons décédera le 11 mars 1798 à Joinville. Il est le frère de Pierre Augustin Victoire Perrin de Saint-Marcel, qui eut une carrière militaire très similaire à la sienne, puisque qu’il fut lui aussi maréchal de camp d’artillerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Sources

  • Émile Auguste Nicolas Jules Bégin: Biographie de la Moselle; ou Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département (…), Volume 3, Verronnais, Metz, 1831.

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Joseph Perrin des Almons est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Louis de Chérisey (1667-1750) : Lieutenant Général français

Louis de Chérisey (1667-1750) est un général français du règne de Louis XV. Il fut président de la noblesse du bailliage de Metz.

Biographie

Fils de Charles de Chérisey (1621-1692) et de Françoise d’Ernecourt, Louis de Chérisey, deuxième du nom, naît le 3 juin 1667 à Metz dans les Trois-Évêchés. Le jeune Louis de Chérisey, qui deviendra marquis à la mort de son père, se destine très tôt à la carrière des armes. En 1719, il épouse Anne Louise Pagel Paget (†1773), dont il aura quatre enfants.

Le 25 juillet 1743, Louis de Chérisey est promu Grand-croix de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Un peu plus tard, il est nommé commandant la Maison du roi, lieutenant de ses gardes du corps, pendant les campagnes de 1744 et 1745. Après une brillante carrière dans les armées du roi, le gouverneur du fort Saint-Jean de Marseille est finalement promu lieutenant-général des armées du roi.

Comblé d’honneurs, le marquis Louis de Chérisey décède le 19 février 1750, à l’âge de 82 ans. Le marquis Louis de Chérisey est le père du Lieutenant Général Louis Jean François de Chérisey et du chef d’escadre Charles Paul Emile de Chérisey.

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Louis de Chérisey est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Thomas de Pange (1726-1774) : Général de division français

Thomas de Pange (1726-1774), ou Thomas de Domangeville, est un général français du règne de Louis XV.

Biographie

Le chevalier Thomas de Pange de Domangeville naît à Metz, dans les Trois-Évêchés, le 14 décembre 1720. Comme simple cornette, le futur baron de Mareuil entre au régiment de cavalerie de La Rochefoucauld, en 1748, à la fin de la Guerre de Succession d’Autriche. Le 21 juin de la même année, il est promu capitaine et commande une compagnie. En 1749, il est promu « Maréchal des logis des armées du roi ». En novembre 1750, Thomas de Pange de Domangeville est nommé « Mestre de cavalerie », soit commandant de régiment. Le 7 janvier 1754, Thomas de Pange de Domangeville reçoit la croix de chevalier de Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Au début de la Guerre de Sept Ans, en mars 1757, Thomas de Pange est nommé « Aide-maréchal-général-des-logis » de l’armée d’Allemagne, soit aide-major-général. Au cours de la guerre, en février 1761, il est promu «Brigadier des armées du Roi», soit général de brigade, puis « Maréchal de camp », soit général de division, le 25 juillet 1762.

Ayant des problèmes de santé, Thomas de Pange quitte le service actif pour se retirer au château de Mareuil, près de Reims, où il décède prématurément le 29 août 1774.

Sources

Général Dennery: Les maréchaux de camp de Pange, in Académie nationale de Metz, 1924 (pp.119-131).

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Thomas de Pange est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Sigmund von Imhoff (1881-1967 ): Général de brigade allemand

Sigmund von Imhoff ( 1881 – 1967 ) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Issu de la petite noblesse allemande, le baron Wilhelm Maria Sigmund Heinrich von Imhoff naît à Metz, en Moselle, le 30 juin 1881. Son père, Gustav Christoph Karl Sigmund est alors en poste à Metz, place forte animée du Reich allemand. Sigmund von Imhoff épouse Thusnelda von und zu Bibra, dont il aura un fils en 1908.

Le baron von Imhoff participe à la Première guerre mondiale. Il sert ensuite dans la Landespolizei des Freistaates Bayern, la police bavaroise, comme officier subalterne, puis officier supérieur. Le 3 avril 1933, Sigmund von Imhoff est promu Polizeigeneral, général dans la police. Son fils Sigmund, Major de la Heer, tombera sur le front russe en août 1941. Sigmund von Imhoff sera plus tard détaché à la Luftwaffe avec le grade de Generalmajor.

Il décèdera à Farchant en Allemagne, le 7 juillet 1967.

Distinctions

  • Ehrenkreuz des Preußischen Johanniter-Ordens

Sources

  • Dieter Zinke, Andreas Schulz : Die Generale der Waffen-SS und der Polizei – volume 3, Biblio-Verlag, Bissendorf, 2008

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Sigmund von Imhoff est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Kurt von Falkowski ( 1886 – 1953 ) : Général de brigade allemand

Kurt von Falkowski ( 1886 – 1953 ) était un général de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il commanda la Luftwaffen-Bau-Brigade I en 1942.

Biographie

Kurt von Falkowski naît le 3 novembre 1886 à Metz, alors la plus grande place forte du Reich allemand. Il s’engage le 22 mars 1906, comme Fahnenjunker. Falkowski est promu Leutnant au Fuß-Artillerie-Regiment 1, où il sera affecté comme officier jusqu’en février 1912. D’octobre 1908 à août 1909, il est détaché à l’académie technique militaire, puis à l’école d’application de l’artillerie de Jüterbog de septembre 1909 à février 1910. Il est détaché en lycée militaire jusqu’en 1911. En février 1912, Kurt von Falkowski est détaché au Feld-Artillerie-Regiment 52. En octobre 1913, Falkowski est affecté, comme Bataillons-Adjutant au Fuß-Artillerie-Regiments 1, où il est promu Oberleutnant.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le lieutenant von Falkowski sert toujours au Fuß-Artillerie-Regiments 1. Il y est promu Hauptmann, capitaine, le 18 décembre 1915. Chef de compagnie au 133e Fuß-Artillerie-Bataillon, Kurt von Falkowski est nommé commandant du 61e Fuß-Artillerie-Bataillon en février 1917. Il commande ce bataillon jusqu’en mars 1919.

La Deutsches Heer étant dissoute, Kurt von Falkowski s’engage dans la police, en janvier 1920, avec le grade de capitaine. Affecté d’abord à Hanovre, il est ensuite muté à Berlin. Poursuivant sa carrière à Berlin, il est nommé commandant de la Landespolizei-Reiterschule à Krefeld en novembre 1931. En mars 1934, Kurt von Falkowski est nommé commandant de la Landespolizei-Reiter-Abteilung à Düsseldorf. En janvier 1935, il est nommé instructeur à la Landespolizei-Reiterschule de Potsdam. Kurt von Falkowski intègre la nouvelle Luftwaffe en août 1935, avec le grade de Oberst, colonel. Après un passage dans les services du Generalluftzeugmeister, Falkowski est nommé commandant de la Luftzeuggruppe V à Munich, poste qu’il occupe jusqu’en novembre 1936. Il prend ensuite le commandement du district militaire de Passau.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Kurt von Falkowski assure toujours le commandement du district militaire de Passau. Le 16 mars 1941, von Falkowski prend la tête de la Luftwaffen-Bau-Brigade I, commandement qu’il assure jusqu’au 30 novembre 1942. A ce poste, Falkowski est promu Generalmajor le 1er novembre 1941. Ayant définitivement quitté le service actif, le général von Falkowski ne reprendra plus de commandement avant la fin de la guerre et décédera, le 1er avril 1953, à Einbeck en Basse-Saxe.

 

Distinctions

  • Ritterkreuz des Königlichen Hausorden von Hohenzollern mit Schwertern
  • 1914 Eiserne Kreuz II. Klasse
  • 1914 Eiserne Kreuz I. Klasse
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung IV. bis I. Klasse
  • Medaille zur Erinnerung an den 01.10.1938
  • Kriegsverdienstkreuz II. Klasse mit Schwertern
  • Kriegsverdienstkreuz I. Klasse mit Schwertern

 

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Kurt von Falkowski est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joseph Bastien (1769-1838) : Officier d’infanterie français

Joseph Bastien (1769-1838) est un officier de la Grande Armée, ayant servi sous la Révolution et le Premier Empire. Blessé à Wagram, il fut promu Officier de l’ordre de la Légion d’honneur le 23 juillet 1809 et fait Chevalier de l’Empire en 1811.

Biographie

Joseph Bastien naît le 8 décembre 1769 à Metz, en Moselle, dans une famille de drapiers. Enflammé par les idées révolutionnaires, et la proclamation de la Première République française, Bastien s’engage comme simple soldat dans les armées révolutionnaires, le 15 octobre 1792. Affecté d’abord dans un bataillon d’éclaireurs républicains de la Légion du Rhin, il est incorporé ensuite dans le bataillon des Chasseurs du Rhin, qui deviendra en 1803 le 26e régiment d’infanterie légère. Bastien participe, comme sergent, aux campagnes de 1792, puis à celles de 1793 et 1794 avec l’armée du Rhin. Il est blessé au bras le 5 décembre 1793, près de la Wantzenau en Alsace.

Promu sergent-major le 1er vendémiaire de l’an III, il participe aux campagnes de l’armée de Rhin et Moselle en 1795 et 1796. De 1796 à 1800, Bastien sert en Italie, où il passe adjudant puis sous-lieutenant le 1er germinal de l’an VII. Peu après, le 20 juin 1799, il est blessé par balle, au pied, à Alexandrie, dans la plaine du Pô. De 1800 à 1804, Bastien participe aux campagnes sur les côtes de Boulogne dans l’Armée des côtes de l’Océan. Il est promu lieutenant le 10 vendémiaire de l’an XII, avant de recevoir la légion d’honneur le 12 thermidor, soit le 31 juillet 1804. Joseph Bastien fait ensuite la campagne en Autriche en 1805 et 1806.

Promu capitaine le 20 février 1807, Joseph Bastien commande la 3e compagnie de voltigeurs du 26e régiment d’infanterie légère. Il fait campagne en Prusse, en Pologne, puis en Allemagne et en Autriche avec la Grande Armée. Le 22 mai 1809, alors que le 26e régiment d’infanterie légère est engagé sous la mitraille autrichienne à la Bataille d’Essling, un biscaïen tiré par l’artillerie autrichienne lui occasionne une troisième blessure à l’épaule.

Le 6 juillet 1809, à peine remis de sa blessure, le capitaine Bastien est engagé avec son unité à la Bataille de Wagram, où un boulet autrichien lui emporte le bras droit, mettant cette fois définitivement fin a sa carrière militaire. Pour sa conduite au combat, le capitaine Bastien est promu officier de la légion d’honneur le 23 juillet 1809. Bastien se retire le 20 décembre 1809 dans sa ville natale. Pour récompenser ses services, il est fait Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 2 août 1811, recevant 2000fr de rente de la ville de Bayreuth. Joseph Bastien décédera à Metz le 20 juin 1838.

Campagnes

  • Guerres de la Révolution française de 1792 à 1802
  • Guerres napoléoniennes de 1802 à 1809.

Titres et distinctions

  • Légionnaire de l’Ordre de la Légion d’honneur, le 31 juillet 1804 ( 12 thermidor de l’an XII )
  • Officier de l’ordre de la Légion d’honneur le 23 juillet 1809 (n°675)
  • Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 2 août 1811

Sources

  • Archives Nationales : Dossier LH/133/56
  • Etat des donataires totalement dépossédés qui ont droit à l’indemnité fixée par la loi proposée en 1821. Paris, Imprimerie royale, 1821.

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Joseph Bastien est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Friedrich Mühlmann (1890-1939) : Officier supérieur allemand

Friedrich Mühlmann, (1890-1939) était un officier supérieur de l’armée de terre allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Blessé à la tête de son régiment au cours de la Campagne de Pologne, il décédera un peu plus tard des suites de ses blessures.

Bibliographie

Friedrich Mühlmann naît à Metz en Lorraine, le 30 août 1890, pendant la première annexion. Il s’engage très jeune dans l’armée impériale, comme Fahnenjunker. Mühlmann est promu Leutnant dès le 18 août 1912.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est envoyé sur le front avec son unité, passant Oberleutnant le 28 novembre 1917. Après guerre, Friedrich Mühlmann intègre la Reichswehr limitée à 100 000 hommes. En octobre 1920, Mühlmann est affecté au 4e Fahr-Abteilung de Dresde. Chef d’escadron en août 1925, il commande la 6e Fahr-Abteilung à Münster, avant d’être promu Hauptmann. Officier au 6e Artillerie-Regiment de Münster en 1929, il est promu Major, commandant, le 1er juillet 1934. Nommé commandant de la 1ère compagnie du 58e Artillerie-Regiment de Brême en octobre 1934, Friedrich Mühlmann est nommé commandant de la 1ère compagnie du 22e Artillerie-Regiment en octobre 19362. Promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, en janvier 1937, Friedrich Mühlmann est nommé commandant du 1er Artillerie-Regiment à Königsberg le 1er avril 1939.

Intégrée à la 1re division d’infanterie, son unité d’artillerie est naturellement engagée dans la campagne de Pologne en septembre 1939. La 1ère Infanterie-Division se heurte à de fortes positions défensives sur la frontière polonaise, essuyant de lourdes pertes. Promu Oberst, colonel, en octobre 1939, Friedrich Mühlmann est grièvement blessé à la fin de cette campagne, décédant au Reservelazarett II de Stettin, le 3 novembre 1939.

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Friedrich Mühlmann est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle ( 1732-1758 ) : Officier supérieur français

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle ( 1732-1758 ), chevalier de Malte et colonel d’infanterie, fut gouverneur de Metz au XVIIIe siècle.

Biographie

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle naît à Metz le 27 mars 1732. Fils du maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle et de Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune, son avenir est assuré. Il est reçu de minorité chevalier de l’Ordre de Malte, au grand prieuré de la langue de France, alors il appartenait à la langue de Champagne de par son lieu de naissance. Comte de Gisors à l’âge de 7 ans, le jeune Belle-Isle est nommé colonel du régiment royal de la province de Barrois le 1er novembre 1745. Le 1er février 1749, Louis-Marie Fouquet est nommé colonel du régiment de Champagne.

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle est nommé gouverneur de Metz et du pays Messin en 1756, après la mort de son oncle, lieutenant général au gouvernement de Lorraine, et après désistement de son père. Dix jours plus tard, il épouse la fille du duc de Nivernois, Hélène Julie Rosalie Mancini-Mazarini (1740-1780). Appelé par la Guerre de Sept Ans, Louis-Marie Fouquet fait ses premières armes dans le comté de Nice, où il se distingue, puis à la Bataille de Hastenbeck. Promu mestre de camp, colonel, en 1758, Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle commande le Régiment Royal-Carabiniers à la Bataille de Krefeld, lorsqu’il est mortellement blessé, lors d’une charge. Il meurt à Nuys peu après. Le comte de Gisors, qui n’avait que 27 ans est loué par la Gazette de France. Son oraison funèbre est solennellement prononcée à la cathédrale de Metz, le 9 août 1758.

Hommage posthume de la place forte de Metz au « Marcellus messin », la « lunette de la cheneau » sera baptisée en son honneur « fort Gisors ».

Sources

  • Mémoires de l’Académie Nationale de Metz: lettres, sciences, arts…, XVIIe année, 1835-1836, Bachelier, Paris, 1836.

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Pierre-Jacques de Potier (1780 – 1840) : Général de brigade français

Pierre-Jacques de Potier (1780 – 1840)  est un officier supérieur de l’Empire et de la Restauration.

Biographie

Fils d’un officier d’infanterie, commissaire des guerres aux Trois-Évêchés, Pierre-Jacques Potier naît à Metz le 7 mars 1780. A l’âge de 16 ans, il s’engage dans le 8e régiment de hussards, intégré à l’armée d’Helvétie, où il est promu brigadier en 1798. Fourrier dans l’armée du Danube en 1799, il passe maréchal-des-logis-chef en 1800, sous-lieutenant de la compagnie d’élite en 1802, puis lieutenant en 1805 dans l’armée des côtes de l’Océan.

Son régiment ayant été intégré à la Grande Armée d’Allemagne, le lieutenant Potier est blessé près de Memmingen en octobre 1805. De nouveau blessé à Eylau en février 1807, il est nommé aide-de-camp du général de division Bourcier, en mars 1807. Potier fait aussitôt la Campagne de Prusse et de Pologne, au cours de laquelle il est promu capitaine en juin 1807. Après la campagne d’Espagne, Potier est promu chef d’escadron en février 1809, avant de rejoindre le 25e régiment de chasseurs à cheval dans la Grande Armée d’Allemagne. Peu après, le commandant Potier est promu légionnaire le 20 août 1809.

En 1812, Potier fait la campagne de Russie dans ce régiment, se distinguant à plusieurs reprises, notamment à Krasnoï et à la bataille de la Moskowa, où il est de nouveau blessé. Au cours de cette campagne, Pierre-Jacques Potier commande en outre par intérim la 10e brigade de cavalerie légère pendant plus d’un mois. En 1813, le commandant Potier est promu colonel-major, avant de faire campagne avec la Grande Armée d’Allemagne, où il est de nouveau blessé, à deux reprises, à la tête de son régiment de hussards. Après la bataille de Leipzig, le colonel Potier se distingue de nouveau. Nommé commandant du 3e régiment de chasseurs à cheval en novembre 1813, il fait la campagne de 1814 avec son régiment.

Après la chute de l’empereur, Pierre-Jacques Potier est fait officier de la légion d’honneur. Peu après, en octobre 1814, le colonel Potier est fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Pendant les Cent-Jours, Pierre-Jacques Potier prend parti pour Louis XVIII en rejoignant l’armée royale à Gand. Le 15 juin 1815, il est nommé colonel du Corps royal des chasseurs de France. Le 7 septembre 1815, Pierre-Jacques de Potier est promu maréchal-de-camp des chasseurs à cheval de la Garde royale. En 1820, il est promu commandeur de la Légion d’honneur, avant d’être fait gentilhomme honoraire de la Chambre royale en avril 1821. Affecté à l’armée des Pyrénées lors de l’expédition d’Espagne, le général Potier commande la 1ère brigade de la division du Haut-Ebre.

De retour en France, le comte Pierre-Jacques de Potier s’installe finalement à Chalette, dans le Loiret, où il meurt le 2 mai 1840.

Distinctions

  • Croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 20 août 1809.
  • Officier de la Légion d’honneur, le 25 août 1814.
  • Commandeur de la Légion d’honneur, le 18 mai 1820.
  • Chevalier de Saint-Louis, le 26 octobre 1814

Sources

  • Dossier LH/2206/59 du fonds de la légion d’honneur.

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Pierre-Jacques de Potier est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joseph Charles Daga (1825-1885) : Officier de santé français

Joseph Charles Daga (1825-1885) est un médecin inspecteur général de la IIIe République.

Biographie

Fils d’un menuisier domicilié rue Châtillon, Joseph Charles Daga naît le 20 novembre 1825 à Metz. Après des études secondaires à Metz, Joseph Charles Daga s’inscrit en octobre 1845 à l’Hôpital militaire du Fort Moselle, comme chirurgien élève. Il est promu chirurgien sous-aide en 1848 avant d’être affecté à l’hôpital du Val-de-Grâce en 1849. Affecté au 5e régiment d’infanterie de ligne en 1851, l’aide major Daga est envoyé en Algérie en 1853, où il exerce à l’hôpital militaire du Dey. En 1854, il est affecté au 11e régiment d’infanterie légère et reçoit la Légion d’honneur après avoir été blessé pendant la Guerre de Crimée, à l’assaut de Malakoff, le 8 septembre 1855. De retour à l’hôpital militaire du Gros-Caillou à Paris en 1857, il est promu médecin-major, avant d’être affecté au 90e régiment d’infanterie de ligne en 1858.

Joseph Charles Daga est affectée dans les ambulances de l’armée d’Italie en mai 1859, puis dans différentes unités en Algérie, où il est chef de service. Affecté à Lille en 1863, il retourne en Algérie en 1866, notamment à l’hôpital d’Alger. En février 1870, le médecin principal Daga est affecté au camp de Chalons, puis dans l’armée du maréchal Mac-Mahon en août 1870. En novembre 1870, il est affecté à l’hôpital d’Amélie-les-Bains, où il est fait officier de la légion d’honneur, avant d’être affecté dans le 18e corps d’armée, comme médecin en chef. Après différentes affectations en France, il est nommé à l’hôpital militaire de Nancy en mars 1874.

En avril 1882, il quitte Nancy pour Paris. Nommé médecin inspecteur, membre du comité consultatif du service de santé militaire, il œuvre ensuite sans relâche pour réorganiser les services de santé français. L’académie de médecine reconnut la qualité de ses travaux publiés sur la variole et la fièvre typhoïde. Il est promu Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur le 7 juillet 1885, peu de temps avant de décéder à Paris, le 10 décembre 1885. Il légua sa bibliothèque à sa ville natale, alors annexée à l’Empire allemand, et fut inhumé au cimetière de l’Est à Metz.

Hommage posthume de sa ville natale, une rue de Metz porte son nom.

Distinctions

  • Croix de chevalier de la Légion d’Honneur le 14 septembre 1855.
  • Officier de la Légion d’Honneur le 16 novembre 1870.
  • Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur le 7 juillet 1885.

Sources

Dossier Leonore LH/645/36.

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Joseph Charles Daga est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Gustave Joseph Munier (1828-1897) : Général de division français

Gustave Joseph Munier (1828-1897) est un général de division de la IIIe République.

Biographie

Gustave joseph Munier naît à Metz le 2 juin 1828. Il passe les premières années de sa vie à l’Hôtel de Burtaigne à Metz. Sur les traces de son père, il s’engage très tôt dans l’armée en préparant l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1846. Il en sort lieutenant en 1848. Il combattit en Crimée, en Kabylie, à Magenta et Solférino. Il prit part aussi à l’expédition du Mexique. Après cette carrière militaire classique, il revient se battre contre l’Allemagne sur son sol natal.

La Guerre franco-allemande de 1870 lui permet de montrer sa bravoure, ce qui n’empêchera nullement la défaite des troupes françaises. Il s’illustre notamment à la tête du 89e régiment d’infanterie de ligne à la bataille de Sedan, où son régiment est décimé. Lui même perd deux chevaux, tués sous lui.

Après guerre, Munier est affecté à Blida au 1er régiment de tirailleurs algériens, où il reste jusqu’en 1874. Nommé général de brigade, Munier prend ses nouvelles fonctions à Belfort. Promu général de division, il est nommé à la tête de la 36e division d’infanterie, et s’installe à Bayonne, puis à Vannes en 1881. Le général de division Gustave joseph Munier est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur le 9 juillet 18882.

D’un caractère bouillant, Munier est condamné le 16 décembre 1894 pour diffamation, ce qui ne l’empêche pas d’entamer un recours, qu’il obtient du président Félix Faure. Gustave-Joseph Munier meurt accidentellement en 1897, dans l’incendie du Bazar de la Charité, en voulant porter secours aux victimes.

Distinctions

  • Grand-croix de l’Ordre ottoman du Medjidié
  • Grand-croix de l’Ordre suédois de l’épée
  • Grand-croix de l’Ordre espagnol d’Isabelle la Catholique
  • Chevalier de la Légion d’honneur le 13 aoû 1857
  • Officier de la Légion d’honneur le 11 février 1868
  • Commandeur de la Légion d’honneur le 19 mai 18712
  • Grand officier de la Légion d’honneur le 9 juillet 1882

Sources

  • Historique de la 30e promotion de Saint-Cyr (1846-1848) sur saint-cyr.org.

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Gustave Munier est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Léon Legouest (1820-1889) : Officier de santé français

Léon Legouest (1820-1889) est un médecin inspecteur général de la IIIe République.

Biographie

Fils de Nicolas Antoine Legouest, un chirurgien militaire du Premier Empire, Venant Antoine Léon Legouest naît le 1er mai 1820 à Metz. Après des études secondaires à Nancy, Léon Legouest s’inscrit à l’hôpital de Strasbourg, comme chirurgien élève, suivant notamment les cours de Louis Jacques Bégin. Il est rapidement promu chirurgien sous-aide avant d’être affecté à l’hôpital de Lyon. En 1839, Léon Legouest est envoyé en Algérie, où les troupes sont autant décimées par les autochtones rebelles que par les maladies contagieuses. A son retour, il est affecté à l’Hôpital militaire du Fort Moselle, hôpital amphithéâtre d’instruction et de perfectionnement des officiers du corps de santé militaire.

Affecté ensuite à l’hôpital de Charronne, puis au 8e régiment de lanciers comme chirurgien sous-aide commissionné, il est promu chirurgien aide-major en avril 1845, peu après l’obtention de son doctorat en médecine. De nouveau envoyé en Algérie, il parfait son expérience de chirurgien de guerre pendant trois longues années. A son retour, Legouest est affecté au 6e Chasseurs, puis au 17e Léger, où il est promu médecin-adjoint en 1851. Après un séjour à l’hôpital de Lyon, et à l’hôpital de Colmar, Léon Legouest passe l’agrégation de chirurgie au Val-de-Grâce, en février 1853. Le jeune médecin aide-major est envoyé en Crimée d’août 1854 à mars 1855. Il enseigne au Val-de-Grace à partir de janvier 1858, recevant peu après la croix de chevalier de la Légion d’Honneur1. Nommé chef du service de santé au Ve corps d’armée, Legouest participe à la Campagne d’Italie en 1859, ce qui lui vaut d’être promu au grade d’officier de la Légion d’Honneur2.

De septembre 1859 à juillet 1870, Léon Legouest enseigne la chirurgie opératoire au Val-de-Grâce, avec le grade de médecin principal. Il devient membre de l’Académie de médecine en janvier 1867. Nommé médecin chef du 1ercorps de l’armée du Rhin à Strasbourg au début de la Guerre franco-allemande de 1870, Léon Legouest assiste à la défaite de son armée, avant de se replier au camp de Chalons. Legouest est affecté par l’annexion de sa ville natale à l’Empire allemand. Souhaitant réformer l’administration des services de santé de l’armée,il entre au conseil de santé de l’armé en 1875, avant d’être promu Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur l’année suivante3. Nommé médecin inspecteur général du service de santé militaire en avril 1882, puis président du nouveau comité consultatif de santé, il œuvre ensuite sans relâche pour réorganiser les services de santé français. Léon Legouest décèdera à Paris, le 5 mars 1889.

Hommage posthume de sa ville natale, l’hôpital militaire de Metz avenue de plantière, porte son nom.

Distinctions

  • Croix de chevalier de la Légion d’Honneur le 12 février 1858.(Dossier Leonore LH/1559/13)
  • Officier de la Légion d’Honneur le 15 juillet 1859.(Dossier Leonore LH/1559/13)
  • Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur le 18 juillet 1876.(Dossier Leonore LH/1559/13)

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Antoine Léon Legouest est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Charles Monard (1795-1854) : Officier de santé français

Charles Monard (1795-1854) est un chirurgien militaire, administrateur des hospices civils de Metz sous la Monarchie de Juillet.

Biographie

Charles Monard naît le 15 février 1795 ( 27 pluviose an II ) à Metz. Il est le frère jumeau de Pascal Monard. Charles Monard commence une carrière militaire dans la Grande Armée en 18131. Une fois diplômé de la Faculté de Paris, Charles Monard est promu chirurgien militaire. Il participe à l’Expédition d’Espagne en avril 1823. Il prend part au siège d’Alger en 1830 avant d’être nommé médecin en chef provisoire de l’Armée d’Afrique1. Comme son frère, il devient membre correspondant de la Société d’histoire naturelle de la Moselle en 1836 alors qu’il est toujours en poste à Alger. Âgé de 49 ans, il fait valoir ses droits à la retraite en 1844. Charles Monard se retire dans sa ville natale, où il devient administrateur des Hospices civils. Il décède à Metz le 22 avril 18542. Hommage posthume de leur ville natale, une rue de Metz porte le nom des frères Monard à Metz.

Sources

Dr. Scoutetten, Éloges historiques de Charles Monard, Société des Sciences médicales, 1854.

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Charles Monard est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Pascal Monard (1795-1874) : Officier de santé français

Pascal Monard (1795-1874) est un chirurgien militaire et un botaniste français du Second Empire.

Biographie

Pascal Monard naît le 15 février 17951 à Metz. Il est le frère jumeau de Charles Monard. Pascal Monard commence une carrière militaire dans la Grande Armée le 16 mai 18132. Une fois diplômé de la Faculté de Paris, Pascal Monard est promu chirurgien aide-major en 1819. Il participe à l’Expédition d’Espagne en avril 1823, où il est nommé médecin-adjoint au quartier général. De retour en France, il est affecté à Lyon, Montmédy, puis Besançon. Il prend part ensuite au siège d’Alger en 1830 avant d’être nommé médecin ordinaire à l’Hôpital militaire d’Alger. Il y est nommé professeur en 18352. Passionné par la faune et la flore algérienne, il devient membre correspondant de la Société d’histoire naturelle de la Moselle en 1836. Il est promu Officier de la légion d’honneur le 20 avril 18393. Peu après, il est promu médecin en chef à l’hôpital de la salpêtrière à Alger. En janvier 1843, il est nommé médecin en chef à l’hôpital de Médéah, puis à celui du Dey à Alger. Médecin principal, il prend sa retraite en 1844 et se retire dans sa ville natale. Pascal Monard se consacre alors à la botanique. Il correspond avec de nombreuses sociétés savantes, la Société de médecine de Cadix, la Société botanique de France, la Société impériale et royale de géologie de Vienne2. Il est nommé président de la Société d’histoire naturelle en 1866 et le restera jusqu’à sa mort, le 4 février 1874. Il légua sa fortune et ses collections botaniques à la Société d’histoire naturelle de la Moselle4. Hommage posthume de leur ville natale, une rue de Metz porte le nom des frères Monard à Metz.

Sources

Bulletin de la Société d’histoire naturelle, Volumes 12 à 14, SHNM, Metz, 1875 (p.160).

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Pascal Monard  est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Wilhelm Rohr (1877-1930) : Officier supérieur allemand

Wilhelm Rohr (19 mai 1877 à Metz; † 8 mars 1930 à Lübeck) est un officier supérieur allemand, commandant du Sturm-Bataillon Nr.5 durant la Première Guerre mondiale.

Bibliographie

Wilhelm Martin Ernst Rohr naît le 19 mai 1877, à Metz, ville annexée à l’Empire allemand. Après sa scolarité à Karlsruhe et à Bensberg, Wilhelm Rohr intégre l’école militaire prussienne de Groß-Lichterfelde, dans la banlieue de Berlin. Il en sort sous-lieutenant en 1896 pour être affecté au 3e Magdeburger Infanterie-Regiment Nr. 66. De 1899 à 1903, Rohr est détaché comme formateur à l’école des sous-officiers de Potsdam. Il retouve ensuite son régiment, comme officier de compagnie, avant d’être promu Premierleutnant en 1906. En 1912, il est détaché comme formateur au 10e Rheinischen Infanterie-Regiment Nr. 161, près de Trèves, où il est promu capitaine. A sa demande, Rohr est muté au Garde-Schützen-Bataillon de Groß-Lichterfelde, où il commande une compagnie.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Wilhelm Rohr combat avec son unité dans l’Aisne, en Champagne et en Alsace, notamment au Hartmannswillerkopf. En 1915, le capitaine Rohr est transféré dans la nouvelle unité du Major Calsow, une unité de combat spéciale formée par le général Hans Gaede, et dotée de canons légers. Après des pertes importantes sur le front occidental, notamment dans les Vosges alsaciennes, l’unité est reformée à Kaiserstuhl. Rohr en prend le commandement le 8 septembre 1915. Il entraine alors le Sturm-Bataillon Nr.5 pour en faire une véritable unité d’élite. Faisant partie des troupes de choc, cette unité est dotée de mortiers de tranchée, de mitrailleuses MG08 et de lances-flammes, et ses hommes sont parmi les premiers à recevoir un casque en acier et des grenades offensives. Rohr élabore des tactiques offensives nouvelles, qu’il expérimente avec succès dans les Vosges dès l’automne 1915.

Mettant son expérience à profit, Rohr participe à l’offensive de Verdun en février 1916. Rattaché à la 5e armée allemande, le détachement de Rohr a ensuite pour mission de former les officiers d’infanterie au lancé de grenades. Dénommé officiellement Sturm-Bataillon Nr. 5 (Rohr) le 7 février 1917, le détachement de Rohr devient le 1er Sturm-Panzer-Kraftwagen-Abteilung en janvier 1918. Rohr est promu Major peu après. En octobre 1918, le commandant Rohr effectue une dernière mission à Spa, pour protéger l’Empereur Wilhelm II, avant que son bataillon ne soit dissous à Schwelm.

Après guerre, Rohr est versé dans le 29e Infanterie-Regiment en 1920. En 1921, au moment de la formation de la nouvelle Reichswehr, Rohr est mis en « Disposition « , avec le grade de lieutenant-colonel. L’armée allemande perdait ainsi un de ses meilleurs éléments. N’ayant plus de commandement effectif, Wilhelm Rohr se retira à Lübeck, où il décéda en 1930.

Sources

  • Hermann Cron: Geschichte des Deutschen Heeres im Weltkriege 1914–1918. Berlin, 1937.

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Paul Diou (1855-1914) : Général de brigade français

Paul Émile Diou (1855-1914)  est un général de brigade français de la IIIe République. Il est mort au champ d’honneur lors de l’offensive française d’août 1914 en Lorraine.

Biographie

Paul Émile Diou naît le 25 octobre 1855 à Saint-Julien-lès-Metz. Après la cession de la Moselle à l’Allemagne, il opte pour la nationalité française, et s’engage dans l’armée française. Il entre en 1873 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, et en ressort sous-lieutenant au 69e régiment d’infanterie en octobre 1875. Il est promu lieutenant dans le 110e régiment d’infanterie en 1880. L’année suivante, Diou est envoyé une première fois en Tunisie, puis y retourne en 1882. De retour en France, il est promu capitaine au 45e régiment d’infanterie en 1885. Détaché, le capitaine Diou enseigne à l’École spéciale militaire, avant d’être affecté au 69e régiment d’infanterie.

Nommé chef de bataillon au 4e régiment de Tirailleurs algériens en décembre 1895, le major Diou est envoyé en Tunisie, où il reste jusqu’en novembre 1900. Pour son action, il reçoit la Médaille coloniale, puis la Légion d’honneur le 29 décembre 1896. Le 7 novembre 1900, il est envoyé avec le corps expéditionnaire en Indochine, au Tonkin en guerre. Il retourne en Tunisie en octobre 1901. Là, il est promu lieutenant-colonel en 1903. Affecté d’abord au 121e régiment d’infanterie, Diou est affecté en 1906 au 2e régiment de Tirailleurs algériens, stationné en Algérie. Il participe à des opérations de pacifications au Maroc, et dans le Sahara. Le lieutenant-colonel Diou est cité en 1908 pour son action à Casablanca, avant d’être affecté au 86e régiment d’infanterie.

Paul Diou est promu colonel en février 1908 et nommé commandant du 81e régiment d’infanterie. Pour son action, il est promu officier de la Légion d’honneur le 12 juillet 1910. En juin 1912, il est nommé commandant par intérim de la 63e brigade d’infanterie à Narbonne. Il est promu général de brigade le 21 décembre 1912.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le général Diou commande toujours la 63e brigade d’infanterie. Lors de l’offensive française en Lorraine, le 20 août 1914, Paul Émile Diou est grièvement blessé dans la région de Morhange. Il décèdera trois jours plus tard, à Dieuze en Moselle.

Une plaque commémorative est apposée sur sa maison natale à Saint-Julien-lès-Metz. L’un des forts de Metz, sur le mont Saint-Quentin, porte aujourd’hui son nom.

Sources

  • Dossier LH/779/55, Archives nationales

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Paul Diou est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Ferdinand de Parseval (1791-1854) : Général de brigade bavarois

Ferdinand von Parseval (1791-1854)  est un général de cavalerie bavarois.

Biographie

Fils de Philbert Marie César de Parseval (1765-1796), capitaine d’artillerie à Metz, et de Thérèse de Bergh, Ferdinand Alexandre Louis de Parseval naît à Metz le 27 février 1791. Suivant l’exemple de son père, devenu chambellan du roi Frédéric-Guillaume II de Prusse après avoir émigré, le jeune Ferdinand de Parseval se met au service du roi de Bavière Maximilien Ier.

Parseval est d’abord affecté au 1er régiment de Uhlans bavarois. En 1819, il est affecté ensuite au 3e régiment de chevaux-légers bavarois, où il est promu Major en 1827. Pour ses services, Ferdinand von Parseval reçoit, en 1838, la Croix de 3e classe de l’Ordre de Saint-Stanislas de Russie. Promu Oberstlieutenant en 1841, Parseval est affecté dans le 2e régiment d’infanterie Kronprinz, puis dans le 3e régiment Prinz Karl. Ferdinand von Parseval sert ensuite au 1er régiment de Cuirassiers Prinz Karl von Bayern, où il est promu Oberst en 1842 et enfin « Generalmajor und Brigadier der Kavallerie » en 1848.

Ferdinand de Parseval conservera le commandement de la 1ère brigade de cavalerie jusqu’à la fin de sa carrière. Pensionné à partir de 1852, Ferdinand von Parseval fut élevé au grade de Commandeur de l’Ordre de l’Aigle rouge de Prusse.

Marié à Paris en 1821 avec l’irlandaise Fanny O’Hegerty, Ferdinand von Parseval décède le 13 novembre 1854 à Erlangen, en Bavière.

Sources

  • Borel D’Hauterive: Annuaire de la Noblesse de France, vol.56, 1900.
  • (s.n.): Armee-Befehl, Bayern Armee, Munich, 1816-1855.

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Ferdinand de Parseval est un officier bavarois, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Alfred Coupillaud (1844-1925) : Général de division français

Alfred Céléstin Coupillaud (1844-1925)  est un général de division français de la IIIe République.

Biographie

Alfred Céléstin Coupillaud naît à Metz le 21 septembre 1844. Il prépare l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en novembre 1863 et en sort sous-lieutenant en 1865 au 99e régiment d’infanterie d’Aix-en-Provence. Lorsque la Guerre franco-prussienne de 1870 éclate, il se bat en Alsace près de Colmar, puis à Strasbourg, où il est fait prisonnier le 28 septembre 1870. De retour en France en 1871, Coupillaud rejoint le 84e régiment d’infanterie à Montpellier.

Le 24 juin 1872, il opte sans surprise pour la nationalité française. En mai 1873, il est promu capitaine et détaché dans une école militaire, puis à l’arsenal de Douai. Détaché dans une brigade topographique, Coupillaud part en Algérie en octobre 1883. De retour en mars 1884, Coupillaud est détaché à l’état-major général, où il fait différentes études pour l’armée. En 1888, il est affecté au 78e régiment d’infanterie. Nommé lieutenant-colonel en 1892, Coupillaud est alors affecté au 4e régiment d’infanterie. En 1897, il est promu au grade de colonel au 85e régiment d’infanterie.

Promu général de brigade en décembre 1901, Coupillaud prend le commandement de la 44e brigade d’infanterie à Quimper. En 1902, il est nommé gouverneur de Dunkerque. Le 30 juin 1906, Alfred Coupillaud est promu général de division et reçoit le commandement de la 33e division d’infanterie. En 1909, Coupillaud fait valoir ses droits à la retraite.

Mais en août 1914, il est rappelé à l’activité, comme « Inspecteur général des services de ravitaillement et des transports » de la place de Paris. Âgé de 70 ans, il est enfin relevé de ses fonctions le 27 novembre 1915, après une carrière militaire bien remplie. Le général Coupillaud décédera dix ans plus tard à Saint-Servan, le 28 septembre 1925.

Titres et décorations

  • Chevalier de la Légion d’honneur, le 5 juillet 1887.
  • Officier de la Légion d’honneur, le 11 juillet 1901.
  • Commandeur de la Légion d’honneur, le 10 juillet 1907.

Sources

  • Dossier de la légion d’honneur: Cote LH/608/62, Archives nationales de Paris.

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Alfred Coupillaud est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joseph de Jobal (1746-1831) : Général de division français

Joseph de Jobal (1746 – 1831)  est un général français de la Restauration.

Biographie

Joseph François Louis, Comte de Jobal, naît à Metz le 26 mars 1746. Fils de Louis Jobal, seigneur de Vernéville, président à mortier du Parlement de Metz, le jeune Joseph s’engage dans l’armée du Roi alors que la Guerre de Sept Ans s’achève. Avant la Révolution française, il sert dans les Chasseurs des Trois-Évêchés avec le grade de colonel.

Attaché aux valeurs de l’Ancien régime, Joseph de Jobal émigre en 1792. Il rejoint l’armée contre-révolutionnaire de Condé. Peu après, il devient officier d’ordonnance du duc de Berry Charles Ferdinand d’Artois.

Promu Grand croix de Saint-Louis le 31 août 1814, au moment de la première Restauration, Joseph de Jobal est promu lieutenant-général le 2 mars 1815. Élu député de la Moselle en août 1815, il siège dans la majorité de la « Chambre introuvable ». Le 15 décembre 1815, Louis XVIII élève Joseph de Jobal à la dignité de comte et le nomme lieutenant-général, Major des gardes du corps du roi.

Joseph de Jobal reçoit la Légion d’honneur le 3 juin 1820. Il fait valoir ses droits à la retraite, comme général de division, le 28 novembre 1821. Le comte Joseph François Louis de Jobal décédera à Metz le 11 avril 1831.

Sources

  • Archives Nationales, Base Leonore, dossier L1367036
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny: Dictionnaire des Parlementaires français de 1789 à 1889, Ed. Bourlonton, Paris, 1889.

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Joseph de Jobal est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Pierre de Lacombe (1868-1933) : Général de brigade français

Pierre de Lacombe (1868-1933) est un général français, colonel d’artillerie durant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Fils d’un capitaine d’artillerie détaché à l’École d’Application de l’Artillerie et du Génie de Metz, Pierre Gaston de Lacombe naît à Metz le 8 mai 1868. Son père opte, en son nom, pour la nationalité française, le 4 mai 1872. Pierre de Lacombe réussit polytechnique en 1888. Élève de l’École d’Application de l’Artillerie et du Génie en 1889, il est affecté au 11ème Régiment d’artillerie avec le grade de lieutenant en second, en octobre 1890. Promu premier lieutenant en octobre 1893, il est affecté au 37ème Régiment d’artillerie. En 1896, Pierre de Lacombe est affecté à l’état-major, où il passe capitaine en second en mars 1897. De 1904 à 1907, Lacombe sert dans le 5ème Régiment d’artillerie, où il est promu Capitaine en premier. Affecté au 30e Régiment d’artillerie, Pierre Lacombe reçoit la Légion d’Honneur en juillet 1909, avant d’être nommé chef d’escadron en septembre 1910. En 1912, il est affecté à l’Etat-major de l’Armée, où il sert toujours lorsque la Première Guerre mondiale éclate.

Pierre de Lacombe passe lieutenant-colonel en novembre 1914. Il est affecté au 11e Régiment d’artillerie en juillet 1916, puis au 53e Régiment d’artillerie, où il est promu colonel en janvier 1917. Sa conduite au front lui vaut une nouvelle promotion dans la légion d’honneur le 30 septembre 1918. Après la guerre, Pierre de Lacombe fait partie de l’armée d’occupation à Wiesbaden, avant de tenir garnison à Caen. Enfin, en 1925, Lacombe est promu général de brigade. Peu après sa promotion, il demande à être retiré des cadres d’active.
Pierre de Lacombe s’éteindra le 5 mai 1933, à Paris.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d’Honneur (décret du 11/07/1909)
  • Officier de la Légion d’Honneur (arrêté du 30/09/1918)
  • Croix de guerre française et italienne (1918);
  • Chevalier de l’ordre militaire de Savoie (1918) ;

Sources

  • Dossier Légion d’Honneur : Cote LH/1425/19

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Pierre de Lacombe est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Karl Braun (1885-1945) : Officier allemand de la Luftstreitkräfte

Karl Braun (1885-1945) est un pilote allemand de la Première Guerre mondiale, pionnier de l’aviation militaire allemande.

Biographie

Karl Braun naît le 17 mars 1885 à Metz, en Lorraine annexée. Karl Braun s’engage très jeune dans l’armée impériale. Il sert dans le 9e Dragoner-Regiment, de la 33e Kavallerie-Brigade stationnée à Metz. Ayant assisté aux premiers vols d’essai militaires à Metz-Frescaty, Karl Braun décide de devenir pilote. Le 25 janvier 1912, il passe son brevet de pilote à Döberitz, sur un monoplan Etrich Taube. Braun reçoit alors la licence n°155 du Deutscher Luftfahrtverband , l’association allemande du transport aérien, faisant de lui un « Alte Adler« , un pionnier de l’aviation militaire allemande.

Pendant la Première Guerre mondiale, Karl Braun intègre le Flieger-Bataillon Nr. 4 de la Luftstreitkräfte, une unité aérienne stationnée à Metz, Strasbourg et Fribourg en Brisgau. Karl Braun sert comme officier pilote durant toute la Première Guerre mondiale. Il s’éteindra en 1945, à l’âge de 60 ans.

Sources

  • Heinz J. Nowarra: 50 Jahre Deutsche Luftwaffe 1910-1915, vol. 1, Eigenverlag des Verfassers, 1961
  • Peter Supf: Das Buch der deutschen Fluggeschichte, Hermann Klemm AG, Berlin , 1935 (p.496)

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Karl Braun est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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René Darbois (1923-1955): Officier de l’Armée de l’air

René Darbois (1923-1955) est un aviateur de la Seconde Guerre mondiale. Il est l’un des rares pilotes de chasse à avoir volé sur Messerschmitt et sur Spitfire pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

René Pierre Darbois naît à Metz, le 23 octobre 1923. Comme de nombreux «Malgré-nous» mosellans, Darbois est contraint de s’engager dans l’armée allemande. Il choisit la Luftwaffe pour éviter d’être incorporé dans la Waffen-SS ou envoyé directement sur le front de l’Est.

René Darbois termine sa formation de pilote de chasse le 26 juin 1944. Il est affecté provisoirement à Maniago dans la Jagdgeschwader 54. Darbois reçoit son affectation définitive dans le 3e groupe du Jagdgeschwader 4 (III/JG4). Ce groupe du 4ème escadron de chasseurs, qui vient d’être formé le 12 juillet 1944 à partir d’éléments du Jagdgeschwader 1, est aussi basé en Italie. Le 25 juillet 1944, René Darbois reçoit l’ordre de convoyer son Messerschmitt Bf 109 de Maniago à Ghedia, où se trouve l’escadrille I / JG 77. Alors qu’il vole en formation avec 15 autres Messerschmitt, René Darbois feint un incident pour s’éloigner de ses coéquipiers. Il prend alors de l’altitude à 8000 m, puis vire au sud vers Naples, derrière les lignes Alliées. A court de carburant, Darbois atterrit finalement sur l’aérodrome de Santa Maria, au nord de Naples, à la grande surprise des soldats du 72e Escadron de liaison de l’US air force. Ayant rejoint les forces alliées, Darbois termine la guerre au-dessus de l’Allemagne, sur un Spitfire V au sein du groupe de Chasse 1/3 Corse.

Après la guerre, Darbois poursuit sa carrière dans l’Armée de l’air française, où il devient pilote d’hélicoptère en Indochine. Après avoir servi à Dien Bien Phu, le capitaine Darbois est fait Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 21 décembre 1954. René Darbois décédera à Etampes, le 19 février 1955.

Le Bf 109 G-6 de René Darbois, en parfait état, est aujourd’hui exposé au Smithsonian National Air and Space Museum de Washington.

Sources

  • Dossier Archives nationales (cote 19800035/137/17288 )
  • Le Fana de l’Aviation, n° 369, Août 2000.

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René Darbois est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Friedrich Marnet (1882 – 1915) : Officier allemand de la Luftstreitkräfte

Friedrich Marnet (1882 – 1915)  est un pilote allemand de la Première Guerre mondiale. Il fut l’un des premiers aviateurs de la Luftstreitkräfte.

Biographie

Friedrich Marnet naît le 22 janvier 1882 à Metz, en Moselle, première place forte de l’Empire allemand. Après avoir quitté l’école, Marnet s’engage dans la Deutsches Heer comme Fahnenjunker en 1902. Il est promu Leutnant le 9 mars 1903 au Königlich Bayerisches Infanterie-Regiment Nr. 4, stationné à Metz. Le 7 mars 1912, Marnet est promu Oberleutnant. Il assiste à des vols de démonstration à Metz-Frescaty, qui le poussent à devenir aviateur. Il suit alors une formation pour devenir pilote du 1er juillet au 30 août 1913.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate le 4 août 1914, Marnet est toujours dans son régiment, chef de peloton de la première compagnie de l’Ersatz-Bataillon 8. Mais à sa demande, il est finalement transféré à la Feldflieger-Abteilung 1b le 5 mai 1915. Le 4 juin 1915, Marnet suit une formation complémentaire au vol d’observation à Schleißheim. Le 16 juillet 1915, Friedrich Marnet est affecté à la Feldflieger-Abteilung 8b. Peu après, le 9 août 1915, il est promu Hauptmann. Le 21 août 1915, il est affecté la Feldflieger-Abteilung 6b, alors basée près de Bühl.

Le 3 octobre 1915, le capitaine Marnet a pour mission de se rendre à Strasbourg avec son Gotha G.I, un bombardier lourd biplan. Égaré, il décide avec son navigateur et son mécanicien de se poser dans un champ fraîchement labouré, afin de refaire le point. En se posant l’avion percute violemment le sol, et se retourne, tuant sur le coup Marnet et blessant mortellement son navigateur. Friedrich Marnet fut enterré avec les honneurs militaires. Sa tombe est aujourd’hui au cimetière Waldfriedhof de Munich.

Etats de services

  • Leutnant (Patent No.62) : 9 mars 1903
  • Oberleutnant (Patent No.76) : 7 mars 1912
  • Hauptmann : 9 août 1915

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Friedrich Marnet est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joachim von der Lieth-Thomsen (1896-1918) : Officier allemand de la Kaiserliche Marine

Joachim von der Lieth-Thomsen (1896-1918) était un officier de la Kaiserliche Marine durant la Première guerre mondiale. Il était le fils du général Hermann von der Lieth-Thomsen.

Biographie

Joachim von der Lieth-Thomsen naît le 8 avril 1896, à Metz, où son père, le futur « General der Flieger » Hermann von der Lieth-Thomsen, est en garnison. A peine sa scolarité terminée, le jeune Joachim s’engage dans l’armée impériale. Le fils du chef du personnel de la Luftstreitkräfte, ne pouvait choisir qu’une carrière militaire.

Après sa formation d’officier, Joachim Thomsen est promu Leutnant zur See. Lors d’une mission au-dessus de l’estuaire de la Tamise le 9 juillet 1917, alors qu’il vole en dirigeable avec Wilhelm Löwes, Joachim von der Lieth-Thomsen est abattu par un navire britannique. Fait prisonnier, Joachim Thomsen meurt des suites de ses blessures le 19 novembre 1918, à l’Hôpital de Dartford. Il repose au cimetière de Channock Chase en Grande-Bretagne.

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Joachim von der Lieth-Thomsen est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky (1895-1956) : Officier de marine allemand

Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky (1895-1956) est un Capitaine de vaisseau allemand de la seconde guerre mondiale.

Biographie

Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky naît à Montigny-lès-metz, en Moselle, le 7 juillet 1895.
Rien ne le destine à une carrière dans la marine. Pourtant, il s’engage en 1914 dans la Kaiserliche Marine. Peu après, la Première guerre mondiale éclate. Il sert durant toute la guerre dans la marine impériale allemande. Officier de la Kriegsmarine à la division centrale du chantier naval de Wilhelmshaven, Lilienhoff-Zwowitzky participe a différents projets sur le chantier naval de juin 1934 à septembre 1941.

Promu Capitaine de frégate, Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky  est affecté à l’état-major du chantier naval de Wilhelmshaven. Il y est affecté de novembre 1941 à mars 1942.
Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky est nommé Kommandeur de la 16e Schiffsstammabteilung, basée à Bergen op Zoom en Hollande, de mars 1942 à janvier 1943. En février 1943, Lilienhoff-Zwowitzky est nommé commandant du port de Bizerte, en Tunisie. Les américains ayant repris le port le 7 mai 1943, Lilienhoff-Zwowitzky est affecté, comme officier de liaison, à l’Etat-major de la marine italienne à Gênes. Après l’armistice de Cassibile signé le 7 septembre par les Italiens et les Alliés, Lilienhoff-Zwowitzky est nommé commandant du secteur maritime de Gênes. Il y assure son commandement jusqu’en mai 1944.

Les Alliés ayant débarqués en Italie, l’armée allemande est contrainte de se replier. Von Lilienhoff-Zwowitzky est alors affecté à l’ Oberkommando der Wehrmacht (OKW), où il est nommé Chef der Wehrmachtsordnungstruppen en juin 1944. Promu Capitaine de vaisseau le 1er janvier 1945, Lilienhoff-Zwowitzky restera à son poste jusqu’en mai 1945.

Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky décédera le 24 décembre 1956.

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Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Friedrich Blaul (1889-1947) : Generalstabsarzt allemand

Friedrich Blaul (1889-1947) est un Generalstabsarzt allemand de la Seconde guerre mondiale.

Biographie

Le général Friedrich Blaul naît à Metz, en Moselle, le 20 novembre 1889, pendant la première annexion. Fritz Blaul s’engage le 8 août 1914 pour défendre son pays.  « Unterarzt der Reserve » le 10 octobre 1914, il est promu « Assistenzarzt der Reserve » le 27 mars 1915. Il devient officier d’active le 19 mai 1915. Le 29 janvier 1917, il est promu « Oberarzt« , médecin militaire.

Après la guerre, Blaul poursuit sa carrière dans les services de santé de l’armée allemande. Il est promu « Stabsarzt« , équivalent au grade de capitaine, le 1er mars 1922. Friedrich Blaul est transféré dans les services de santé de la Luftwaffe le 1er avril 1938. A la veille de la Seconde guerre mondiale, Blaul est promu « Oberstarzt« , colonel, le 1er février 1939. Dès le 1er août 1939, il passe « Generalarzt« , équivalent au grade de général dans les services de santé. Le 1er août 1941, Blaul est promu « Generalstabsarzt« , équivalent au grade de général de division dans les services de santé.

Le 31 juillet 1942, Blaul quitte les services de santé de la Luftflotte 4 pour la réserve, où il conserve cependant des fonctions. En mai 1943, il reprend du service à l’hôpital militaire d’Ebersteinburg, puis au sanatorium de la Luftwaffe à Bad Schachen d’avril 1944 à mai 1945.

Friedrich Blaul décédera le 3 octobre 1947 à Linden, en Allemagne.

Décorations

  • Eisernes Kreuz 1914 2e et 1ère classes
  • Königlich Bayerischer Militär-Verdienstorden, mit Schwertern,  4e classe.
  • Königlich Bayerischer Militär-Sanitätsorden, 2e classe.
  • k.u.k. Österr. Ehrenzeichen vom Roten Kreuz, 2e classe.
  • Verwundetenabzeichen, 1918 en bronze.
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung, 4e à 1ère classes.

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Friedrich Blaul est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Hans-Henning von Fölkersamb (1889-1984) : Général de brigade allemand.

Hans-Henning von Fölkersamb (1889-1984) est un général allemand de la Seconde guerre mondiale.

Biographie

Hans-Henning von Fölkersamb naît le 25 novembre 1889 à Metz, la plus grande place forte du Reich allemand.  Le baron von Fölkersamb s’engage à 19 ans dans l’armée impériale, le 24 mars 1909. Il est versé, comme officier d’ordonnance, dans le 10e Lothringisches Infanterie-Regiment Nr. 174. Fölkersamb est chargé des transmissions avec l’état-major de Metz jusqu’en novembre 1913. Le 20 novembre 1913, il est transféré dans le 114e Infanterie-Regiment, où il fera fonction d’officier d’ordonnance, puis officier de discipline et enfin officier de bataillon à la veille de la Première guerre mondiale. Blessé le 9 octobre 1914, il est hospitalisé jusqu’en décembre 1914. Le 15 décembre 1914, von Fölkersamb est envoyé dans un centre de formation. Le 12 février 1915, il est nommé chef de compagnie dans le 114e Infanterie-Regiment.

De nouveau blessé le 9 mai 1915, Fölkersamb est hospitalisé jusqu’en août 1915. Von Fölkersamb est promu Oberleutnant le 18 juin 1915 alors qu’il est hospitalisé. Du 1er septembre 1915 au 1er février 1916, il commande de nouveau une compagnie dans son régiment. Von Fölkersamb est détaché en février 1916 dans un centre de formation de la 28e Reserve-Division. Le 3 juillet 1916, Von Fölkersamb est affecté à la direction des chemins de fer à Brest-Litovsk. Le 1er novembre 1916, il est affecté à la direction des chemins de fer à Lille jusqu’en décembre 1916. De janvier à juin 1917, Von Fölkersamb est chargé de la logistique par le haut commandement. Il est affecté ensuite dans le groupe d’armé autrichien de Böhm-Ermolli, avant d’être envoyé en mission d’inspection en Turquie. Le 1er avril 1918, Von Fölkersamb fait fonction de conseiller dans l’Etat-major d’August von Mackensen à Bucarest avant de tomber sérieusement malade. Il est alors hospitalisé jusqu’en août 1918, non sans avoir été promu Hauptmann en juin 1918. En septembre 1918, Von Fölkersamb est affecté comme officier de liaison au commandement des chemins de fer Austro-Hongrois, où il reste jusqu’au 14 novembre 1918. Il sert alors à l’Etat-major de Mackensen dans les Balkans, jusqu’en décembre 1918. De retour en Allemagne, le capitaine von Fölkersamb est nommé chef de bataillon dans le 174e Infanterie-Regiment. Profondément affecté par la défaite de l’Allemagne impériale, Hans-Henning von Fölkersamb quitte l’armée le 24 mai 1919.

Il ne réintègre l’armée qu’en 1934. Von Fölkersamb est affecté dans la Luftwaffe, comme officier de renseignement  à Münster. Il y reste jusqu’en mars 1935. Il est affecté ensuite au commandement de la 4e Luftwaffendivision, toujours comme officier de renseignement. Il est promu Major le 1er aôut 1935. Le 31 mars 1938, von Fölkersamb est affecté ensuite à l’Etat-major de la VIe Luftwaffendivision à Münster. Il est promu Oberstleutnant le 1er avril 1939. Promu Oberst le 1er décembre 1941, Von Fölkersamb est affecté à l’Etat-major de la IIe Luftwaffendivision dans les services du renseignement. Le 22 novembre 1942, von Fölkersamb est nommé responsable du support logistique pour les fronts occidental et oriental. Hans-Henning von Fölkersamb est promu Generalmajor le 1er avril 1944. En juin 1944, il prend de nouvelles fonctions au sein  de la Luftwaffe, avant d’être placé dans la Führer-Reserve le 20 novembre 1944. Ayant fait valoir ses droits à  la retraite le 30 avril 1945, il est fait prisonnier le 7 mai 1945, avant d’être libéré le jour même.

Le baron Hans-Henning von Fölkersamb décédera le 5 janvier 1984 à Tutzing, en
Haute-Bavière.

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Ernst Wieblitz (1883-1973) : Officier de marine allemand.

Ernst Wieblitz (1883-1973) est un officier de marine, capitaine de corvette pendant la Première Guerre mondiale. Il était officier sur le SMS-Dresden, sabordé en mars 1915.

Biographie

Ernst Wieblitz naît à Metz, en Lorraine, le 2 août 1883. Fils d’un médecin militaire, il se destine très tôt à la carrière des armes. Aussitôt sa scolarité terminée, Wieblitz s’engage dans la marine impériale, comme cadet, en avril 1901. Il commence sa formation sur le navire-école « Charlotte » naviguant de la mer Baltique à la Méditerranée. Après avoir fréquenté l’Académie navale de Kiel, Wieblitz sert en qualité d’Enseigne sur le SMS Bismarck, où il est promu Leutnant zu See le 29 septembre 1904. Promu Oberleutnant le 27 avril 1907, il sert comme officier de navigation sur la canonnière SMS-Luchs de 1910 à 1912. Le 19 septembre 1912, Ernst Wieblitz est promu Kapitänleutnant, avant d’être affecté sur le SMS-Königsberg, puis sur le SMS-Moltke, un croiseur de bataille. Le 26 décembre 1913, Wieblitz est affecté sur le SMS-Dresden, un croiseur léger commandé par le capitaine Köhler.

Wieblitz sert toujours à bord du SMS-Dresden au début de la Première guerre mondiale, mais sous les ordres du capitaine Fritz Lüdecke. Son navire est engagé dans la Bataille de Coronel le 1er novembre 1914. Pour sa conduite sous le feu de l’ennemi, Wieblitz reçoit la Croix de fer, 2e classe le 13 novembre 1914. Son navire est engagé ensuite dans la désastreuse Bataille des Falklands le 8 décembre 1914. Grâce à sa vitesse, le SMS-Dresden est le seul navire rescapé. La marine britannique lui donnant la chasse, le SMS-Dresden retourne au Cap Horn, cherchant refuge dans les chenaux du Chili. Il est ainsi recherché sans succès par la Royal Navy, jusqu’en mars 1915. Le 8 mars 1915, le SMS Dresden jette l’ancre au large de Mas-a-Tierra, l’Île Robinson Crusoe, à cause d’une avarie moteur.

Six jours plus tard, il est découvert par les navires britanniques, qui engage aussitôt le combat, le 14 mars 1915. Au cours du combat naval, Ernst Wieblitz reçoit un éclat d’obus qui lui fracasse la jambe droite. Après quelques tirs, le capitaine Lüdecke fait hisser le pavillon blanc et envoie parlementer Wilhelm Canaris, alors jeune lieutenant. Alors que le SMS-Dresden se saborde, les marins allemands sont recueillis par le croiseur auxiliaire « Orama » qui les ramène à l’hôpital de Valparaiso. Ernst Wieblitz est amputé avant d’être conduit en captivité. Après la défaite de novembre 1918, l’Allemagne lui décerne la croix de fer 1ère classe, le 23 septembre 1919.

Ernst Wieblitz ne rentre en Allemagne qu’en janvier 1920. Démobilisé en mars 1920 avec le grade de Korvettenkapitän, Ernst Wieblitz rentre dans la vie civile. Alors qu’il travaille pour le bureau principal de l’Association pour les Allemands à l’étranger, il épouse une germano-chilienne, avec qui il aura cinq enfants. Dans la « Deutschen Erdöl A.G », Wieblitz organise le service d’aide sociale, qu’il dirige jusqu’à la prise du pouvoir par les nazis. Il prend en 1933 la direction de la division des véhicules automobiles de cette société, poste qu’il occupera pendant toute la guerre. En 1947, Wieblitz est transféré à la Direction de l’industrie houillère en Saxe, où il travaille jusqu’en 1949. En tant que retraité, il s’installe à Kassel, où il décédera le 3 janvier 1973.

Distinctions

  • Eisernes Kreuz, Ière classe: 23 septembre 1919.
  • Eisernes Kreuz, IIe classe: 13 novembre 1914

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Ernst Wieblitz est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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André Burthe d’Annelet (1772-1830) : général de du Premier Empire.

André Burthe d’Annelet, baron de l’Empire, (1772 – 1830)  est un général de brigade du Premier Empire.

Biographie

André Burthe naît à Metz le 8 décembre 1772. Il fait une brillante carrière militaire. Il porte au premier consul les drapeaux pris à l’ennemi le 4 juin 1800, sert en Suisse, en Italie, en Batavie, en Hollande, à Hanovre, à Austerlitz, en Espagne comme colonel au 4e régiment de hussards, puis en Russie et en Belgique. Aide de camp de Masséna, il fut promu général de cavalerie le 30 décembre 1810.

André Burthe d’Annelet décéda le 2 avril 1830, à Paris.

Distinctions

Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l’Arc de triomphe de l’Étoile. Le sien est inscrit au côté nord.

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André Burthe d’Annelet est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Louis Joseph Grandeau (1761 – 1832) : général de la Révolution française et du Premier Empire.

Louis Joseph Grandeau (1761 – 1832) est un général de la Révolution française et du Premier Empire. Général de division, puis Lieutenant-général, il porta le titre de baron d’Abancourt.

Biographie

Louis Joseph Grandeau naît à Metz, en Moselle, le samedi 5 décembre 1761. Il est le fils légitime de Henri Claude Grandeau, lieutenant au régiment d’Orléans-Cavalerie et d’Anne Marguerite de Verpy.

Grandeau commence très jeune une brillante carrière militaire. Profitant de la Révolution française, Louis Grandeau devient officier en 1789 à Paris. De 1792 à 1803, il fera la plupart des campagnes militaires. Tout d’abord sous-lieutenant dans la Garde nationale de Paris, le 6 novembre 1789, Grandeau est promu lieutenant le 28 août 1791. Il passe capitaine le 7 octobre 1793 avant d’être affecté à l’état-major du général Lefèbvre en 1794. Il est nommé chef de bataillon le 17 avril 1795, puis chef de brigade le 10 juillet 1799.

De 1803 à 1805, il sert dans l’Armée des côtes de l’Océan. Le colonel Grandeau est affecté avec son régiment au camp de Bruges en 1803, pour y être promu Général de brigade le 29 août de la même année. Il sera affecté au camp de Bruges jusqu’au 24 septembre 1805. Nommé commandant de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du corps de la Grande Armée, le 24 septembre 1805, il commande cette brigade jusqu’au 1er avril 1807. Le 1er avril 1807, Grandeau prend le commandement de la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée, puis à partir du 12 octobre 1808, de l’Armée d’Allemagne. Il du 1er avril 1807 au 30 mars 1809. En 1808, le général Grandeau se distingue particulièrement à la bataille d’Auerstadt, en appuyant la prise du plateau d’Eckartsberg dans un combat près du bois, où, à la tête des troupes sous ses ordres, il soutient vaillamment les attaques de l’ennemi.

Le 30 mars 1809, le général Grandeau est nommé commandant de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée, fonction qu’il assume jusqu’au 1er avril 1811. Il prend ensuite le commandement de la 1ère brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée du 1er avril 1811 au 18 juin 1811. A partir du 18 juin 1811 et jusqu’au 24 août 1812, le général Grandeau commande la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée. Il sert alors avec son régiment dans la Grande Armée, en Russie. Grandeau se distingue à la bataille de Smolensk, où sa conduite exemplaire lui valut le grade de général de division le 24 août 1812.

Le général Grandeau est nommé gouverneur de la place de Smolensk, en Russie, du 24 août 1812 au 10 février 1813, puis gouverneur de Stettin du 10 février 1813 au 16 février 1813. Il commande alors la 31e division du 11e corps de la Grande Armée, mais doit bientôt quitter son poste pour raison de santé. En 1813, après la retraite de Moscou, le général Grandeau d’Abancourt se replie avec ses hommes sur Stettin. Il y forme une garnison de 9 000 hommes, y repoussant constamment les attaques dirigées contre cette place, durant la campagne de 1813. malgré ses efforts, il est fait prisonnier de guerre, le 5 décembre 1813.

Rentré en France de captivité le 9 juin 1814, il est mis en disponibilité. Le 1er septembre 1814, Grandeau reprend du service actif dans les départements des Côtes-du-Nord et du Finistère, où il commande la 2e subdivision de la 13e division militaire. Pendant l’épisode des Cent-Jours, le 31 mars 1815, Grandeau est mis en disponibilité jusqu’au 8 juin 1815. A cette date, Grandeau est nommé commandant de la place de Besançon (Doubs), poste qu’il occupera jusqu’au 11 août 1815.

Avec la Restauration, le général Grandeau est nommé Inspecteur général d’Infanterie dans la 13e division militaire à partir du 30 octobre 1816, fonction qu’il assume jusqu’au 31 décembre 1816. Du 1er juillet 1818 au 30 décembre 1818, il est nommé Inspecteur général d’Infanterie dans les 13e et 14e divisions militaires. Promu au grade de Lieutenant-général, Grandeau sert toujours en qualité d’inspecteur général de l’infanterie, du 30 décembre 1818 au 1er janvier 1820.

Mis en disponibilité au 1er janvier 1820, Grandeau est admis en retraite le 17 mars 1825. Après la Révolution de 1830, Grandeau est placé par Louis-Philippe dans le cadre de la section de réserve de l’état-major, le 7 février 1831. Louis Joseph Grandeau décédera un peu plus tard à Paris, le vendredi 30 mars 1832, à l’âge de 70 ans.

Etat des services

  • Lieutenant dans la Garde nationale de Paris, 6 novembre 1789.
  • Lieutenant, 28 août 1791.
  • Capitaine, 7 octobre 1793.
  • Capitaine à l’état-major du général Lefèbvre (1794)
  • Chef de bataillon, 17 avril 1795.
  • Chef de brigade, 10 juillet 1799.
  • Général de brigade, 29 août 1803.
  • Commandant de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du corps de la Grande Armée du 24 septembre 1805 au 1er avril 1807.
  • Commandant de la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée puis du 12 octobre 1808 de l’Armée d’Allemagne du 1er avril 1807 au 30 mars 1809.
  • Commandant de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée du 30 mars 1809 au 1er avril 1811.
  • Commandant de la 1ère brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée du 1er avril 1811 au 18 juin 1811.
  • Commandant de la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du 3e corps de la Grande Armée du 18 juin 1811 au 24 août 1812.
  • Général de division, 24 août 1812.
  • Gouverneur de la place de Smolensk, en Russie, du 24 août 1812 au 10 février 1812.
  • Gouverneur de Stettin du 10 février 1813 au 16 février 1813, et, commandant de la 31e division du 11e corps de la Grande Armée.
  • Commandant de la 2e subdivision (départements des Côtes-du-Nord et du Finistère) de la 13e division militaire du 1er octobre 1814 au 31 mars 1815.
  • Commandant de la place de Besançon (Doubs) du 8 juin 1815 au 11 août 1815.
  • Inspecteur général d’Infanterie dans la 13e division militaire du 30 octobre 1816 au 31 décembre 1816.
  • Inspecteur général d’Infanterie dans les 13e et 14e divisions militaires du 1er juillet 1818 au 30 décembre 1818.
  • Lieutenant-général, employé en qualité d’inspecteur général de l’infanterie, du 30 décembre 1818 au 1er janvier 1820 en 1819.

Décorations et titres

  • Membre (Commandant) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804)
  • Grand Officier de la Légion d’honneur par ordonnance du 23 août 1814
  • Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 8 juillet 1814 .
  • Décoration de l’ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière .
  • Baron de l’Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808.

Sources

  • Archives Nationales, Base Leonore, dossier L1187002

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Louis Joseph Grandeau est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean Baptiste Watrin (1773-1804) : officier de cavalerie du Premier Empire.

Jean Baptiste Watrin (1773 – 1804) est un officier de cavalerie du Premier Empire. Officier des Dragons, il reçut la croix de la Légion d’honneur le 26 frimaire de l’an XII.

Biographie

Jean Baptiste Watrin naît à Metz en Moselle le 24 avril 1773. A 18 ans, Watrin s’engage dans le 3e régiment de chasseurs à cheval le 15 février 1792. Le 22 mars 1793, il est affecté au 18e régiment de chasseurs à cheval. Il fera toutes les campagne de la Révolution française jusqu’en 1801. Comte-tenu des ses talents de ses aptitudes au commandement, il est promu sous-lieutenant le 7 vendémiaire de l’an II. Le 18 vendémiaire de l’an III, Watrin est affecté au 1er régiment de dragons. Il est promu lieutenant le 1er messidor de l’an VII. A la bataille de Zurich, le chef de brigade Viallanes le cite, ce qui lui vaut d’être promu sur le champ capitaine des Dragons le 13 messidor de l’an VII. A la Bataille de Montebello (1800), il défait avec son escadron, un régiment de Hussards ennemis, avant d’être blessé par une arme à feu à l’épaule. Le 26 frimaire de l’an XII, il reçoit la croix de la Légion d’honneur . Le capitaine Watrin fait la campagne de l’an XIII dans l’Armée des côtes de l’Océan. En l’an XIV, il participe à sa dernière campagne au sein de la Grande Armée. Agé de 32 ans, Jean Baptiste Watrin trouve la mort au combat à Neresheim, dans le Bade-Wurtemberg, le 18 octobre 1805.

Titres et décorations

  • Croix de la Légion d’honneur le 26 frimaire de l’an XII .

Sources

  • Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat; Fastes de la Légion-d’honneur: biographie de tous les décorés, Volume 4, Paris, 1844.

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François Liédot (1773–1812) : officier supérieur français du Premier Empire.

François Liédot ( 1773 – 1812 ) est un officier supérieur français du Premier Empire.

Biographie

François joseph Didier Liédot naît à Metz, en Moselle le 4 février 1773. Le jeune Liédot quitte le séminaire Sainte-Anne en 1789 et s’engage dans l’arme du génie, en tant que lieutenant.

Liédot se distingue dans les combats avec l’armée du Rhin, pendant la campagne d’Egypte de 1798, où il est promu capitaine sur le champ. Après le siège de saint-Jean-d’Acre en mars-mai 1799, Napoléon, qui avait distingué les talents de Liédot, le nomme personnellement à la tête d’un bataillon alors qu’il n’a pas 27 ans.

De retour en France, François Liédot est promu colonel. Il est chargé de la restructuration de la forteresse de la Roca-d’Anfouse dans la province de Brescia. Il remplit sa mission avec succès avant de s’attaquer aux fortifications d’Alexandrie, ville italienne du Piémont.

En 1812, compte tenu du professionnalisme de l’officier du génie, Napoléon le nomme chef d’état-major général du génie à Moscou, lors de la campagne de Russie. Voulant rejoindre des officiers de l’état-major en marche vers Moscou, le colonel Liedot tombe dans une embuscade tendue par un détachement de Cosaques, près de Vitteps. Grièvement blessé par une balle dans la poitrine, le colonel Liédot succombe de ses blessures, le lendemain de l’embuscade.

En hommage à cet ingénieur militaire de talent, le fort Liédot, construit sur Île-d’Aix dans le département de la Charente-Maritime, porte son nom.

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: ou, Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Volume 2, Metz 1829. (pp550-551)

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François Liédot est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean-Baptiste Charles Bouchotte (1770-1852) : Officier supérieur du Premier Empire.

Jean-Baptiste Charles Bouchotte (1770-1852) est un officier supérieur du Premier Empire. Il reçut la croix de la légion d’honneur le 25 prairial de l’an XII et fut député de Moselle.

Biographie

Jean Baptiste Charles Bouchotte naît à Metz en Moselle le 4 novembre 1770 Issu d’une famille de militaires, le jeune Jean-Baptiste se destine de bonne heure à la carrière militaire. Sous-lieutenant à l’École de l’artillerie de Chalons le 10 mars 1792, il est affecté au 5e régiment d’artillerie à pied avec le grade de lieutenant en second. Lieutenant le 1er avril 1793, Bouchotte est nommé chef de bataillon le 18 août de la même année. Il se distingue au combat de Bingen et au Siège de Mayence (1793). Il se distingue de nouveau devant Kostheim contre les Prussiens. En l’an II, Bouchotte est affecté à lArmée des côtes de La Rochelle, puis à l’Armée des côtes de l’Ouest en l’an III. Pendant la Guerre de Vendée, il combat les Chouans à Cholet, Dôle et au Mans, avant de rejoindre l’Armée de Rhin-et-Moselle. là, il participe au second siège de Mayence. Conformément à la loi du 4 germinal de l’an III, il est réformé. Il reprend du service le 16 florial de l’an VIII, avec le grade de capitaine en second. En l’an IX, il est affecté dans l’Armée d’Helvétie. Il rejoint ensuite les troupes de la Manche. Nommé chef d’escadron au 3e régiment d’artillerie à cheval le 6 brumaire, Jean-Baptiste Bouchotte reçoit la Légion d’honneur le 25 prairial de l’an XII. Il est ensuite nommé inspecteur à la manufacture d’armes de Mutzig, poste qu’il occupe jusqu’en 1811. Promu Major le 29 juillet 1812, il est mis à la retraite deux ans plus tard, le 25 décembre 1814, après l’épisode des Cent-jours. Bouchotte a alors le grade de lieutenant-colonel. Bouchotte s’adonne alors à l’agriculture, et devient membre du conseil municipal et du conseil général de la Moselle. Élu le 3 juillet 1830, député de la Moselle au collège de département, Jean-Baptiste Bouchotte fait partie de l’opposition. Ses travaux sur la sylviculture et la viticulture sont alors remarqués. On doit d’ailleurs à Bouchotte l’invention d’un outil appelé coupe-sève, qui a l’avantage de hâter la maturité des fruits.

Jean-Baptiste Charles Bouchotte décèdera le 23 janvier 1852, dans sa ville natale, à Metz

Titres et décorations

  • Croix de la Légion d’honneur, le 25 prairial de l’an XII.

Sources

  • Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat : Fastes de la Légion-d’honneur: biographie de tous les décorés, Volume 4, Paris, 1844.
  • A.Robert et G.Cougny : Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Bourloton, Paris.

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Jean-Baptiste Charles Bouchotte est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Alexandre Lalance (1771–1822) : général de brigade du Premier Empire

Alexandre Lalance ( 1771 – 1822 ) est un général de la Révolution française et du Premier Empire. Général de brigade, il reçut la Légion d’honneur en 1804.

Biographie

Alexandre Lalance naît à Metz, en Moselle le 14 novembre 1771. Élève à l’École d’artillerie le 1er mars 1792, Lalance est promu lieutenant le 1er septembre 1792 dans la 12e compagnie d’ouvriers d’artillerie. Il est promu lieutenant en premier en janvier 1793, puis capitaine le 22 vendémiaire de l’an II. Le capitaine Lalance fit campagne en Savoie, avant de participer au siège de Toulon, où il est blessé. A l’Armée d’Italie de l’an II à l’an IV, il est nommé chef de l’artillerie de l’armée Cisalpine le 7 ventose de l’an V. Passé chef de brigade le 4 prairial de l’an VI, Lalance est promu général de brigade le 24 avril 1799 (5 floréal de l’an VII). Fait prisonnier par les Autrichiens le 3 messidor, il est libéré peu après. A son retour, son grade de l’armée Cisalpine n’est pas confirmé immédiatement. Il redevient un temps capitaine d’artillerie, avant d’être envoyé à Saint-Domingue avec le grade de chef de brigade. Nommé sous-inspecteur aux revues, Lalance reçoit son brevet de commandant de brigade le 30 brumaire de l’an XI.

De retour en France, Lalance est affecté à la 24e division militaire et reçoit la Légion d’honneur le 4 germinal de l’an XII. Affecté à l’armée de Hanovre, Lalance fait ensuite campagne au sein du 1er corps de la Grande Armée en l’an XIV. De 1806 à 1809, Lalance fait campagne en Allemagne dans le 3e corps de la Grande Armée, puis dans le corps de l’Elbe. De 1810 à 1813, il sert dans l’Armée de Portugal, puis dans l’Armée d’Aragon. Sous la Restauration, il rejoint Montpellier, puis Besançon, où il reçoit le 10 mars 1815 la décoration de chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Pendant les Cent-jours, Lalance rejoint l’armée du Bas-Rhin. Au retour des Bourbon, le général lalance est affecté dans la 3e division territoriale dans les services de l’intendance.

Alexandre Lalance décèdera le 15 septembre 1822 dans sa ville natale, à Metz.

Sources

  • Lievyns,Jean Maurice Verdot,Pierre Bégat; Fastes de la Légion-d’honneur: biographie de tous les décorés, Volume 4, Paris, 1844. ( pp. 299 – 300 )

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Alexandre Lalance est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Thirion (1764-1837) : Général de brigade français.

François Thirion ( 1764 – 1837 ) est un général de brigade français.

Biographie

François Thirion naît à Metz, en Moselle, le 16 novembre 1764. Le jeune Thirion s’engage très tôt dans l’armée du Roi, avant d’épouser les idées révolutionnaires. Il fait une belle carrière militaire pendant les Guerres de la Révolution française, gravissant peu à peu les échelons de la hiérarchie militaire. D’abord officier subalterne, il devient bientôt lieutenant-colonel, puis colonel dans l’Artillerie de marine. Élevé au grade d’Officier de la Légion-d’Honneur, le 14 juin 1804, Thirion poursuit sa carrière sans encombres. En 1808, le colonel Thirion est promu Général de brigade.

Après l’épisode des Cent-jours, le général Thirion conserve son rang dans l’armée royale. Le 25 avril 1821, Louis XVIII nomme le Maréchal-de-camp Thirion, Inspecteur général de l’artillerie de la Marine et le promeut lieutenant général des armées. Chargé du matériel et du personnel, Thirion s’acquitte de sa mission avec zèle et dévouement avant de faire valoir ses droits à la retraite.

François décèdera le 3 janvier 1837, à l’âge avancé de 72 ans.

Titres et décorations

  • Officier de la Légion-d’Honneur, le 14 juin 1804
  • Commandeur de la Légion-d’Honneur, le 17 août 1814
  • Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 5 juillet 1814

Sources

  • Louis-Marie Bajot: Annales maritimes et coloniales, Imprimerie royale, Paris, 1821.
  • Bernard Lutun : 1814-1817, ou L’épuration dans la Marine, Logiques historiques, l’Harmattan, 2005 (p.88)

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François Thirion est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Antoine Saint-Hillier (1737-1803) : général de brigade de la Révolution française.

Antoine Saint-Hillier ( 1737 – 1803 ) est un général de brigade de la Révolution française.

Biographie

Antoine Saint-Hillier naît à Metz, en Moselle, le 2 juillet 1737. Le jeune Saint-Hillier s’engage très tôt dans les armées du Roi. Il fait une belle carrière militaire avant les guerres révolutionnaires, gravissant peu à peu les échelons de la hiérarchie militaires. D’abord officier subalterne, il devient lieutenant-colonel, puis colonel dans l’arme du génie.

Le 10 octobre 1792, Antoine Saint-Hillier est promu maréchal de camp dans le génie. Il sert alors dans les armées de la Révolution. Le 15 mai 1793, Saint-Hillier est promu au grade de général de Division dans son arme.

Antoine Saint-Hillier décèdera le 25 juillet 1803 à Toul, en Meurthe-et-Moselle, à l’âge de 66 ans.

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Antoine Saint-Hillier est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Gabriel Lerivint (1741-1823) : général de brigade français du Premier Empire

Gabriel Lerivint ( 1741 – 1823 ) est un général de la Révolution française et du Premier Empire. Il est le père du colonel de cavalerie Joseph Charles Lerivint (1776-1812).

Biographie

Gabriel-Jacques Lerivint naît à Metz, en Moselle, le 2 avril 1741. Le jeune Lerivint s’engage très tôt dans l’armée du Roi. Il fait une belle carrière militaire avant les guerres révolutionnaires, gravissant peu à peu les échelons militaires. D’abord officier subalterne, il devient lieutenant-colonel, puis colonel dans la cavalerie.

Le 10 janvier 1794, Gabriel-Jacques Lérivint est promu général de brigade par les représentants du peuple auprès des Armées du Rhin et de la Moselle. Attaché à la division du jeune général Championnet, dans l’Armée de la Moselle, Lérivint rejoint sa division le 10 juin 1794. Il sert à Liège, le 10 août 1794, puis à Fleurus le 26 juin de la même année. Le 2 juillet 1794, Lérivint est affecté à l’Armée de Sambre-et-Meuse, où il remplace le général Dubois. Il prend le commandement de la cavalerie le 24 mars 1795.

Après une première réforme en février-septembre 1797, Lérivint est nommé commandant du département de Sambre-et-Meuse, puis du département de la Dyle et enfin du département des Deux-Nèthes, de 1799 à 1802.

Gabriel Lerivint décèdera le 14 juin 1823 à Saumur dans le Maine-et-Loire, à l’âge avancé de 82 ans.
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Gabriel Lerivint est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean Gougeon (1773- ap.1829) : général de brigade français.

Jean Gougeon (1773- ap. 1829)  est un officier supérieur du Premier Empire. Commandeur de la Légion d’honneur, il deviendra baron de l’Empire et Maréchal de camp sous la Restauration.

Biographie

Jean Gougeon naît à Metz, en Moselle, le 28 septembre 1773. Il fait de brillantes études, qu’il interrompt lorsque la Révolution éclate. Il se tourne, comme son frère vers la carrière des armes. A peine âgé de 17 ans, Gougeon s’engage dans la Garde nationale (France) de Metz en 1790. Il combat la garnison révoltée à Nancy, le 3o août 1790.

Jean Gougeon s’enrôle ensuite le 14 août 1791, en qualité de sergent-major au 2e bataillon des volontaires de la Moselle. Jean Gougeon est promu au grade de sous-lieutenant le 9 novembre 1791, puis à celui de lieutenant le 7 septembre 1792. Il fit partie de l’Armée de la Moselle de 1792 à 1793, de l’Armée des Ardennes en 1794, de l’Armée de Sambre-et-Meuse en 1795, de l’Armée de l’Intérieur de 1796 à 1797, et enfin de l’ Armée d’Italie en 1798. Son courage est remarqué à la bataille de Fleurus, à Sombref, à la prise de Namur, à Aywailles et à la bataille de Juliers. Promu capitaine à la 116e demi-brigade, Gougeon fait la campagne de 1799 dans l’Armée d’Helvétie, comme aide-de-camp du général Loison. Gougeon se distingue à différentes reprises, notamment à Steg, où il dégage les arrières du général Lecourbe avec 150 hommes, agissant contre le général Souwaroff, et faisant face à six bataillons autrichiens .

Dans l’Armée du danube, il se distingue de nouveau à Nauders au Tyrol, ce qui lui vaut le grade de chef de bataillon. A cette occasion le général Suchet, alors chef d’état-major général, l’élève sur le champ au grade de chef de bataillon à la demande des sous-officiers et soldats de la 36e demi-brigade, reconnaissance suprême. De l’armée du Danube, le chef de bataillon Gougeon passe ensuite à celle d’Italie en 1800, et se trouve au passage du Mincio au mois de nivôse an VIII. Mis deux années à la disposition du ministre de la marine, en février 1803, Gougeon est envoyé à Saint-Domingue sous les ordres du général Leclerc. Là, Gougeon soutient pendant cinq mois le siège de la place des Cayes; fait prisonnier par les Anglais, lors de l’évacuation de cette place, le 25 vendémiaire an XII ( 18 octobre 1803), Jean Gougeon rentre en France la même année sur parole d’honneur.

Employé en 1806 à l’état-major de l’armée d’Italie, Gougeon passa le 1er juillet 1807 au 92e régiment, et fait la campagne de 1809. Il assiste aux batailles de Sacile et Caldiero; au passage de la Piave, en présence de l’armée autrichienne, et traverse le premier ce fleuve à la tête d’un bataillon de voltigeurs ; enfin, il combat vaillamment à Wagram, où il est blessé d’un coup de feu au bras droit . Envoyé peu après au Tyrol, le chef de bataillon Gougeon, à la tête de 3oo hommes, dispersa et mit en fuite 4000 insurgés dans la vallée de Windischmatrey le 9 novembre 1809; le 2 décembre suivant, il en battit 7000 devant Prunecken.

Passé à l’Armée d’Espagne en 1812, Jean Gougeon commande, en qualité de major en premier, le 50e régiment, et force Wellington à lever le siège du château de Burgos, le rejetant au-delà de Salamanque. En 1813, Gougeon combat en Navarre contre Mina. Après la perte de la Bataille de Vitoria, alors que le maréchal Soult vient rallier l’armée sous Saint-Jean-Pied-de-Port, le major Gougeon, à la tête du 50e régiment, enfonçe une division anglaise près de Roncevaux le 25 juillet 1813. Complimenté sur le champ de bataille par le général en chef, celui ci demande une promotion immédiate de Goujeon au grade de colonel . Le commandement du 94e lui ayant été confié, le colonel Gougeon reçoit une seconde blessure au bras droit en combattant devant Bayonne. Renfermé dans cette place en février 1814, Gougeon fait fonction de général de brigade sur le front de Marrac. Grâce à lui, son régiment peut sortir le 14 avril 1814 et faire prisonnier le général en chef de l’armée anglaise. Mis à la tête du 96e régiment en 1815, et employé au 4e corps commandé par le lieutenant-général Gérard, Gougeon attaque et reprend le village de Ligny le 16 juin 1815. Après la défaite de Waterloo, le colonel Gougeon contribue à arrêter à Flawine, devant Namur, une grande partie de l’avant-garde de l’armée prussienne.

A la Seconde Restauration, Gougeon est appelé pour reformer la légion du Lot-et-Garonne. Nommé maréchal de camp en 1821, il fait la dernière Campagne d’Espagne, se distinguant particulièrement le 16 juillet 1823 devant Cadix, puis lors de la prise du Fort du Trocadéro en août 1823. le Duc d’Angoulême, après l’avoir comblé des marques de son estime, le nomme commandeur de la Légion-d’Honneur sur le champ de bataille. Ensuite, la bienveillance royale l’appelle au commandement de la 1ère subdivision de la 16e division militaire de Lille . Le baron Jean Gougeon décèdera après 1829.

Titres et décorations

  • Baron de l’Empire
  • Commandeur de la Légion-d’Honneur
  • Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis
  • Croix de l’ Ordre de Saint-Ferdinand (Espagne), 4e classe
  • Étoile de l’Ordre de Sainte-Anne, 1ère classe

États de service

  • Capitaine à la 116e demi-brigade, comme aide-de-camp du général Loison (an VII)
  • Chef de bataillon (commandant) en 99 à l’armée du Danube
  • Chef de bataillon à l’armée d’Italie en 1800
  • Major en premier du 50e régiment
  • Colonel en 1813
  • Maréchal de camp en 1821 (général de brigade)
  • Commandant la 1ère subdivision de la 16 e division militaire (Nord)

Sources

  • Émile Auguste Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique, de toutes les personnes nées dans ce département, Volume 2, Metz 1829. (pp 236-240)

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Jean Gougeon est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Faultrier de l’Orme (1760-1805) : général de la Révolution française et du Premier Empire.

François Faultrier de l’Orme ( 1760 – 1805 ) est un général de la Révolution française et du Premier Empire.

Biographie

François Claude Joachim Faultrier de l’Orme naît à Metz, en Moselle, le 15 août 1760. Issu d’une famille de militaires, frère du général Simon de Faultrier, il s’engage en 1777 dans le régiment d’artillerie de son père, alors Lieutenant-général. François Faultrier part se combattre en Amérique pendant la Guerre d’indépendance des États-Unis. Il se bat ensuite aux Antilles, à Saint-Domingue, où il est nommé lieutenant en 1778.

Pendant la Révolution française, il sert dans l’armée des Alpes. François Faultrier est promu capitaine au 2e régiment d’artillerie à cheval en 1793 (an II). En 1796-1797, il est nommé directeur des parc de l’Armée d’Italie. Promu colonel, il participe à la Campagne d’Égypte avec le corps expéditionnaire français en 1798 (an VI). Faultrier de l’Orme se distingue au cours de la prise du fort, lors de la bataille d’Aboukir (1799). A la suite de ces hauts faits, le général Jacques de Menou de Boussay le promeut général de brigade le 14 mars 1800.

En 1801-02, Faultrier de l’Orme est nommé commandant de l’artillerie de Douai (an X). Le 11 décembre 1803, il reçoit la Légion d’Honneur (19 Frimaire an XII). Le 14 juin 1804, François Claude Joachim Faultrier est fait commandeur de la Légion d’Honneur (25 Prairial an XII). Il est nommé directeur général des parcs des Armée des côtes de l’Océan, poste qu’il occupe fin 1804 et début 1805. Promu général de division le 1er février 1805, François Faultrier reçoit l’ordre de se porter avec sa division sur le Rhin. Après une marche éreintante dans des conditions climatiques extrêmes, le général Faultrier tombe malade en Bavière, en octobre 1805. François Faultrier de l’Orme décède peu après, le 7 novembre 1805, à Nordlingen.

Hommage

  • 21e colonne de l’Arc de Triomphe de l’Etoile : le nom de FAULTRIER est gravé au côté Sud (21e colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris.

Sources

  • Émile Auguste Nicolas Jules Bégin : Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, qui se sont fait remarquer par leurs actions, leurs talens, leurs écrits, leurs vertus, ou leurs crimes, Volume 2, Metz, 1832 ( p. 144 – 145 )
  • A. Lievyns,Jean-Maurice Verdot, Pierre Bégat : Fastes de la Légion d’Honneur, 1844 (p.209)

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François Faultrier de l’Orme est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean-Pierre Delatte (1818-1881) : général de brigade français de la IIIe république.

Jean-Pierre Delatte ( 1818 – 1881 ) est un général français de la IIIe république.

Biographie

Jean-Pierre Delatte naît à Metz, en Moselle, le 2 avril 1818. Fils d’un géomètre-arpenteur fixé à Uckange, Jean-Pierre Delatte, est reçu à l’École polytechnique. Il en sort officier en 1838, et choisit l’artillerie. Delatte fera toute sa carrière dans cette arme. Il participa à la campagne d’Italie sous le Second empire. Jean-Pierre Delatte prend naturellement part à la guerre de 1870. Après la défaite, il commande l’artillerie en Algérie au début de la IIIe République. Nommé Inspecteur Général de l’Artillerie, il est élevé au grade de Commandeur de la Légion d’honneur avant de prendre sa retraite à Nancy. La Moselle étant annexée par l’Empire allemand, Jean-Pierre Delatte décède en 1881 à Briey, en Meurthe-et-Moselle. Mais il sera inhumé en Moselle, à Uckange.

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Jean-Pierre Delatte est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean-Charles Chenu (1808-1879) : médecin militaire français

Jean-Charles Chenu est un médecin militaire français, né le 30 août 1808 à Metz et mort le 12 novembre 1879 à l’hôtel des Invalides à Paris.

Biographie

Jean-Charles Chenu commence ses études de médecine à Metz, puis à Strasbourg, avant de venir les terminer à Paris en 1825. Chenu embrasse alors une carrière militaire dans les services de santé. Il prend ainsi part en 1829 à la conquête de l’Algérie par la France, comme chirurgien des armées. Chenu obtient ensuite son titre de docteur à Strasbourg en 1833. Il se trouve dans le sud de la France lorsqu’une épidémie de choléra éclate. Il soigne alors le préfet de l’Aude, Gabriel Delessert, et se lie d’amitié avec lui. Chenu fait paraître en 1835 une étude sur cette maladie sous le titre de Rapport sur le choléra-morbus.

C’est grâce à Benjamin Delessert qu’il obtient le poste de sous-inspecteur des eaux minérales de Passy. Chenu fera alors paraître plusieurs études sur l’intérêt médical des sources minéro-thermales. Delessert lui confie en outre la conservation de sa collection d’histoire naturelle, particulièrement riche en coquillage. Il fait paraître de 1842 à 1854 les Illustrations conchyliologiques ou Description et figures de toutes les coquilles connues vivantes et fossiles, classées suivant le système de Lamarck, etc.. Cet ouvrage sera suivi par les Leçons élémentaires d’histoire naturelle, comprenant un aperçu sur toute la zoologie et un Traité de conchyliologie en 1846.

En 1845, Chenu est promu médecin aide-major. Il entreprend en 1850 la parution d’un très important ouvrage d’histoire naturelle intitulé Encyclopédie d’histoire naturelle ou Traité complet de cette science d’après les travaux des naturalistes les plus éminents. Trente-et-un tomes seront publiés jusqu’en 1861, tomes auxquels participeront de nombreux naturalistes de son époque comme Jules Verreaux (1807-1873) pour la partie sur l’ornithologie, Eugène Anselme Sébastien Léon Desmarest (1816-1889) ou Hippolyte Lucas (1814-1899) pour la partie sur l’entomologie. Ils seront suivis par les Tables alphabétiques des noms vulgaires et scientifiques de tous les animaux décrits et figurés dans cette encyclopédie, dressées par Desmarests en neuf volumes.

En 1855, Chenu est promu médecin principal de 1re classe et participe à l’expédition française en Crimée. Il fait paraître, en 1859 et 1862, un important traité sur les mollusques intitulé Manuel de conchyliologie et de paléontologie conchyliologée. De 1862 à 1863, il rédige les deux volumes de ses Leçons élémentaires sur l’histoire naturelle des oiseaux. Il prend sa retraite en 1868 avec le grade de médecin principal de première classe. Jean-Charles Chenu participera encore activement à la création de la Société de secours aux blessés militaires et dirigera ensuite les ambulances de cette Société, lors de la guerre franco-allemande de 1870.

Ses travaux

  • Rapport sur le choléra-morbus, (1835)
  • Illustrations conchyliologiques ou Description et figures de toutes les coquilles connues vivantes et fossiles, classées suivant le système de Lamarck, etc., (1842 – 1854)
  • Leçons élémentaires d’histoire naturelle, comprenant un aperçu sur toute la zoologie et un Traité de conchyliologie, (1846)
  • Encyclopédie d’histoire naturelle ou Traité complet de cette science d’après les travaux des naturalistes les plus éminents, (1850 – 1861) accompagné des Tables alphabétiques des noms vulgaires et scientifiques de tous les animaux décrits et figurés dans cette encyclopédie, dressées par Desmarests
  • Manuel de conchyliologie et de paléontologie conchyliologée, (1859 – 1862)
  • Leçons élémentaires sur l’histoire naturelle des oiseaux, (1862 – 1863)

Ses travaux statistiques sur les guerres auxquelles ont pris part les armées françaises sont restés célèbres:

  • Rapport au conseil de santé des armées sur les résultats du service médico-chirurgical aux ambulances de Crimée et aux hôpitaux militaires français de Turquie, pendant la campagne d’Orient en 1854-1856-1856, (1865
  • De la mortalité dans l’armée et des moyens d’économiser la vie humaine, (1870)
  • Statistique médico-chirurgicale de la campagne d’Italie en 1859 et 1860, (2 volumes et un atlas, 1869)
  • Recrutement de l’armée et population de la France, (1867)

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Jean-Charles Chenu est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Charles Eugène Durand de Villers ( 1816-1893) : général de brigade français.

Charles Eugène Durand de Villers ( 1816-1893) est un général de brigade français.

Biographie

Charles Eugène Durand de Villers naît à Metz, en Moselle, le 16 janvier 1816. Fils d’un Chef d’escadron de Cavalerie, Paul Durand de Villers, et frère de Jean Durand de Villers, Charles Eugène entre à l’École de Saint-Cyr en 1835. Il sort officier de la promotion « de la Comète » en 1837. Promu colonel le 3 août 1869, Charles Eugène Durand de Villers est attaché à l’état-major du général Vinoy pendant la guerre franco-allemande. Après la défaite, Durand de Villers est promu général de brigade le 4 novembre 1874. Il est nommé commandant de la place de Versailles. Il est ensuite nommé secrétaire général de la Grande-Chancellerie de la Légion d’honneur, avant d’être lui-même promu Grand-officier de la Légion d’honneur. Faisant valoir ses droits à la retraite, Charles Durand de Villers quitte le service actif le 7 mai 1880, après 45 ans de carrière.

Charles Eugène Durand de Villers décèdera à Paris le 14 avril 1893.

Sources

  • Durand de Villers, Charles, Eugène ; Historique de la 18e promotion (1835-37) de l’École de Saint-Cyr.

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Charles Eugène Durand de Villers est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean Durand de Villers ( 1814-1886) : général de division français.

Jean Durand de Villers ( 1814-1886) est un général de division français.

Biographie

Jean Jacques Paul Durand de Villers naît à Metz, en Lorraine, le le 27 décembre 1814. Fils du Chef d’escadrons de Cavalerie Paul Durand de Villers, et frère de Charles Eugène Durand de Villers, Jean entre à Polytechnique en 1833. Il parfait enfin sa formation à l’École d’application de l’artillerie et du génie de Metz.

Envoyé en Algérie en 1838, Jean Durand de Villers est décoré en 1839. Rentré en France, il est promu capitaine en 1841. Il est employé aux fortifications de Paris, détaché au fort de Vanves, puis aide de camp du général Thiébaut.

Blessé en 1848, Jean Durand de Villers est promu officier de la Légion d’honneur. Il est alors nommé chef de bataillon en 1851. Officier d’ordonnance du maréchal de Saint-Arnaud, il le suit en Crimée, se signale à la Bataille de l’Alma et, après la mort du maréchal, reste à l’état-major de Canrobert, puis à celui de Pétissier; Il participe au Siège de Sébastopol (1854). Promu lieutenant-colonel en 1855, Jean Durand de Villers est nommé chef d’état-major du génie.

A son retour d’Orient, il est promu colonel en 1860, directeur des fortifications à Besançon, commandeur de la Légion d’honneur en 1865. Général de brigade en 1869, il est appelé à siéger au Comité des fortifications. Commandant du génie de la Garde impériale pendant la guerre de 1870, Durand de Villers prend part aux batailles autour de Metz. Prisonnier à la capitulation, il rentre au Comité des fortifications avant d’être nommé commandant de l’Ecole polytechnique de 1873 à 1876.

Divisionnaire en 1875, il prend part à la réorganisation des frontières et, en 1878, reçoit la direction des travaux de défense de Paris. Président du Comité des fortifications en 1879, inspecteur général de son arme, il passe au cadre de réserve en 1879, après avoir été fait grand officier de la Légion d’honneur. Jean Jacques Paul Durand de Villers décédera le 5 mars 1886, à Paris.

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Jean Durand de Villers est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Auguste Goze (1810-1893) : général de division français.

François Auguste Goze (1810-1893) est un général de division français.

Biographie

François Auguste Goze naît à Metz, en Moselle, le 1er avril 1810. Issu d’une famille de fournisseurs aux armées, le jeune François Goze entre à l’École de Saint-Cyr en 1828. Il en sort officier en 1830 et participe au Siège de la citadelle d’Anvers deux ans plus tard. Nommé chef de bataillon en 1848, François Goze est blessé lors du siège de Rome en 1949. Il est alors fait Chevalier de la Légion d’honneur.

Promu Lieutenant-colonel le 30 décembre 1852, Goze est envoyé avec le corps expéditionnaire en Crimée. Cité à l’ordre de l’armée en novembre 1854 pour avoir sauvé à la Bataille d’Inkerman le drapeau du régiment, avant d’en prendre le commandement. Il reçoit alors la Croix d’officier de la légion d’honneur. Promu au grade de colonel, il est de nouveau blessé le 7 juin 1855 au Mamelon Vert, près de Malakoff. Après la prise de Sébastopol, François Goze est promu général de brigade.

Pendant la Campagne d’Italie (1859), il commande la première brigade de la 3ème division du 1er corps d’armée, participant à la bataille de Melegnano, où il est de nouveau blessé. Après la bataille de Solférino du 24 juin 1859, François Goze est fait Commandeur de la Légion d’honneur.

Promu général de division en 1867, François Goze commande une unité au cours de la Bataille de Sedan pendant la Guerre franco-prussienne. Après la perte de l’Alsace-Lorraine, il fait valoir ses droits à la retraite. En 1880, François Goze sera élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur, avant de décéder le 27 février 1893, à Lay-Saint-Christophe, en Meurthe-et-Moselle.

Sources

  • Historique de la 11e promotion (1828-30)

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François Auguste Goze est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Gaston Dupuis ( 1855 – 1914 ) : Général de brigade français.

Gaston Dupuis ( 1855 – 1914 ) est un général de brigade français.

Biographie

Gaston Dupuis naît à Metz, en Moselle, en 1855. Il entre à l’École de Saint-Cyr en 1874. Dupuis sort officier en 1876. Il sert alors comme officier des chasseurs à pied et des zouaves. Dupuis suit les cours de l’École Supérieure de Guerre de 1883 à 1885. En tant que lieutenant-colonel, il est affecté au 82e RI de Montargis. Promu général de Brigade en 1913, Gaston Dupuis est affecté à l’état major général de l’armée. Nommé commandant de la 67e Brigade d’infanterie, Gaston Dupuis est tué par un obus au cours de la Première bataille de la Marne, le 8 septembre 1914. Il fut promu Officier de la Légion d’honneur à titre posthume.

Citation à l’ordre de l’armée : « A conduit de la manière la plus brillante sa brigade aux combats des 22, 27 et 28 août, des 7 et 8 septembre, où il a été tué dans une tranchée, par un obus allemand, en donnant le plus bel exemple de crânerie à la troupe qu’il a su garder intacte sous ses ordres »

Une rue de Metz, dans le quartier de Metz-Centre, rend hommage à ce messin d’exception.

Sources

  • A l’ordre du jour : citations, promotions, Légion d’honneur, médaille militaire (8 août 1914 -29 décembre 1914), Berger-Levrault, Paris.

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Gaston Dupuis est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz

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Johannes Hintz (1898-1944) : général de division allemand.

Johannes Hintz ( 1898 – 1944 )  était un général de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut l’un des premiers à recevoir la Croix de chevalier de la Croix de fer dès 1940.

Biographie

Johannes Hintz naît le 1er octobre 1898 à Metz, alors la plus grande place forte du Reich allemand. Lors de la Première Guerre mondiale, Hintz s’engage comme volontaire dans l’armée impériale. Après ses classes d’élève-officier, il est affecté le 26 juin 1915 au 74e Infanterie-Regiment comme officier d’ordonnance. Promu Leutnant le 16 janvier 1917, Hintz restera dans ce régiment jusqu’à la fin du conflit.

Après guerre, il poursuit sa carrière dans la police, d’abord à Kattowitz comme Polizei-Leutnant, le 5 novembre 1919, puis à Hanovre en 1920. Là, Johannes Hintz gravit peu à peu les échelons. Polizei-Oberleutnant le 7 avril 1925, il est promu Polizei-Hauptmann le 1octobre 1928. D’octobre 1928 à septembre 1933, il est nommé instructeur à l’école de police d’Hildesheim. De 1933 à 1935, il sert de nouveau dans la police d’Hanovre. Affecté comme chef de batterie dans le 12e Flak-Regiment, Johannes Hintz est promu Hauptmann en août 1935, puis Major le 20 avril 1936. Toujours chef de batterie, Hintz sert dans le Flakabteilung (F/88 ) « Legion Condor » , du 7 novembre 1936 au 1er juillet 1937. Il sert de nouveau dans le 12e Flak-Regiment, comme chef de batterie, puis Kommandeur du I. Battalion le 1er octobre 1937. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Johannes Hintz est promu Oberstleutnant. Il est nommé Kommandeur du 3e Batalion du 32e Flak-Regiment le 26 août 1939.

En octobre 1939, Johannes Hintz est nommé Kommandeur du Flak-Regiment 101, fonction qu’il assume jusqu’en juillet 1940. Compte tenu de sa conduite exemplaire devant l’ennemi, Johannes Hintz reçoit la croix de guerre en mai 1940. Après la Campagne de France, il est nommé Kommandeur de l’école de la Flak de Rerik, avant d’être promu Oberst le 19 juillet 1940. Il conserve ce poste jusqu’au 4 mars 1942, assumant parallèlement les fonction de Kommandeur de la Flak locale. Le 5 mars 1942, Hintz est nommé Kommandeur de la 4e Flak-Division. Toujours à la tête de la 4e Flak-Division, Hintz est promu Generalmajor le 1er avril 1943. A partir du 1er mars 1944, il sert à l’État-major du III. Flak-Korps. Le 14 mai 1944, il est grièvement blessé dans un accident de voiture et décède à Paris le 21 mai suivant.

Johannes Hintz sera promu Generalleutnant à titre posthume, le 26 juillet 1944.

Décorations

  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes (n°93): le 29 juillet 1940, comme Oberstleutnant et Kommandeur du Flak-Regiments 101.
  • Eisernes Kreuz 1914 1ere et 2e classes.
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung 4e, 3e et 2e classes
  • Medalla de la Campaña Española (1936−1939)
  • Spanienkreuz mit Schwertern
  • Eisernes Kreuz 1939, 2e classe (11 mai 1940), 1ère classe (26 mai 1940)

Sources

  • Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.
  • Scherzer, Veit : Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Scherzers Miltaer-Verlag, Jena, 2007.

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Edmond Berthélémy (1866-1961) : général de division français

Edmond Berthélémy (1866-1961) était un général de division français pendant la première guerre mondiale.

Biographie

Edmond François Berthélémy naît à Metz le 24 janvier 1866. En 1872, sa famille opte pour la nationalité française après l’annexion de la Moselle et s’établit dans les Vosges. Après Polytechnique, il intègre l’Ecole d’Application de l’artillerie et du génie à Fontainebleau en 1889. Il sort sous-lieutenant au 5e régiment du génie de Versailles en 1891. Berthélémy est promu lieutenant en 1893, puis capitaine en 1896 et sert à l’état-major de Compiègne. Nommé officier d’ordonnance en 1899, Berthélémy est affecté deux ans plus tard au régiment du génie d’Epinal. En 1903, il est nommé instructeur à l’Ecole d’Application de Fontainebleau, poste qu’il occupe jusqu’en 1907. Il est nommé ensuite à la chefferie de Paris-Nord avant d’être promu chef de bataillon en 1912. Muté à Châlons-sur-Marne l’année suivante, il est nommé chef du génie.

A la veille de la première guerre mondiale, le commandant Berthélémy commande au sein de la 56e division de réserve d’infanterie. Il participe aux combats de la Woëvre, à la bataille de l’Ourcq et à la poursuite vers l’Aisne. Engagé en Artois avec la IIe armée, il dirige l’organisation de différents secteurs. En 1915, il participe à l’offensive de Champagne. Le 4 avril 1916, Berthélémy est promu lieutenant-colonel. Nommé commandant du génie du 15e corps d’armée à Verdun, sous le commandement du général de Maud’huy, Berthélémy organise plusieurs secteurs en vue de l’offensive d’octobre 1916. Fin 1917, Berthélémy est promu colonel et reçoit le commandement du génie de la 8e armée en Lorraine. En mars 1918, Berthélémy part dans les Balkans où il fait preuve de ses talents d’organisateur.

Après la guerre, en janvier 1919, Berthélémy mène une mission d’enquête et d’information franco-britannique en Galicie et en Pologne, puis retourne à Istanbul. Placé au commandement de la subdivision de Troyes, Berthélémy est nommé général de brigade en 1920. En 1921, à la demande du général de Lardemelle, il se voit confier le commandement du génie de la 6e Région, puis du 6e corps d’armée à Metz. Promu général de division en 1925, Berthélémy est nommé commandant du génie de l’armée française du Rhin.

Mis en retraite en 1928, le général Berthélémy se retira d’abord à Montigny-lès-Metz, puis dans les Vosges, où il décédera le 1er septembre 1961.

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Edmond Berthélémy est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Georges Varney (1864-1930) : vice-amiral français

Georges Varney (1864-1930) était un vice-amiral français pendant le première guerre mondiale

Biographie

Georges François Camille Varney naît à Metz le 12 décembre 1864. Varney s’engage dans la Marine française en 1882. Aspirant en 1885, il est affecté à Toulon. En 1886, il navigue à bord du croiseur « Flore ». Georges Varney est promu enseigne de vaisseau l’année suivante, puis lieutenant de vaisseau en 1892. Le 22 décembre 1898, Varney commande un torpilleur au large de la Corse. Il est breveté à l’École Supérieure de la Marine en 1901. En 1902, il commande « l’Alouette », au sein de la division navale d’Extrême-Orient. Capitaine de frégate en 1908, Varney commande le cuirassé garde-côtes « Requin » en 1911.

A la veille de la première guerre mondiale, Varney est capitaine de vaisseau. En août 1914, il commande le 2ème régiment de fusiliers marins, sous les ordres de l’amiral Ronarc’h. Varney se distingue aux combats de Dixmude, où il est blessé. En janvier 1915, il commande le « Henri IV » aux Dardanelles. Varney prend une part active au débarquement de Koum-Kaleh, où il est à nouveau blessé. Varney et promu au grade de contre-amiral le 18 mai 1916. Quittant le Havre en février 1917, Varney commande la division navale de Syrie sur l’ « Ariane II » au large des côtes turques.

Le vice amiral Varney décédera le 12 mai 1930, à Paris.

Distinctions

  • Commandeur de la Légion d’Honneur
  • Croix de guerre avec citation de l’Armée navale

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Hermann Schaefer (1885-1962) : Général de brigade allemand

Hermann Schaefer (1885 – 1962) était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Hermann Schaefer naît à Metz en 1885, pendant la première annexion.

Schaefer participe à la Première Guerre mondiale. Il fait ensuite carrière dans la Reichswehr, puis dans la Heer, l’armée régulière allemande. Hermann Schaefer participe a de nombreuses opérations militaires au cours de la seconde guerre mondiale. Il décédera en 1962.

Grades

  • Generalmajor (général de brigade)

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Bodo Zimmermann (1886-1963) : Général de division allemand

Bodo Zimmermann (1886 – 1963) était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Bodo Zimmermann naît à Metz le 26 novembre 1886 pendant la première annexion. Il sort de sa formation de cadet le 22 mars 1906, avec le grade de Fähnrich. Il intègre immédiatement l’armée royale de Prusse. L’aspirant Zimmermann sert dans le 145e régiment d’infanterie du Roi (6. Lothringische) appartenant au XVIe corps d’armée, stationné à Metz depuis 1890. Dans ce régiment, il est promu sous-lieutenant le 27 janvier 1907. De 1907 à 1914, il sert dans le 145e régiment d’infanterie du Roi comme officier de compagnie, avec le grade de Lieutenant (Oberleutnant). Au début de la première guerre mondiale, le 24 juillet 1915, il est promu capitaine. Au cours de la guerre, il reçoit pour sa conduite exemplaire, la croix de fer (Eisernen Kreuze). Il est promu major en 1920 peu avant de quitter le service actif.

Après la Première Guerre mondiale, il dirige une maison d’édition spécialisée dans la littérature militaire. Cette maison d’édition édite diverses revues militaires, ainsi que des manuels militaires destinés à la formation des soldats : “Artilleristen-Fibel”, “Gefechts-Fibel”, “Uniform-Fibel”, “Marinegeschichtsfibel”, “Kriegsspiel-Fibel” ou encore “Panzerkampfwagenbuch”. Bodo Zimmermann édite personnellement « Die neue Gruppe » et « Die Soldatenfibel » en 1936, « M. G. 34. » en 1937, ou encore « Die Gruppe der Schützenkompanie zu 12 Gruppen » et « Die Gruppe der Schützenkompanie zu 12 Gruppen » en 1940.

Peu avant la seconde guerre mondiale, Zimmermann est rappelé à l’activité de service dans la nouvelle armée allemande, la Wehrmacht. Comme Major, Zimmermann est affecté en décembre 1939 au haut commandement de la 1ère Armée de l’Ouest. En octobre 1940, il est nommé Generalstabsoffizier au quartier général du groupe d’armées D, sous les ordres du Generalfeldmarschall Erwin von Witzleben. Il est promu lieutenant-colonel le 1er août 1941 sous les ordres du Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt. Le 1er décembre 1942, Zimmermann est nommé colonel. Le 15 février 1943, il reçoit la Croix allemande (Deutsches Kreuz) en argent pour ses services. Lors du débarquement des Alliés en Normandie en juin 1944, Zimmermann croit d’abord à une manoeuvre de diversion. Puis il comprend l’ampleur de l’opération et essaie d’infléchir la décision du Generaloberst Alfred Jodl. À l’automne 1944, Bodo Zimmermann est appelé a de nouvelles responsabilités (Chef der Führungsabteilung) sur le secteur occidental.

Le 25 septembre 1944, Bodo recoit pour son action la Croix allemande en or. Il est l’un des rares récipiendaires à avoir reçu les deux croix allemandes. Il est promu Generalmajor le 1er décembre 1944. Le 1er mai 1945, huit jours avant la capitulation, Bodo Zimmermann est promu Generalleutnant (général de division), juste avant de partir en captivité chez les Alliés. Après 1948, il publiera encore « Geschichte des Oberbefehlshaber West » et « Ideas on the defense of the Rhine und Western Germany as an outpost area of Western Europe », avant de décéder à Bonn en 1963.

Grades

  • Generalleutnant (général de division), le 1er mai 1945.
  • Generalmajor (général de brigade), le 1er décembre 1944..

Distinctions

  • Deutsches Kreuz en or, le 25 septembre 1944.
  • Deutsches Kreuz, en argent, le 15 février 1943.

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Bodo Zimmermann est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Walther Kittel (1887-1971) : Général allemand

Walther Kittel (1887-1971) était un médecin général pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Le professeur en médecine Walther Kittel naît à Metz le 20 mars 1887, pendant la première annexion. Il s’engage en 1905 avec l’intention de devenir médecin militaire. Kittel suit les cours de l’Académie Empereur Kaiser Wilhelm de Berlin. Il obtient son doctorat en médecine en 1912. Jusqu’en 1914, il sera détaché en tant que médecin militaire (Oberarzt) à l’Université de Göttingen.

Première guerre mondiale

Walther Kittel est promu Stabsarzt pendant la première guerre mondiale. Il sert comme médecin militaire, puis dirige une compagnie médicale. Walther Kittel poursuit sa carrière militaire après l’Armistice. Il est promu au grade Generaloberarzt le 1er avril 1931 et Oberstarzt le 1er janvier 1934. Il poursuit sa carrière de médecin militaire, comme Generalarzt à partir du 1er janvier 1937, pour être promu enfin au grade de Generalstabsarzt le 1er octobre 1940.

Seconde guerre mondiale

Affecté tout d’abord dans la 1ère armée, il est affecté ensuite dans la 12e armée le 22 décembre 1940, puis dans la 6e armée le 19 juin 1942. Médecin chef du groupe d’armée « Don », Kittel reçoit la Croix allemande en argent le 24 février 1943. Médecin chef du groupe d’armée « Sud » à partir de mars 1943, il est affecté au groupe d’armée « Ukraine » en avril 1944, au groupe d’armée « A » de septembre 1944 à janvier 1945, puis au groupe d’armée « Centre » de janvier à mai 1945. Prisonnier de guerre le 8 mai 1945, Walther Kittel reste en captivité jusqu’en 1947.

Membre du Conseil scientifique aux affaires sanitaires du ministère allemand de la défense de 1963 à 1967, Walther Kittel décédera le 11 novembre 1971, à Wiesbaden.

Decorations

  • Ritterkreuz zum Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern: le 04 juin 1944 (Generalstabsarzt und Heeresgruppenarzt Süd in der Quartiermeisterabteilung des Arbeitsstabes Don)
  • Deutsches Kreuz in Silber: le 24 février 1943
  • Eisernes Kreuz 1914 (2e et 1ère classe)
  • RK des k.u.k. Österr. Franz Joseph-Ordens mit der Kriegsdekoration
  • k.u.k. Österr. Ehrenzeichen vom Roten Kreuz II. Klasse mit der Kriegsdekoration
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung (4e à 1ère classe)
  • Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern (2e et 1ère classe)

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Walther Kittel est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Hans von Salmuth (1888-1962) : Général d’armée allemand

Hans Eberhard Kurt von Salmuth (né à Metz le 11 novembre 1888 – décédé à Heidelberg le 1er janvier 1962) était un général d’armée allemand ( Generaloberst ) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Général von Salmuth a commandé plusieurs armées différentes, sur le Front de l’Est, mais aussi sur le Front Ouest, son dernier commandement a été la quinzième armée en France, pendant le débarquement des Alliés en Normandie.

Biographie

Première guerre mondiale

Né à Metz, en Alsace-Lorraine, dans une famille de militaires prussiens, il s’engage dans l’armée allemande le 19 septembre 1907. Il sert durant toute la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, il atteint le grade de Hauptmann (capitaine).

Après 1918, il reste dans l’armée. Il est promu colonel le 1er mai 1934 et sert comme chef d’état-major de Corps de 1934 à 1937. Le 1er août 1937, il est promu Generalmajor (général de brigade) dans la Wehrmacht . Il devient chef d’unité, affecté au 1er groupe de commandement de l’Armée de terre. En 1938, il est affecté comme chef d’état-major à la deuxième armée. Il est promu au grade de Generalleutnant (général de division) le 1er août 1939.

Seconde guerre mondiale

En 1939, il est nommé chef d’état-major du groupe d’armées Nord, commandée par le général Fedor von Bock, et participe avec succès à l’opération « Fall Weiss », correspondant à l’invasion de la Pologne. Von Salmuth est nommé chef d’état-major du général von Bock lorsque ce dernier reçoit le commandement du groupe d’armées B de l’Armée de terre, pour l’opération « Fall Gelb », c’est-à-dire l’invasion de la Belgique et de la France, en mai 1940. Après la débâcle et l’armistice du 22 juin 1940, von Salmuth reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer le 19 juillet 1940. Le 1er août 1940, il est promu General der Infanterie, soit général de corps d’armée dans l’infanterie.

En 1941, von Salmuth est envoyé sur le front Est avec le XXXe Corps de l’armée allemande. Il participe à l’opération Barbarossa et sert en Crimée. Le XXXe Corps de von Salmuth prend part avec succès à la bataille de Sébastopol. En 1942, il nommé commandant de la dix-septième armée (20 avril 1942 au 1er juin 1942). Pour un court laps de temps, du 6 juin 1942 au 15 juillet  1942, on lui confie le commandement de la quatrième armée, en remplacement de l’ancien commandant, Gotthard Heinrici. À la mi-juillet 1942, il est nommé commandant de la deuxième armée de terre.

En janvier 1943, Von Salmuth est promu Generaloberst (général d’armée), grade allemand le plus élevé de la Seconde Guerre mondiale après celui de Generalfeldmarschall. Le 3 février 1943, il remet le commandement de la deuxième armée au général Walter Weiss et prend de nouveau le commandement de l’Armée de terre jusqu’en juillet 1943. Le Général von Salmuth est de nouveau envoyé sur le Front Est, avant d’être nommé, en août 1943, commandant de la quinzième armée. La quinzième armée est alors stationnée sur une zone allant des Pays-Bas, à la limite de la Normandie, avec la zone critique du Pas-de-Calais. Son bunker de commandement est devenu le musée du 5 juin 1944, là où a été entendu le message Verlaine annonçant le débarquement, à Tourcoing. Adolf Hitler, qui s’attendait à un débarquement dans le Pas-de-Calais, confie 17 divisions à von Salmuth, ce qui représente le plus fort contingent allemand du front occidental. Le matin du 6 juin 1944, Jour J du débarquement, von Salmuth écrit dans son journal qu’il ne croit pas à un véritable débarquement en Normandie, mais à une diversion des Alliés.

Von Salmuth est relevé de son commandement par Hitler à la fin du mois d’août 1944, peu après la désintégration des premières lignes de l’armée allemande en Normandie. Il est remplacé par le général Gustav-Adolf von Zangen. Von Salmuth sera privé de commandement jusqu’à la fin de la guerre. Après la guerre, von Salmuth fut détenu comme prisonnier de guerre jusqu’en 1948, date à laquelle il a été jugé coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Condamné à vingt ans de prison, il fut libéré en 1953 et mourut à Heidelberg, en Allemagne de l’Ouest, en 1962.

Distinctions

Eisernes Kreuz (1914) IIe et Ière classe
Bayerischer Militärverdienstorden IVe classe avec glaives
Friedrich-Kreuz
Österreichisches Militärverdienstkreuz IIIe classe avec décoration de guerre
Ehrenkreuz für Frontkämpfer
Wehrmacht-Dienstauszeichnung, IVe, IIIe, IIe et Ière classe
Spange zum Eisernen Kreuz, IIe et Ière classe
Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 19 juillet 1940

Etats des services

  • Oberst – (Colonel) – 1er mai 1934
  • Generalmajor – (Général de brigade) – 1er août 1937
  • Generalleutnant – (Général de division) – 1er août 1939
  • General der Infanterie – (Général de corps d’armée) – 1er août 1940
  • Generaloberst – (Général d’armée) – 1er Janvier 1943

Commandements

  • Chef d’unité, IIe Corps – 1934 – 1937
  • Chef d’unité, 1ère Armée Groupe Commandement – 1937 – 1939
  • Chef d’unité, Armée Groupe Nord – 1939
  • Chef d’unité, Armée Groupe B – 1939 – 1941

Commandements

  • XXXe Corps – 10 mai 1941 – 27 décembre 1941
  • XVIIe Armée – 20 avril 1942 – 1èr juin 1942
  • IVe Armée – 6 juin 1942 – 15 juillet 1942
  • IIe Armée – 15 juillet 1942 – 3 février 1943
  • IVe Armée – juin 1943 – 31 Juillet 1943
  • XVe Armée – 1er août 1943 – 25 août 1944.

Sources

  • Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.

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Hans von Salmuth est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Karl Kriebel (1888-1961) : Général de corps d’armée allemand

Karl Kriebel (né à Metz, le 26.02.1888; décédé le 28.11.1961) était un officier général allemand ( Generalmajor ) pendant la Seconde Guerre mondiale. Karl Kriebel est le fils du Generalmajor bavarois Karl Kriebel, en poste à Metz, et le frère de l’officier et diplomate Hermann Karl Kriebel.

Biographie

Première guerre mondiale

Karl Kriebel commence sa formation militaire en 1907 dans l’armée royale de Bavière. Il rentre dans le 1er régiment d’infanterie bavaroise. Après l’école militaire de Munich, il est promu sous-lieutenant, en mai 1909. Au début de la 1ère Guerre mondiale, il part sur le front comme adjudant-major du régiment. Là, il est grièvement blessé au bout de quelques jours. En novembre 1914, il est déjà de retour dans son régiment. Le 19 mai 1915, il est promu lieutenant. À partir de l’automne 1917, il connaît plusieurs affectations. Le 22 mars 1918, il est promu capitaine. Pendant la Première Guerre mondiale, il a reçu plusieurs médailles, dont la croix de fer. Après guerre, il reste dans l’armée allemande.

Seconde guerre mondiale

Le 1er avril 1939, Kriebel est promu général de brigade (Generalmajor). En août 1939, il est nommé commandant de la 56e Division d’infanterie. Après la campagne de Pologne, il repasse sur le front Ouest. Le 4 juillet 1940, il reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer ( Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes ). Le 1er août 1940, il est promu général de division (Generalleutnant). Avec la 46 e Division d’infanterie, il part dans les Balkans. Après différentes affectations, il est nommé inspecteur du recrutement à Nuremberg. Le 1er avril 1943, il est promu simultanément au grade de général de corps d’armée dans l’infanterie (General der Infanterie) et de commandant adjoint du Commandement général du VIIe corps d’armée à Munich. Plus tard, il devient aussi le commandant du VIIe district militaire. Après l’attentat du 20 juillet 1944, il fait partie, en août 1944 de la cour d’honneur de la Wehrmacht, chargée de juger les conjurés. Lors de la capitulation, il part en captivité jusqu’en 1947.

Commandements

  • 1938 – 1939 Commandant de l’Ecole militaire de Dresde
  • 1939 – 1940 Général, commandant de la 56e Division
  • 1940 – 1941 Général, commandant de la 46e Division
  • 1942 – 1943 Inspecteur du recrutement à Nuremberg
  • 1943 – 1945 Général, commandant du 7e district militaire

Distinctions

  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 4 juillet 1940.
  • Eisernes Kreuz (1914), IIe et Ière classe
  • Bayerischer Militärverdienstorden mit Schwertern und mit Krone
  • Spange zum Eisernen Kreuz, IIe et Ière classe.

Sources

  • Dermot Bradley: Die Generale des Heeres 1921-1945, Band 7 Knabe-Luz; Biblio Verlag, Bissendorf, 200

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Karl Kriebel est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Eugen Müller (1891-1951) : Général de corps d’armée allemand

Eugen Müller (19 juillet 1891, Metz-Plantières, † 24 avril 1951, Berlin) était un général allemand (General der Artillerie) pendant la seconde guerre mondiale. D’octobre 1940 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fut un haut responsable chargé des questions juridiques à l’État-major de l’armée de terre allemande.

Biographie

Première guerre mondiale

Eugen Müller nait à Metz en lorraine, pendant la première annexion. En 1910, à l’âge de 19 ans, Eugen Müller s’engage dans l’armée bavaroise, comme enseigne. Après deux ans, il est nommé lieutenant. En 1912, il intègre le 1er régiment d’artillerie à pied bavarois.

De 1914 à 1918, durant la Première Guerre mondiale, il sert comme officier dans la Reichswehr. Il atteint le grade de Major. Il est promu lieutenant-colonel en octobre 1933, et colonel en 1935.

Seconde guerre mondiale

Le 1er avril 1939, il est promu général de brigade (Generalmajor) et prend le commandement de l’Académie de guerre. Dès le déclenchement de la guerre, le 1er septembre 1939, Eugen Müller est affecté au quartier général du chef d’état-major de l’armée de terre, le Generaloberst Franz Halder. Le poste qu’il occupe alors n’existe pas en temps de paix. En tant que « quartier-maître général » (‘Generalquartiermeister’), Mueller dirige trois bureaux, les bureaux Qu 2, Z et III, chargés des questions juridiques et pénales relatives aux zones occupées en Europe. Eugen Müller était par conséquent responsable de l’application des peines prononcées par la Cour martiale. Avant l’attaque contre l’Union soviétique, Muller a joué un rôle de premier plan dans la formation des officiers d’État-major chargés de faire appliquer le droit militaire dans les territoires occupés.

Le 1er août 1940, il est promu général de division (Generalleutnant). Dès le 25 juillet 1941, il précise dans une directive adressée aux commandants des groupes armées Nord, Centre et Sud que l’arrestation d’otages civils pour maintenir l’ordre dans les zones occupés n’est pas nécessaire. Le 1er juin 1942, il est promu général de corps d’armée (General der Artillerie). Il resta à l’État-major, au même poste, jusqu’à la fin de la guerre.

Etats de service

  • General der Artillerie, le 1er juin 1942
  • Generalleutnant, le 1er août 1940
  • Generalmajor, le 1er avril 1939

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Eugen Müller est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Arthur von Briesen (1891-1981) : Général de brigade allemand

Arthur von Briesen (26 sept.1891, Metz – 15 mai 1981, Constance) était un général allemand durant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Le « Generalmajor » Arthur von Briesen naît à Metz, en Lorraine, pendant l’annexion. Il commence sa carrière militaire le 24 mars 1909. D’abord « Fähnrich » au 52e régiment d’artillerie, il est détaché comme sous-lieutenant au 18e régiment de Uhlans en 1913. En août 1914, il est transféré au 18e régiment de Uhlans, où il reste jusqu’en 1916. promu Lieutenant le 15 mai 1916, il est nommé officier d’ordonnance dans différents état-majors, notamment celui du haut-commandement, de 1917 à septembre 1919.

Le 15 septembre 1919, il est transféré dans les services de police, où il reste jusqu’en octobre 1934. Le 1er octobre 1934, Arthur von Briesen réintègre l’armé, avec le grade de « Major' ». Il sert à Rostock dans un régimen,t d’infanterie jusqu’en octobre 1935. Il prend le commandement du 3e bataillon du 27e régiment d’infanterie le 15 octobre 1935, poste qu’il occupe en tant lieutenant colonel jusqu’en novembre 1938.

Promu colonel dès le 1er avril 1938, Briessen est affecté le 10 novembre 1938 à l’Etat-major du 27e régiment d’infanterie.
Le 1er mai 1939, il est nommé commandant de la ville de Prague. Promu général le 1er octobre 1942, Briesen occupera ce poste jusqu’au 15 février 1944. Mis en disponibilité du 15 février 1944 au 12 mars 1944, il est nommé commandant de Brody le 12 mars 1944. Le 2 mai 1944, Briesen est affecté au quartier général de la Wehrmacht en Italie, pour suivre une nouvelle formation.

Du 15 juillet 1944 au 3 novembre 1944, il est affecté au quartier général des troupes stationnées en Bohème et en Moravie. Mis en disponibilité le 31 décembre 1944, il part en captivité le 8 mai 1945. Il sera libéré le 22 avril 1947.

Etat des services

  • Charakter als Fähnrich (24 mars 1909);
  • Fähnrich (18 pctobre 1909);
  • Leutnant (22 août 1910);
  • Oberleutnant (15 mai 1916);
  • Charakter als Rittmeister (15 septembre 1919);
  • Polizei-Oberleutnant (15 septembre 1919);
  • Polizei-Hauptmann (1er Aug 1920);
  • Polizei-Major (1er décembre 1933);
  • Major (1er octobre 1934);
  • Oberstleutnant (1er décembre 1935);
  • Oberst (1er avril 1938);
  • Generalmajor (1er octobre 1942)

Decorations

  • Ritterkreuz des kgl. Preuss. Hausordens von Hohenzollern mit Schwertern
  • Croix de fer 1939, 1ere et 2e classe
  • Croix de fer 1914, 1ere et 2e classe
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung, 1ere classe
  • Österr. Kriegs-Erinnerungs-Medaille mit Schwertern
  • Kgl. Ungar. Kriegs-Erinnerungs-Medaille mit Schwertern
  • Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern, 1ere et 2e classe

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Arthur von Briesen est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Ludwig Bieringer (1892-1975) : Général de brigade allemand

Ludwig Bieringer (12 août 1892, à Metz – 22 janvier 1975, à Hanovre) était un général de brigade allemand durant la Seconde guerre mondiale..

Biographie

Ludwig Bieringer naît à Metz en Alsace-Lorraine. Il s’engage le 19 juillet 1913. A la veille de la guerre, il est promu sous-lieutenant. Il est aspirant jusqu’à la déclaration de guerre. Pendant toute la première guerre mondiale, il sert dans la 2e compagnie du VIIe corps d’armée, comme chef de colonne puis chef de bataillon au 137e bataillon d’artillerie. Il termine la guerre comme Lieutenant.

Après la guerre, il est transféré au 8e bataillon du Train jusqu’au 31 mas 1919. Il est nommé Officier d’ordonnance du général von Roden avant d’être nommé adjudant dans la nouvelle armée allemande. Le 15 mars 1921, il est Adjudant dans différents bataillons de Transport jusqu’en mai 1926. Le 1er mai , il est nommé chef d’escadron du 5e bataillon de transport. Il est nommé Officier d’Etat-major de la 7e Division, le 1er mai 1933. Le 15 octobre 1935 il prend le commandement du 7e bataillon de transport motorisé. Il est nommé directeur à l’école de Hanovre le 12 octobre 1937, fonction qu’il remplit jusqu’en août 1939.

Losque la guerre éclate, le lieutenant-colonel Bieringer est nommé chef du ravitaillement (541), poste qu’il occupe jusqu’en août 1940. Il est mis en disponibilité d’août à septembre 1940. En tant que colonel, Bieringer est de nouveau chef du ravitaillement (561) jusqu’en juin 1942. Toujours officier d’état-major, il est nommé responsable de l’approvisionnement de l’armée du groupe sud (district A) de juin 1942 à avril 1943. Mis en disponibilité d’avril à juin 1943, il est promu Generalmajor le 1er juillet de la même année. Bieringer est de nouveau responsable de l’approvisionnement, cette fois en Italie, de juin à septembre 1943. A cette date, il est détaché à la Feld Kommandantur de Besançon, jusqu’en avril 1944. Bieringer est nommé ensuite Feldkommandeur de la région de Draguignan (Feld Kommandantur 800). Là, il sera fait prisonnier le 18 août 1944, pour n’être libéré que le 13 mai 1947.

Etat de services

  • Fähnrich (1er août 1914);
  • Leutnant (7 août 1914);
  • Oberleutnant (22 mars 1918);
  • Rittmeister (01 juin 1926);
  • Major (1er août 1934);
  • Oberstleutnant (1er janvier 1937);
  • Oberst (1er janvier 1940);
  • Generalmajor (1er juillet 1943)

Decorations

  • Croix de fer 1939, 1ere et 2e classe
  • Croix de fer 1914, 1ere et 2e classe
  • Grossherzoglich Oldenburgisches Friedrich August-Kreuz, 2e classe
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung, 1ère classe
  • Medaille « Winterschlacht im Osten 1941/1942 »

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Ludwig Bieringer est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Ernst Schreder (1892-1941) : Général de brigade allemand

Ernst Schreder (né à Metz le 21 juin 1892 – décédé à Königsberg, le 6 décembre 1941) était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Ernst Schreder naît à Metz en 1892, pendant la première annexion. Il participe à la Première Guerre mondiale. Après une brillante carrière militaire dans l’infanterie allemande, il est promu Generalmajor, le 1er décembre 1941.

Blessé mortellement sur le Front Est, il succombe de ses blessures à Königsberg (Kaliningrad), le 6 décembre 1941.

Grades

  • Général de brigade (Generalmajor), le 1er octobre 1941.

Distinctions

  • Deutsches Kreuz en or, le 19 décembre 1941 (à titre posthume)

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Ernst Schreder est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Hans Lehmann (1894-1976) : Général de brigade allemand

Hans-Albrecht Lehmann (Metz, le 06.02.1894 – Garmisch-Partenkirchen, le 27.11.1976), était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Le général Lehmann naît à Metz en 1894, pendant la première annexion. Il participe à la Première Guerre mondiale et fait carrière dans l’armée allemande. Il est officier supérieur à la veille de la seconde guerre mondiale. Le 25 mars 1943, il reçoit la Deutsches kreuz en argent, alors qu’il est colonel (Oberst) dans la XVIe Armée allemande. Peu de temps après, compte tenu de ses aptitudes au commandement, Lehmann est promu Generalmajor le 1er septembre 1943.

Il décédera en 1976 à Garmisch-Partenkirchen, en Bavière.

Grades

  • Général de brigade (Generalmajor), le 1er septembre 1943.

Distinctions

  • Deutsches kreuz en argent, le 25 mars 1943.

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Hans-Albrecht Lehmann est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Kurt Haseloff (1894-1978) : Général de brigade allemand

Kurt Haseloff (18 mars 1894 – 30 septembre 1978), était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Première guerre mondiale

Kurt Haselhoff naît à Metz le 18 mars 1894, pendant la première annexion. Le 3 août 1914, à l’âge de 20 ans, Haseloff est incorporé dans l’armée impériale. Tout d’abord élève-officier (Fahnenjunker-Gefreiter), il sert dans l’armée de terre comme chasseur (Oberjäger), puis aspirant (Fähnrich) à partir du 22 mars 1915.

Nommé sous-lieutenant le 22 mai 1915, il restera « Leutnant » jusqu’à la fin des hostilités, occupant différentes fonctions, sur le terrain, puis comme instructeur à Zossen, Döberitz, et Berlin. Il termine la guerre comme aide de camp (Adjutant) dans une division de chasseurs.

Après la première guerre mondiale, Haseloff reste au sein de l’armée. Il est promu lieutenant (Oberleutnant) le 1er juillet 1923 au 9e régiment d’infanterie, puis capitaine le 1er avril 1928 et commandant (Major) le 1er novembre 1934. Affecté à l’Etat-major des armées (Oberkommando des Heeres), Haseloff est promu lieutenant-colonel (Oberstleutnant) le 1er août 1937.

Seconde Guerre mondiale

Lorsque la guerre éclate, Haseloff est toujours chef d’unité à l’Etat-major des armées. Il est promu colonel (Oberst) le 1er décembre 1939. Le 1er mars 1941, Kurt Haseloff est nommé commandant de la 5e Schützen-Brigade, puis Kommandeur de la 5e Panzergrenadier-Brigade à partir du 5 juillet 1942. Promu général de brigade (Generalmajor), le 1er janvier 1943, Haseloff est affecté de nouveau à l’Etat-major, où il occupe de hautes fonctions jusqu’au 11 août 1944. Relevé de ses fonctions, après l’attentat du 20 juillet 1944, puis rayé des cadres d’active le 1er février 1945 sur décision d’Himmler, Haseloff ne sera finalement pas emprisonné, sauvé par l’avancée des Alliés.

Distinctions

  • Eisernes Kreuz 1914, 1ère et 2e classe ;
  • k.u.k. Österr. Militär-Verdienstkreuz III. Klasse mit der Kriegsdekoration (Croix austro-hongroise du mérite militaire) ;
  • k.u.k. Österr. Silberne Tapferkeitsmedaille (Médaille d’argent austro-hongroise pour actes de bravoure) ;
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer (Croix d’honneur pour les combattants );
  • Österr. Kriegs-Erinnerungs-Medaille mit Schwertern ;
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung IV. bis I. Klasse (Distinction de la Wehrmacht, de la 4e à la 1ère classe) ;
  • Medaille zur Erinnerung an den 13.03.1938 ;
  • Medaille zur Erinnerung an den 01.10.1938 mit Spange « Prager Burg » (Médaille des Sudètes) ;
  • Spange zum Eisernes Kreuz I (Croix de fer 1939, 1ère et 2e classe) ;
  • Medaille « Winterschlacht im Osten 1941/1942 » (Médaille du Front de l’Est) ;

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Kurt Haseloff est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Basile Baltus de Pouilly (1766-1845) : Général de brigade français

Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly, (né le 2 janvier 1766 à Metz – mort le 13 janvier 1845 à Brie-Comte-Robert) fut un général de brigade sous le Premier Empire, puis lieutenant général honoraire, sous la Restauration.

Biographie

En bon messin, il sert dans l’Artillerie, comme simple lieutenant, en 1781. Il devient capitaine sous la Révolution, en avril 1791. Il est chef de bataillon en 1799. Sous le premier Empire, il est nommé colonel en mars 1806, puis général de brigade en mars 1811. Admis en retraite en 1816, il sera fait lieutenant général honoraire en octobre 1827.

Décorations

  • Légion d’honneur: Légionnaire (14/06/1804), Officier (26/12/1805), Commandant (11/07/1807).
  • Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis: ( juillet 1814).
  • Chevalier de l’Ordre saxon de Saint-Henri.
  • Chevalier de l’Ordre suédois de l’Epée.

Commandements

  • commandant de l’Artillerie de l’armée d’Allemagne (16/06/1811-07/08/1811).
  • commandant de l’Artillerie du corps d’observation de l’Elbe (07/08/1811-08/02/1812).
  • commandant en second de l’Artillerie du corps d’observation de l’Elbe (08/02/1812-03/1813) et du 1 corps de la Grande Armée à partir d’avril 1812
  • commandant de l’Artillerie du 3 corps de cavalerie de la Grande Armée (03/1813-10/06/1813).
  • commandant de l’Artillerie de Hambourg (10/06/1813-18/06/1813).
  • commandant de l’Artillerie du 1 corps de la Grande Armée (18/06/1813-11/11/1813).
  • commandant de l’école d’application de l’Artillerie et du Génie ( 01/1815-31/03/1815).
  • commandant de l’Artillerie du 4 corps d’observation de l’armée du Nord (31/03/1815-01/08/1815).

Le Général Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly fait partie des 558 officiers d’empire à avoir son nom gravé sous l’Arc de triomphe de l’Étoile.

Sources

  • Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 1 086.

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Basile Baltus de Pouilly est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Theodor Berkelmann (1894-1943) : Général d’armée allemand

Theodor Berkelmann (17 avril 1894 à Metz- 28 décembre 1943 à Posen) était un général allemand dans les Waffen-SS, pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Berkelmann naît le 17 avril 1894 au Ban-Saint-Martin, dans la banlieue de Metz, en Lorraine. Il étudie jusqu’en 1913, avant de prendre part, en 1914, à la première guerre mondiale, comme simple soldat. Il est promu au grade d’Oberleutnants (Premier lieutenant) avant la fin du conflit. Après guerre, il rejoint les Corps francs jusqu’en 1920. Il occupe ensuite différents petits emplois dans le civil.
Le 1er mai 1929, il devient membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), puis en mars 1931, membre de l’escadron de protection (Schutzstaffel) de la NSDAP. Le 15 juin 1931, il est nommé professeur à l’École de la SA à Munich, avec le grade de SA-Standartenführer (Colonel). Le 6 mars 1932, il revient à la SS et devient aide de camp du Reichsführer SS Heinrich Himmler. Du 1er octobre 1932 jusqu’au 1er avril 1933, il est officier d’état major du groupe « Nord » de la SS, à Altona, près de Hamburg. Il prend ensuite la direction de la SS-Standarte 24 « Ostfriesland ». Le 9 décembre 1933, il devient le chef de la VIe section SS « Sud-Est » à Wroclaw. Le 1er avril 1936, il est nommé chef de la section SS « Elbe » à Dresde. A partir de 1936 et jusqu’à sa mort, il sera membre du Reichstag.

A chaque nouvelle affectation, Berkelmann est promu, d’abord SS-Oberführer (Colonel) le 30 janvier 1934, SS-Brigadeführer (Général) le 9 septembre 1934, puis SS-Gruppenführer (Général de division) le 13 septembre 1936, et enfin SS-Obergruppenführer (Général d’armée) le 30 janvier 1942.

A partir de 1940, Berkelmann fait office de chef de la police dans la région Sarre-Palatinat et de chef de l’administration civile en Lorraine. En 1943, il est nommé en Pologne à la tête du Reichsgau Wartheland, à Posen, où il décède le 28 décembre 1943.

Commandements

  • Eisernes Kreuz (1914) IIe et Ière classe
  • Goldenes Parteiabzeichen der NSDAP
  • Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern (1939) IIe et Ière classe
  • Ehrendegen des RFSS
  • Totenkopfring der SS

Sources

  • Ruth Bettina Birn: Die Höheren SS- und Polizeiführer. Himmlers Vertreter im Reich und in den besetzten Gebieten. Droste Verlag, Düsseldorf, 1986.

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Theodor Berkelmann est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Étienne Kellermann (1770-1835) : Général de division français

François Étienne Kellermann (1770 – 1835)  est un général français de la Révolution et du Ier Empire.

Biographie

François Étienne Kellermann naît à Metz le 4 août 1770 dans une famille de militaires. Dès qu’il le peut, il s’engage dans le régiment de hussards de son père, François Christophe Kellermann. En 1793, il rejoint l’armée des Alpes et d’Italie, où il assiste son père en tant qu’aide-de-camp. Inquiété par la Convention nationale, qui lui refuse le commandement d’un bataillon de chasseurs,  François Étienne Kellermann s’engage comme simple volontaire, dans le 1er Régiment de Hussards. Après la libération de son père, François Étienne reprend le commandement de son bataillon avec le grade de chef de brigade.

Promu adjudant-général, il reçoit l’ordre de rejoindre l’armée Bonaparte, qu’il suit à Lodi, Milan et Pavie. Il est affecté ensuite dans la division du général Masséna, qu’il suit à Arcole, Rivoli, et Mantoue. Au passage du Tagliamento, il est blessé de plusieurs coups de sabre dans la charge qu’il exécuta avec le général Dugua. Aliors qu’il n’a que 26 ans, François Étienne Kellermann est promu général de brigade à la demande de Bonaparte. Kellermann commande ensuite en Italie l’avant-garde de la division Macdonald. Il s’illustre à Nepi, à Viterbe qu’il prend d’assaut, et enfin à Naples, montrant un sens aigu de l’initiative et une hardiesse admirable.

Nommé, en l’an VIII, par Bonaparte, à la tête d’une brigade de cavalerie lourde dans l’armée d’Italie, François Étienne Kellermann combat à Marengo, où sa charge de cavalerie est déterminante pour la victoire. Promu général de division le 16 messidor de l’an VIII, François Étienne Kellermann reçoit la Légion d’honneur, le 23 vendémiaire an XII. En l’an XIV, il rejoint la Grande Armée à la veille de la bataille d’Austerlitz où il commande la cavalerie du Ier Corps d’armée sous les ordres du maréchal Bernadotte.

Il est ensuite envoyé dans la péninsule Ibérique sous le commandement de Junot. En 1807, il commande une division de l’armée expéditionnaire du Portugal. Après la bataille de Vimeiro d’août 1808, Kellermann négocie un retrait honorable des troupes françaises. En 1809, François Étienne Kellermann remplace le maréchal Bessières dans le commandement en chef de l’armée septentrionale d’Espagne. Après une série de victoires, il rentre en France. La maladie l’empêche de participer à l’invasion de la Russie. En 1813, François Étienne Kellermann fait la campagne de Saxe avec le corps du maréchal Ney, un autre mosellan. Il combat à Rippach, puis à Lützen, où il est blessé. À la bataille de Bautzen, François Étienne Kellermann emporta le village de Klix. A la bataille de Wachau, en octobre 1813, Kellermann est bousculé par la cavalerie autrichienne. En 1814, il se bat encore victorieusement à Saint-Dizier.

Inspecteur général de l’organisation de la cavalerie dans les places de Lunéville et Nancy sous la Restauration, il reçoit la croix de Saint-Louis et le grand cordon de la Légion d’honneur. Il participe à la campagne de juin 1815, à la tête du IIIe Corps de cavalerie, avec lequel il prend part aux batailles des Quatre-Bras et de Waterloo. De retour à Paris, François Étienne Kellermann fut chargé, quelque temps après,  d’apporter à Louis XVIII la soumission de l’armée de la Loire. Après avoir hérité du titre de duc de son père, Kellermann décédera le 2 juin 1835.

Sources

  • Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, François Étienne Kellermann,1852

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François Étienne Kellermann est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Edgar Feuchtinger (1894-1960) : Général de division allemand

Edgar Feuchtinger, (né à Metz le 9 novembre 1894 ; décédé le 21 janvier 1960) était un général de division dans l’armée allemande (Generalleutnant), pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Première guerre mondiale

Feuchtinger rejoint en 1907 une école de cadets, à Karlsruhe. Il se distingue rapidement par ses capacités militaires. Pendant la Première Guerre mondiale, il combat en Russie et en France, où il participe notamment à la bataille de Verdun, à la bataille de la Somme et à la bataille de l’Aisne.

Après guerre, il poursuit sa carrière dans l’armée allemande. Il gravit un à un tous les échelons hiérarchiques. Le 1er août 1938, il est promu au grade de lieutenant-colonel. Il est nommé commandant du 227ème régiment d’artillerie, le 26 août 1939 à la veille de la seconde guerre mondiale.

Seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à l’invasion de la France. Il stationne dans le sud de la France avec la 21e division blindée jusqu’en 1943. Le 7 avril 1943, il reçoit le commandement de la 931e Brigade d’artillerie motorisée. Dans les mois suivants, il commande différentes unités et forme une nouvelle division blindée n° 21 (la première Panzer-Division 21 a été capturée en Afrique du Nord). Sa promotion au grade de général de brigade (Generalmajor), commandant de la 21e Panzer Division, est effective le 1er août 1943.

Il participe ensuite à la défense de la Normandie, après le débarquement du 6 juin 1944. Contrairement au général von Salmuth, Feuchtinger comprend très vite qu’il ne s’agit pas d’une manœuvre de diversion des Alliés, mais d’un véritable débarquement. Le 1er août 1944, Feuchtinger est promu Generalleutnant. Six jour plus tard, le 6 août 1944, il reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer. En janvier 1945, alors que sa division est impliquée dans des combats acharnés dans la région de Sarrelouis, Feuchtinger s’affiche volontairement en compagnie de sa maîtresse, ne cachant plus ses doutes quant à l’issue de la guerre. Il est naturellement arrêté le 5 janvier 1945, et jugé par un tribunal d’exception. Feuchtinger est alors condamné à mort pour « défaitisme », mais finira par échapper in extremis à cette sentence.

Il sera fait prisonnier jusqu’en août 1947. Dans les années cinquante, Feuchtinger sera mêlé à plusieurs affaires d’espionnage.

Commandements

  • Kommandeur de la 21e Panzer-division.

Distinctions

  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 06.08.1944
  • Deutsches Kreuz, en argent, le 15.07.1943
  • Eisernes Kreuz, IIe et Ière classe, 1914-1918
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • RK II. Klasse des Kgl. Württembg. Friedrichs-Ordens, avec glaives
  • RK II. Klasse des Grossherzoglich Badischer Ordens vom Zähringer Löwen, avec glaives
  • Hamburgisches Hanseatenkreuz
  • k.u.k. Österr. Bronzene Tapferkeitsmedaille
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung IVe à Ière classe
  • Spange zum EK de IIe et Ière classe
  • Kriegsverdienstkreuz de IIe et Ière classe avec glaives

Sources

  • Janusz Piekalkiewicz, Weltgeschichte der Spionage, München 1988
  • Dermot Bradley, Kar-Friedrich Hildebrand, Markus Rövekamp, Die Generale des Heeres 1921 – 1945, Band 3, Osnabrück 1994
  • Helmut Roewer, Stefan Schäfer, Mathtthias Uhl, Lexikon der Geheimdienste im 20. Jahrhundert, München 2003.

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Edgar Feuchtinger est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean-Baptiste de Semellé (1773-1839) : Général de division français

Jean-Baptiste-Pierre Semellé (1773-1839) est un général de division français.

Biographie

Jean-Baptiste-Pierre Semellé naît à Metz le 16 juin 1773. Fils de François Semellé, Receveur des greniers à sel de Metz, il s’engage en 1791 dans les volontaires de la Moselle. En tant qu’officier au 3e bataillon de la Moselle, il défend victorieusement Thionville en 1792 contre les troupes royalistes. Le 25 novembre 1799, il est nommé chef de brigade de la 20e demi-brigade légère, puis, le 19 août 1800, chef de brigade de la 43e demi-brigade d’infanterie de ligne. En 1801, Semellé est promu capitaine-colonel du 24e de ligne, avant d’en prendre la tête en 1803. Promu colonel, il reçoit la Légion d’honneur en décembre de la même année.

Jean-Baptiste Semellé fait les campagnes de 1806 et de 1807. Le 26 décembre 1806, il est blessé à Golymin en Pologne. Il se distingue de nouveau à Eylau, en février 1807, mais son régiment est anéanti. Lui-même grièvement blessé, Semellé est promu général de brigade le 10 novembre 1807. Semellé est créé baron d’Empire le ler juin 1808. Du 03 juin 1808 au 1er octobre 1811, le général de Semellé prend le commandement du 1er corps de la Grande Armée. Le 31 juillet 1811, Semellé est nommé Général de division. En octobre 1811, il commande une division d’infanterie du 4e corps de l’armée d’Espagne, puis la 2e division du 1er corps de l’armée d’Espagne. Le général de Semellé ensuite prend le commandement de la 5e division de l’armée d’Andalousie de février 1812 à janvier 1813.

Le général de Semellé quitte l’Espagne peu après pour la France, avant de repartir pour la Bavière. De juillet 1813 à novembre 1813, il assure le commandant de la 52e division d’infanterie du corps d’observation de Bavière, puis des 9e et 10 corps de la Grande Armée. De novembre 1813 à mai 1814,  Semellé commande la 51e division d’infanterie du 4 corps de la Grande Armée. Il est nommé ensuite inspecteur général d’Infanterie dans la 19e division militaire, poste qu’il conserve du 20 juin 1814 au 31 décembre 1814. Le général de Semellé est ensuite inspecteur général d’Infanterie dans les 18e et 19e divisions militaires jusqu’en mai 1815.

Sous la restauration, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis. Au retour de l’île d’Elbe, le général de Semellé est nommé par l’empereur gouverneur de Strasbourg. La seconde Restauration le met en demi-activité de service. Semellé se retire alors à Urville prés de Metz, où il s’occupe d’agriculture. En 1819, il est replacé dans les cadres de l’armée active. En février 1822, il est élu député du 4e arrondissement électoral do la Moselle. Il se bat en duel avec le général Laffont la même année, pour l’honneur de la Grande Armée. Le baron de Semellé est réélu député en 1830 et 1834. Jean-Baptiste-Pierre Semellé décédera au château d’Urville, en Moselle, le 24 janvier 1839.

Distinctions

  • 1er juin 1808 : Baron d’Empire

Son nom est inscrit au côté Ouest de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.

Etats des services

  • 20/08/91 capitaine.
  • 06/06/95 chef de bataillon.
  • 25/11/99 chef de brigade.
  • 10/11/07 général de brigade avec effet rétroactif au 01/07/07.
  • 31/07/11 général de division.

Distinctions

  • Légion d’honneur: Grand Officier (22/06/31).
  • Saint-Louis: Chevalier (08/07/14).
  • Chevalier de l’Ordre italien de la Couronne de Fer (1814).

Sources

  • Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny :  » Jean-Baptiste-Pierre Semellé » dans Dictionnaire des parlementaires français (1789-1889), Paris, 1890,

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Jean-Baptiste de Semellé est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Hans Leistikow (1895-1967) : Général de brigade allemand

Hans Leistikow (Metz, le 29.08.1895 – Krautheim/Jagst, le 29.03.1967), était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Hans Leistikow naît à Metz en 1895, pendant la première annexion. Il participe à la Première Guerre mondiale et fait carrière dans l’armée allemande.

Officier supérieur à la veille de la seconde guerre mondiale, il participe à la campagne de France. Après différentes affectations, il est nommé Feldkommandeur à Laval (Feldkommandantur 582) du 20 juin au 24 juin 1944. Alors que les troupes allemandes refluent dans toute l’Europe, Leistikow est promu Generalmajor, le 1er octobre 1944.

Il décédera en 1967 à Krautheim dans le Bade-Wurtemberg.

Grades

  • Général de brigade (Generalmajor), le 1er octobre 1944.

Distinctions

  • Ehrenkreuz, Hohenzollern

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Hans Leistikow est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Antoine Lallemand (1774-1839) : général français

François Antoine Charles Lallemand, né à Metz le 23 juin 1774 et mort à Paris le 9 mars 1839, est un général du Ier Empire français.

Biographie

De la Révolution au Consulat

Frère aîné d’Henri Dominique Lallemand, il naît à Metz le 23 juin 1774. Il reçoit une bonne éducation. Engagé comme volontaire dans la 16e compagnie d’artillerie légère, formée à Strasbourg le 1er mai 1792, François Antoine Lallemand fit dans ses rangs les campagnes de l’Argonne et de Trèves. Il entra le 1er mars 1793 dans le 1er régiment de chasseurs à cheval, avec lequel il servit aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse. Il fut appelé, au mois de ventôse de l’an III, en qualité d’aide-de-camp provisoire auprès du général Elie, commandant de la 2e division militaire, puis vint à Paris, dans le mois de prairial suivant, avec le général Loisori qui le conserva à l’état-major de la 17e division militaire. Le 13 vendémiaire il défendit la Convention dans les rangs de l’état-major du général Napoléon Bonaparte. Il obtint le brevet de sous-lieutenant de dragons et celui d’aide-de-camp. Nommé lieutenant des Guides à cheval de l’armée d’Italie en l’an V, il partit pour l’Égypte en l’an VI et devint capitaine aide-de-camp du général Junot pendant le siège de Jaffa. Bonaparte l’employa, à cette époque, comme négociateur auprès de l’amiral Sidney Smith.

Officier de la Grande armée

Chef d’escadron et Chevalier de la Légion d’honneur en l’an XII, le premier Consul le chargea d’une mission à Saint-Domingue, auprès du général Leclerc. À son retour en France, il suivit Junot au Portugal, entra comme major au 18e dragons et fit la campagne d’Autriche. Colonel du 27e dragons, après la bataille d’Iéna, officier de la Légion d’honneur, après la bataille de Friedland, il entra en Espagne en 1808, avec la 11e division de dragons, et revint en France en 1809. Ayant rejoint son régiment en janvier 1810, il fut promu au grade de général de brigade le 6 août 1811. Dès son arrivée en Murcie avec la 2e division de cavalerie il surprit les insurgés et fit beaucoup de prisonniers. Le 21 juin 1812, à Valencia de la Torrès, il mit en déroute une colonne de cavalerie anglaise. En 1813, il servit à la Grande Armée et commanda la cavalerie légère du 13e corps. Pendant la Campagne de France en 1814, il commanda tous les corps danois renfermés dans Hambourg et avant de rentrer en France au mois de mai.

Les Cent-jours

Le gouvernement royal le fit chevalier de Saint-Louis et commandeur de la Légion d’honneur, et lui confia le commandement du département de l’Aisne. À la nouvelle du débarquement de Napoléon Ier, il tenta de s’emparer de la ville et de l’arsenal de La Fère avec les troupes des garnisons de Guise et de Chauny, sans succès. Lallemand fut obligé de fuir avec quatre officiers, mais fut arrêté avec son frère le 12 mars à la Ferté-Milon. Là , il fut conduit à Soissons et emprisonné jusqu’au 21 mars 1815. Nommé lieutenant-général et pair de France, il prit le commandement des chasseurs à cheval de la garde et combattit à Fleurus et à la bataille du mont Saint-Jean. Après ce désastre, il rejoignit Napoléon à Paris et l’accompagna à Rochefort. Pendant que l’Empereur était transféré à bord du Northumberland, le général Lallemand fut envoyé à Malte, comme prisonnier de guerre.

L’Amérique et la monarchie de Juillet

Compris dans la 1re catégorie de l’ordonnance du 24 juillet 1815, le 1er conseil de guerre de la 1re division militaire le condamna à l’unanimité et par contumace, le 20 avril 1816, à la peine de mort. Le général Savary obtint cependant sa liberté. Il passa alors en Perse, puis aux États-Unis, où l’année suivante, il arma quelques bâtiments légers dans le but de fonder au Texas une colonie de réfugiés français, colonie prit le nom de Champ d’Asile. Après de multiples péripéties, il obtint la nationalité américaine. En 1823, il se rendit à Lisbonne, puis à Cadix, pour y défendre la cause des constitutionnels, mais le triomphe des royalistes le força à retourner aux États-Unis. Revenu en France à la suite de la révolution de 1830, il fut rétabli sur le tableau de l’état-major et nommé successivement lieutenant-général, Pair de France, commandant d’une division de cavalerie, inspecteur général de son arme, commandant de la 17e division en Corse, Grand Officier de la Légion d’honneur, commandant la 10e division à Toulouse, membre du comité d’infanterie et de cavalerie, puis président du jury d’examen de l’École militaire. Son nom est gravé sous l’Arc de triomphe de l’Étoile.

Sources

  • Charles Mullié, « François Antoine Lallemand », Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852.

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François Lallemand est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Rudolf Schmundt (1896-1944) : Général de corps d’armée allemand

Rudolf Schmundt ( né à Metz le 13 août 1896 – décédé le 1er octobre 1944 ) était un général de corps d’armée dans l’armée de terre allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Première guerre mondiale

Issu d’une famille de militaires de carrière, Rudolf Schmundt naît à Metz, ville de garnison animée du Reichsland Elsaß-Lothringen1. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand, constituant une pépinière d’officiers supérieurs et générauxd. Rudolf Schmundt fait ses études dans le Brandebourg.

Quand la guerre éclate, Schmundt sert dans le régiment de son père Richard Schmundt, comme aspirant, puis officier. Il reçoit la Croix de fer IIe classe, puis Ière classe. Après guerre, il poursuit sa carrière dans l’infanterie.

Seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Schmundt devient le chef du service du personnel de l’armée allemande. Il est promu Generalmajor le 1er janvier 1942, puis Generalleutnant le 1er avril 1943. Le 1er septembre 1944 , il atteint le grade de General der Infanterie.

Schmundt a été mortellement blessé dans la Wolfsschanze, la tanière du loup d’Hitler près de Rastenburg, en Prusse orientale (aujourd’hui Ketrzyn, Pologne). Il est l’une des victimes de l’attentat du 20 Juillet 1944 contre Adolf Hitler. L’un des conjurés, le colonel Claus von Stauffenberg, avait en effet placé une bombe dans une mallette, à côté d’Hitler. Mais le colonel Heinz Brandt l’avait déplacé derrière une lourde table, sauvant involontairement la vie du chancelier allemand. Grièvement blessé dans l’attentat, Schmundt décède finalement de ses blessures, le 1er octobre 1944.

Schmundt reçut à titre posthume la Croix allemande, le 7 octobre 1944. En tant que chef de service du personnel, il fut remplacé par le général Wilhelm Burgdorf, son chef adjoint.

Distinctions

  • Croix allemande, à titre posthume : le 7.10.1944
  • Croix de fer 1914 IIe et Ière classe
  • Croix d’honneur 1914-1918
  • Médaille de 25 années de service dans la Wehrmacht
  • Insigne des blessés du 20 juillet 1944 (Attentat contre Hitler).

Sources

  • Hermann Weiß: Biographisches Lexikon zum Dritten Reich, Frankfurt, 2002, p.411
  • Johannes Hürter: Schmundt, Rudolf. In: Neue Deutsche Biographie (NDB). Band 23, Duncker & Humblot, Berlin 2007, p. 267.
  • Reinhard Stumpf: General der Infanterie Rudolf Schmundt; in: Gerd R. Ueberschär: Hitlers militärische Elite. Vom Kriegsbeginn bis zum Weltkriegsende Bd. 2, Primus Verlag, Darmstadt 1998.

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Rudolf Schmundt est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Antoine de Lasalle (1775-1809) : Général de cavalerie français

Antoine-Charles-Louis de Lasalle est un général français du Premier Empire, né à Metz le 10 mai 1775 et mort au champ d’honneur le 6 juillet 1809, au cours de la bataille de Wagram. Antoine de Lasalle fut hussard et général, et le chef de la « brigade infernale ».

Biographie

Le comte Antoine-Charles-Louis de Lasalle naît à Metz le 10 mai 1775, dans une famille de petite noblesse. À peine âgé de 11 ans, il entra le 19 juin 1786, comme sous-lieutenant de remplacement, dans le régiment d’infanterie d’Alsace. Lorsque la Révolution française éclata, Lasalle fut placé comme sous-lieutenant dans le 24e régiment de cavalerie, le 25 mai 1791. Il démissionne en 1792, après avoir perdu son grade du fait de ses origines nobles. Mais il s’engage bientôt dans le bataillon parisien de la section des Piques et rejoint l’armée du Nord en l’an II en tant que simple volontaire du 23e régiment de chasseurs à cheval. Le 1er germinal il était nommé maréchal-des-logis. À l’armée du Nord, à la tête de quelques chasseurs de sa compagnie, il attaqua et prit une batterie de canons. Le général en chef, témoin de l’intrépidité qu’il avait déployée, lui adressa de justes éloges et lui proposa de le nommer officier. Lasalle refusa cette marque de faveur, mais continua de la mériter.

La campagne d’Italie

Lieutenant le 20 ventôse an III, il devint aide-de-camp et protégé du général Kellermann père, le 17 floréal de la même année, et le suivit à l’armée d’Italie. Employé comme adjoint à l’adjudant-général Kellermann fils, le 1er prairial an IV, il fut fait capitaine le 17 brumaire an V. À l’affaire de Vicence, le 27 frimaire suivant, Lasalle à la tête de 18 cavaliers, charge et met en déroute 100 hussards autrichiens. Dans la chaleur de la poursuite, il se trouve isolé de ses soldats. Entouré par quatre de ces hussards qui le somment de se rendre, il les combat, les repousse, les blesse tous les quatre, et arrivé sur les bords de la Bacchiglione, il s’y précipite, la traverse à la nage, et rejoint sain et sauf sa petite troupe qui le croyait perdu. N’hésitant pas à aller fourrager , avec quelques hussards, derrière les lignes autrichiennes, il rapporte à Napoléon Bonaparte des renseignements militaires d’une importance telle que le général en chef le nomme aussitôt chef d’escadron, le 6 janvier 1797.

Nommé dans le 7e Régiment bis de Hussards, le 17 nivôse de la même année, il justifia ce rapide avancement quelques jours après à la bataille de Rivoli. Désigné pour enlever un plateau occupé par les Autrichiens, il charge à la tête de 20 chasseurs le bataillon qui y était établi et le fait prisonnier, ainsi qu’une partie de celui de Lattermann qui était accouru pour défendre la position. Le 23 ventôse, au passage de la Piave, le commandant Lasalle se signala par de nouveaux exploits. Au mois de germinal suivant, à la tête de 16 Guides, il entra à Vadrozone, qu’occupait un escadron de uhlans ; il les charge avec intrépidité, les force à évacuer la ville et à repasser précipitamment le Tagliamento, traverse la rivière le premier après eux et les mène battant pendant plus d’une lieue.

La campagne d’Égypte

La campagne d’Italie terminée, Lasalle passa à l’armée d’Orient. Compris dans les cadres d’une armée destinée à opérer des prodiges, le jeune commandant ne faillit point à ses glorieux antécédents.
Le 21 juillet 1798, à la bataille des Pyramides, les Turcs, rassurés par la retraite facile que leur offrait Embabeh, résistèrent vaillamment aux efforts de l’armée française. Leur intrépide chef renouvelait incessamment ses attaques impétueuses, mais chaque tentative était repoussée avec vigueur, et l’issue du combat était indécise. Lasalle, à la tête de 60 hommes, s’empare alors de la sortie de la redoute d’Embabeh, vers Gizeh, coupe la retraite à l’ennemi, et par ce mouvement hardi, décide la victoire. C’est à la suite de cette affaire que le général en chef Bonaparte le nomma chef de la 22e demi-brigade de chasseurs à cheval, le 5 du même mois.

Il remonte le Nil avec Desaix, et participe, au côté de celui-ci, à la bataille de Salalieh, le 11 août, à une charge fantastique. Au combat de Salahieh, le 21, il donna la plus haute idée de son courage et de son sang-froid. Par une charge contre les Mamelouks, ayant laissé tomber son sabre, il mit pied à terre pour le ramasser au milieu de la mêlée et remonta tranquillement à cheval pour continuer de combattre. Le 14 nivôse an VII, au combat de Souagui, il donna de nouvelles preuves de cette intrépidité chevaleresque qui faisait l’admiration de toute l’armée. À l’affaire de Rémedieh, le 28 du même mois, il abattit d’un coup de sabre les deux mains d’un Mamelouk contre lequel se défendait le général Davout (depuis prince d’Eckmühl). Il renversa plusieurs Mamelouks, rompit son sabre sur la tête d’Osman Bey, eut une paire de pistolets brisés en se défendant, prit le sabre d’un dragon blessé, rentra dans la mêlée, rallia sa troupe, rétablit le combat et chassa l’ennemi dans le désert. Au combat de Samanhout, le 3 pluviôse suivant, il exécuta les charges les plus brillantes, et fit éprouver à l’ennemi des pertes considérables. Enfin le 11 ventôse de la même année, au combat de Gehemi, il défit complètement les Arabes d’Yambo et leur tua plus de 300 hommes.

Lasalle continua de suivre avec son régiment tous les mouvements du corps commandé par le général Davout, et il força Mourad Bey à se jeter dans le désert. Rentré au Caire, le 22e de chasseurs fut envoyé à Belbeys pour contenir le pays et pour assurer les communications entre Salahieh et Le Caire. Lasalle s’acquitta de cette mission avec tout le succès désirable. Après la convention d’El-Arich, conclue entre le général Desaix et les plénipotentiaires turcs, le 5 pluviôse an VIII, Lasalle quitta l’Égypte et vint chercher en Italie de nouveaux hasards et de nouveaux triomphes.

Retour en France

En 1800, Lasalle revient en France et reçoit le commandement du 10e Hussards. Alors qu’il reçoit des mains de Napoléon Bonaparte, des pistolets et un sabre d’honneur. Il aurait eu ce mot célèbre : tout hussard qui n’est pas mort à 30 ans est un Jean-Foutre . Devenu colonel, Lasalle fait figure d’ enfant terrible dans la cavalerie légère et entretient soigneusement la réputation des hussards : grand amateur d’alcools forts, il fonde la Société des Assoiffés (ou des Altérés), une initiative qui fait jaser pendant un temps la bonne société parisienne.

Par décision du 17 thermidor suivant, le premier Consul lui décerna un sabre et une paire de pistolets d’honneur, comme témoignage de la satisfaction du gouvernement. Le 7 fructidor de la même année, un arrêté des Consuls lui confia le commandement du 10e régiment de hussards, et c’est à la tête de ce corps qu’au combat de Vilnadella, le 27 nivôse an IX, il eut trois chevaux tués sous lui et brisa sept sabres sur l’ennemi. Classé comme membre de droit dans la 5e cohorte de la Légion d’honneur, il fut créé commandant de l’Ordre le 25 prairial an XII. Général de brigade le 12 pluviôse an XIII, il eut, le 11 ventôse suivant, le commandement d’une brigade de dragons stationnée à Amiens. C’est avec ces troupes qu’il prit part à la bataille d’Austerlitz.

En 1803, pourtant, Lasalle s’assagit lorsqu’il épouse Joséphine d’Aiguillon, divorcée du général Victor Léopold Berthier (1770-1807, chef d’état-major du 1° corps d’armée à Austerlitz, frère d’Alexandre Berthier, Maréchal – Prince de Neuchâtel), et en adoptant ses enfants.

Campagne de Prusse et de Pologne

Il multiplie en 1806 les actions spectaculaires à la tête de sa brigade infernale composée du 5e et du 7e régiment de hussards. Il capture ainsi les gendarmes de la garde du roi de Prusse, il force le prince de Hohenlohe à la capitulation à Prenzlau. Le 26 octobre 1806, pendant la campagne de Prusse, il joignit la division de cavalerie du Hohenlohe. Sans s’inquiéter de son énorme supériorité numérique, il la charge avec son impétuosité accoutumée, et bientôt toute la division rompue, culbutée, cherche son salut dans les défilés étroits qui se trouvent à là sortie du village de Zehdnick. Vainement la cavalerie prussienne cherche-t-elle à se reformer en bataille, les dragons français l’écrasent et en font une horrible boucherie. Le 28, au village de Prentelau, il contribua puissamment par ses charges brillantes aux succès de la journée. Mais ce qui mit le comble à la gloire du jeune et vaillant général, ce fut la prise de Stettin, où avec deux régiments de cavalerie seulement, il fit son entrée le 29 du même mois. Il prend d’assaut la forteresse de Stettin avec 500 cavaliers seulement, utilisant des simulacres de canons en bois. Ce fait d’armes, d’une audace inouïe, fit tomber au pouvoir des Français une forteresse en bon état, bien approvisionnée, armée de 160 pièces de canon et occupée par 6000 hommes. Il contraint Blücher à se rendre à Lübeck.

Général de division le 30 décembre 1806, il fut nommé commandant de la cavalerie légère de la réserve en 1807. À la bataille d’Heilsberg, le 12 juin de cette même année, le prince Murat, grand duc de Berg, est entouré au fort de la mêlée par 12 dragons russes. Lasalle s’en aperçoit, il se détache seul, fond sur les ennemis avec la rapidité de la foudre, tue l’officier qui commande le détachement et met les 11 dragons en fuite. Peu après il est enveloppé à son tour, Murat se précipite au milieu des assaillants, dégage celui qui venait de lui sauver la vie, et dit en lui serrant la main : Général, nous sommes quittes .
En juillet suivant, l’Empereur lui conféra la croix de chevalier de la Couronne de fer. Lasalle est ensuite envoyé en Espagne, sous les ordres de Jean-Baptiste Bessières.

Campagne d’Espagne

Le 15 février 1808, il passa à l’armée d’Espagne avec la cavalerie qu’il commandait. Au mois de juin, à Torquemada, il défit complètement un corps nombreux d’insurgés espagnols, et les contraignit à se réfugier dans les montagnes. Il se porta ensuite sur Palencia, que les insurgés avaient abandonné à l’approche de nos troupes, et marcha sur Valladolid, appuyé par une colonne d’infanterie de la division Merle. Au village de Cabezon, trois lieues avant d’arriver à Valladolid, sur la route de Palencia, il rencontre un corps de troupes régulières d’environ 7000 hommes. Il les attaque aussitôt et il les bat complètement. L’ennemi, culbuté en un instant, se disperse dans les montagnes, abandonnant son artillerie et laissant plus de 1000 morts sur le champ de bataille. Lasalle entra le même jour dans Valladolid, où il rétablit l’ordre.

Le 14 juillet 1808, à la bataille de Medina del Rio Seco, où 12 000 Français, sous les ordres du maréchal Bessières, battirent une armée de 22 000 Espagnols, commandée par les généraux Cuesta et Blake, Lasalle, par une charge des plus brillantes, fixa la victoire sous les drapeaux français. 3000 Espagnols restèrent sur le champ de bataille (1100 tués, le reste blessés ou prisonniers) avec tous les bagages et les canons de l’armée ennemie tombèrent aux mains des français. L’armée française fit alors un mouvement rétrograde sur Vittoria, et Lasalle, chargé du commandement de l’arrière-garde, contint l’ennemi par l’habileté de ses manœuvres. Avec des hommes comme celui-ci les récompenses étaient rarement à la hauteur des services. Par décret en septembre 1808, l’Empereur le nomma grand officier de la Légion d’honneur, et le créa ensuite comte de l’Empire.

Le 10 novembre, à la bataille de Burgos, Lasalle concourut encore au succès de la journée. Peu de jours après, au combat de Villa-Vigo, il prit sept pièces de canon et quatre drapeaux. Vers la fin du mois de mars il passa le Tage, nettoya la rive gauche de ce fleuve et vint prendre part, le 28 mars 1809, à la bataille de Medellín. Cette journée fut une des plus glorieuses de la vie militaire du général Lasalle. Il commandait alors toute la cavalerie, et avait, de plus, sous ses ordres une division d’infanterie allemande qui était formée en carré sur la seconde ligne. L’armée espagnole, bien plus nombreuse que celle des Français, enveloppait pour ainsi dire ces derniers, ne leur laissant pour retraite que le long pont de Medellín, sur la Guadiana. Le feu meurtrier de l’artillerie ennemie portait le ravage et la mort dans les rangs, lorsque le maréchal Victor ordonna un mouvement rétrograde. À peine Lasalle avait-il commencé à l’exécuter, que l’infanterie espagnole, soutenue par une nombreuse cavalerie, s’avança audacieusement sur les Français. Lasalle reconnaissant aussitôt tout le danger d’une retraite, dans un défilé aussi étroit que l’était le pont de Medellin, s’élance à la tête du 26e régiment de dragons sur un carré de 6000 hommes qui débordait le flanc droit français. Il renverse et taille en pièces tout ce qui lui résiste, et donne ainsi le temps à l’armée française de marcher à l’ennemi, qui fut enfoncé et culbuté sur tous les points. 14 800 Espagnols restèrent sur le champ de bataille. 5000 prisonniers, 19 pièces de canon furent les trophées de cette journée dus à l’intrépidité du général Lasalle.

Campagne d’Allemagne et d’Autriche

Ce fut son dernier fait d’armes dans la péninsule espagnole, où on le surnomme Picaro . Il partit immédiatement après pour aller prendre le commandement d’une division de cavalerie à la Grande Armée pendant la Campagne d’Allemagne et d’Autriche, au cours de laquelle Lasalle se distingue encore à Essling, les 20-22 mai 1809, puis au siège de Raab, les 15-24 juin. Le 6 juillet 1809, au soir de la bataille de Wagram, séparé momentanément de ses hussards, il avise un bataillon d’infanterie ennemi et essaie, avec des cuirassiers du 1er régiment, de le disperser. Il tombe alors au champ d’honneur, frappé en pleine tête d’une balle tirée par un grenadier hongrois. La veille de la bataille, ouvrant ses bagages et trouvant sa pipe cassée, un flacon de sa cave à liqueur et le verre recouvrant le portait de sa femme brisés, il avait dit à son aide de camp, le chef d’escadron du Coëtlosquet : Je ne survivrai pas à cette journée .

Il meurt à 34 ans, en ayant dépassé de quatre ans la limite qu’il s’était lui-même fixée. Dans la dernière lettre qu’il adressa à son épouse, il écrivait : Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’honneur . Ses restes furent ramenés d’Autriche aux Invalides en 1891. Un décret impérial du 1er janvier 1810 ordonna que la statue de Lasalle serait placé sur le pont de la Concorde.

Sources

  • Antoine Charles Louis de Lasalle , dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 ;
  • Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 437.

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Antoine de Lasalle est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Erich von Brückner (1896-1949) : Officier supérieur allemand

Erich von Brückner (1896-1949) est un colonel allemand de la seconde guerre mondiale. Il a reçu la Croix de chevalier de la Croix de fer en 1945.

Biographie

Erich Wilhelm Ludwig Josef von Brückner naît à Metz le 2 septembre 1896, pendant la première annexion.

Première guerre mondiale

Il s’engage le 7 août 1914 comme aspirant (Fahnenjunker) au 14e régiment d’infanterie de nuremberg. Après la formation militaire de base il suit une formation pour les cadets et officier aspirant à Doeberitz. Le 21 janvier 1915, il monte au front avec sa compagnie. Fähnrich le 4 février 1915, il est promu sous-lieutenant (Leutnant) le 24 juin de la même année. Il gardera ce grade jusqu’à la fin des hostilités. Il participe aux combats de Münster en alsace avant d’être blessé à la jambe par une mine le 26 août 1915.
Le 19 octobre, il rejoint sa compagnie et participe aux combats sur la Somme. Nommé officier au IIIe bataillon, il est de nouveau blessé à la mâchoire. Toujours dans le même régiment, il prend le commandement de différentes compagnies d’août 1918 à décembre 1918. Après guerre, en mai 1919, il devient officier d’ordonnance dans le 48e régiment d’infanterie de la Reichswehr, puis dans le 46e régiment. Erich von Brückner est promu Lieutenant en 1922. Affecté dans une compagnie motorisée à Nuremberg, il est nommé capitaine le 13 septembre 1934. Nommé chef de compagnie en 1935 dans un régiment de lutte antichar. Nommé commandant le 31 juillet 1937, Brückner se spécialise dans le commandement des troupes blindées, suivant plusieurs formations à Coblence, Wünsdorf. Le 25 janvier 1939, il commande la 34e section de lutte antichar.

Seconde Guerre mondiale

A la déclaration de la guerre en septembre 1939, Brückner est envoyé sur le front en Sarre et dans le Palatinat. Le 15 janvier 1940, il est mis en réserve. Il ne participe pas à la campagne de France et reprend son service le 31 juillet 1940 à la tête du 12e Panzerjäger-Abteilung (bataillon anti-char). Il sera envoyé sur le front de l’Est avec ce bataillon. Il est promu colonel le 15 février 1942. En juillet 1942, il commande une colonne blindée de la 7e Panzer-Division. Il prend le commandement du 7e Schützen-Regiment avant d’être envoyé au centre de commandement de Bordeaux.
Le 30 août 1942, il prend le commandement du 126e Panzergrenadier-Regiment. Il reste dans la 23e Panzer-Division jusqu’en 1943. Le 1er mars 1943, il est nommé Kommandeur du 963e Afrika-Schützen-Regiment. Le 7 juin, il prend le commandement du 966e régiment d’infanterie de forteresse jusqu’en octobre 1943. Brückner prend le commandement des troupes blindées dans le secteur opérationnel X (Wehrkreis X). Le 28 septembre 1944, il est nommé commandant du 1er Jäger-Regiments « Brandenburg ».

Le 11 mars 1945, après les combats de Kalisch, le colonel Erich von Brückner, reçoit, en tant que commandant de régiment, la Croix de chevalier de la Croix de fer. Son régiment recule pourtant dans les combats de Kutno, Konin, Schrimm et Lissa. Même si le groupe de combat du colonel von Brückner se retire finalement de Fraustadt et de Glogau, il a contribué de manière significative à la stabilisation de la situation sur l’Oder. Le 17 mars 1945, Erich von Brückner est fait prisonnier par les Alliés qui ne le libéreront qu’en 1948.

Erich von Bruckner mourra en avril 1949.

Commandements

  • Kommandeur der Panzertruppen (Wehrkreis X)

Distinctions

  • Eisernes Kreuz 2e classe, le 25 juin 1915
  • Militärverdienstkreuz, mit Schwertern (avec glaives), le 26 juin 1915
  • Militärverdienstorden, mit Schwertern, 4e classe, le 14 février 1917
  • Österr. Militär-Verdienstkreuz]] mit Kriegsdekoration, 3e classe, le 4 avril 1917
  • Verwundetenabzeichen in Schwarz (bronze), le 16 juin 1918
  • Eisernes Kreuz , 1ère classe, le 23 juin 1918
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer, le 22 février 1935
  • Dienstauszeichnung, 4e classe, le 2 octobre 1936
  • Eisernes Kreuz, 2e classe, le 14 janvier 1940
  • Eisernes Kreuz, 1ère classe, le 1er juillet 1941
  • Deutsches Kreuz in Gold (or), le 25 mars 1942
  • Verwundetenabzeichen in Silber, le 4 juillet 1942
  • Medaille Winterschlacht im Osten, le 25 juillet 1942
  • Panzer-Kampfabzeichen, le 3 octobre 1943
  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 11 mars 1945

Sources

  • Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.

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Erich von Brückner est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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François Henrion (1776-1849) : Officier supérieur français

François Joseph Henrion (né à Metz en janvier 1776 et mort à Paris le 5 août 1849) est un officier supérieur français, actif pendant les guerres de la Révolution et du Ier Empire.

Biographie

Comme engagé volontaire, François Henrion fit les premières campagnes de la Révolution. Il se distingua à l’armée de Sambre-et-Meuse, en reprenant seul l’étendard du 2e carabiniers tombé aux mains de l’ennemi. Il entré ensuite à l’École d’artillerie de Châlons. Il est nommé lieutenant au 1er régiment à Hohenlinden. Là, le général Moreau lui décerne une  » grenade d’or « , distinction qui lui donna de droit le rang d’officier de la Légion d’honneur, à la création de cet Ordre.

Plus tard, comme aide-de-camp du général Lariboisière, il servit à la Grande Armée en Espagne et en Russie. Pendant la campagne de Saxe, en 1813, il eut, en qualité de colonel-major, le commandement de l’artillerie de la jeune Garde, à la tête de laquelle il fut blessé à Dresde et à Weissenfeld.

Après la retraite de Leipzig, l’Empereur lui conféra la décoration de commandeur de la légion d’honneur. Dans la campagne de France, Brienne, Château-Thierry et Arcis-sur-Aube furent les principaux champs de bataille où il déploya autant de valeur que de talent.

Après 1814, on lui confia le commandement de Saint-Malo. Il prit ensuite le commandement de la place de Perpignan, qu’il conserva jusqu’au 23 août 1823, date de son admission à la retraite, avec le grade de maréchal de camp honoraire.

Distinctions

  • Grand officier de la Légion d’honneur.

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François Henrion est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Wilhelm Falley (1897-1944) : Général de division allemand

Wilhelm Falley (Metz, le 25 septembre 1897; Normandie, le 6 juin 1944) était un général de division allemand pendant la seconde guerre mondiale. Le général Falley a été tué en action le 6 juin 1944, pendant le débarquement des Alliés en Normandie.

Biographie

Première guerre mondiale

Engagé volontaire dans le 93e régiment d’infanterie, Wilhelm Falley participe à la première guerre mondiale en tant qu’officier subalterne. Après guerre, il poursuit sa carrière dans l’armée, gravissant peu à peu les échelons hiérarchiques. En 1936, il devient instructeur à l’école militaire de Munich.

Seconde guerre mondiale

Commandant du 3e bataillon du 238e régiment d’infanterie, puis du 433e, il est nommé commandant (Kommandeur ) du 4e régiment d’infanterie le 21 avril 1941. En tant que lieutenant-colonel, il reçoit pour sa bravoure, la croix de chevalier de la Croix de fer, le 26 novembre 1941. Colonel en février 1942, il devient ensuite commandant d’une école d’officiers jusqu’en juin 1943. Général de brigade (Generalmajor) en décembre 1943 puis général de division (Generalleutnant) en mai 1944, il exerce différents commandements avant d’être nommé à la tête de la 91e Luftlande Infanterie-Division en avril 1944.

Le général Wilhelm Falley est le premier général allemand à tomber au cours du débarquement en Normandie. Il fut pris dans une embuscade, alors qu’il regagnait son quartier général à Picauville, près de Sainte-Mère-Église. Son véhicule, criblé de balles par des parachutistes américains, termina sa course contre un mur. Le général Falley aurait été tué sur le coup, par un impact à la tête. Le lieutenant-colonel Bartuzat à ses côtés aurait été achevé alors qu’il tentait de reprendre son arme à terre.

Falley a été inhumé au cimetière militaire allemand d’Orglandes.

Commandements

  • Commandant 3e bataillon du 238e régiment d’infanterie : 1er septembre 1939 -13 janvier 1940
  • Commandant 2e bataillon du 433e régiment d’infanterie : 13 janvier 1940 – 21 avril 1941
  • Commandant du 4e régiment d’infanterie : 21 avril 1941 – 19 juin 1942
  • Commandant de l’École d’officiers de Döbritz, puis Posen: 1er août 1942 – 10 juin 1943
  • Commandant de la 246e division d’infanterie : 1er décembre 1943 – 20 avril 1944
  • Commandant de la 91e division aéroportée (Luftlande-Division): 25 avril 1944 – 06 juin 1944

Grades

  • Lieutenant-colonel (Oberstleutnant) : 1er août 1938
  • Colonel (Oberst) : 1er mars 1941
  • Général de brigade (Generalmajor) : 1er décembre 1943
  • Général de division (Generalleutnant) : 1er mai 1944

Distinctions

  • Croix allemande, en Or, le 20 janvier 1944
  • Verwundetenabzeichen, en bronze, le 12.11.1943
  • Croix de chevalier de la Croix de fer, le 26 novembre 1941
  • Médaille Winterschlacht im Osten 1941/1942
  • Infanterie-Sturmabzeichen, en argent, le 26.08.1941
  • Spange zum EK Ière classe, le 23.06.1941
  • Spange zum EK IIe classe, le 26.07.1940
  • Medaille zur Erinnerung, le 01.10.1938
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung, IVe – Ière classe
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Verwundetenabzeichen, en bronze, 1918
  • Eisernes Kreuz IIe et Ière classe, 1914-1918

Sources

  • Klaus D. Patzwall, Veit Scherzer: Das Deutsche Kreuz 1941–1945. Band 2. Patzwall, Norderstedt 2001

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Wilhelm Falley est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Henry Dominique Lallemand (1777-1823) : Général d’artillerie français

Henry Dominique Lallemand (né à Metz le 17 octobre 1777, décédé le 15 septembre 1823 à Philadelphie) est un général français du Ier Empire.

Biographie

Frère cadet de François Antoine Lallemand, Henry Lallemand est né à Metz le 17 octobre 1777. Il fit ses études militaires à l’École d’application de Châlons-sur-Marne. Henry Dominique Lallemand participa à toutes les guerres de l’Empire. Il obtint un avancement rapide grâce à ses dons militaires et à sa bravoure. Il fit la campagne de 1814 comme général de brigade. Comme commandant des canonniers à cheval de la Garde impériale, il introduisit dans ce corps de nouvelles techniques de manoeuvres.

Il fut mis à la retraite à l’arrivée de Louis XVIII. Lors du débarquement de Napoléon Ier après son exil à l’île d’Elbe, il tenta sans succès, avec son frère cadet, de s’emparer du dépôt d’artillerie de La Fère. Il combattit à la Bataille de Waterloo l’année suivante, à la tête de l’artillerie de la garde, où il fut blessé. Il suivit ensuite l’armée sous les murs de Paris et derrière la Loire.

Il s’embarqua ensuite pour les Etats-Unis, où il apprit sa condamnation à mort par contumace. Henry Lallemand fréquente alors la bonne société de Philadelphie, et fait partie de l’entourage du prince Joseph Bonaparte. En 1817, il épouse Henriette, la nièce d’un riche négociant d’origine française nommé Stephen Girard. Il retourna ensuite à la Nouvelle-Orléans pour y écrire un traité d’artillerie. Il mourut le 15 septembre 1823 à Philadelphie.

Sources

  • Charles Mullié :  » Henri Dominique Lallemand « , Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852.

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Henry Lallemand est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Julius von Bernuth (1897-1942) : Général de brigade allemand

Julius von Bernuth (né à Metz le 12 août 1897 ; décédé le 12 juillet 1942) était un officier général allemand (Generalmajor) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Première Guerre Mondiale

Il sert pendant la Première Guerre Mondiale, comme un simple sous-lieutenant (Leutnant), dans l’infanterie. Après la guerre, il poursuit sa carrière dans l’armée, gravissant peu à peu les échelons. Il devient lieutenant en 1925, puis capitaine en 1931.

Seconde guerre mondiale

Du 10 août 1939 au 15 octobre 1939, Julius von Bernuth sert dans la division blindée Kempf en Prusse-Orientale. Il participe ensuite à la campagne de France. En tant que lieutenant-colonel, Bernuth reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes) le 5 août 1940. Le 1er décembre 1940, Bernuth est promu colonel (Oberst).
Après la fin des combats dans sur le front Ouest, Bernuth occupe différentes fonctions dans le groupe Sud. Le 1er avril 1942, Bernuth est promu au grade de Generalmajor. Le 12 juillet 1942, alors qu’il vole vers son quartier général dans un Fieseler Fi 156, il s’écrase près de Ssochkranaja. Le général von Bernuth est inhumé le 16 juillet 1942 au cimetière de Frolowskij.

Commandements

  • Chef d’État-major de la XVe corps d’armée (Chef des Generalstabes XV.Armeekorps)

Distinctions

  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 5 août 1940
  • Großherzoglich-Hessische Tapferkeitsmedaille
  • Ehrenkreuz für Frontkämpfer
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung IVe à Ière classe
  • Blutorden
  • Medaille zur Erinnerung, le 13 mars 1938
  • Medaille zur Erinnerung, le 1er octobre 1938
  • Spange zum Eisernen Kreuz, IIe et Ière classe
  • Kriegsverdienstkreuz, IIe classe avec glaives
  • Verwundetenabzeichen, en bronze, 1918
  • Eisernes Kreuz, IIe et Ière classe, 1914

Sources

  • Veit Scherzer: « Die Ritterkreuzträger 1939-1945 », Scherzers Militaer-Verlag, Ranis/Jena, 2007.

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Julius von Bernuth est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Henri Paixhans (1783-1854) : général français

Henri-Joseph Paixhans (1783 à Metz -1854 à Jouy-aux-Arches) est un général français de la Monarchie de Juillet. Officier d’artillerie sous le Premier Empire, Paixhans est connu pour avoir conçu un obusier pouvant tirer des munitions explosives. Il fut en outre député de la Moselle, de 1832 à 1846.

Biographie

Henri-Joseph Paixhans naît à Metz le 22 janvier 1783. Polytechnicien, il prend part aux guerres de l’Empire, participant à plusieurs campagnes militaires. Il participe notamment, en 1805, à la campagne d’Autriche. En 1806, Paixhans prend part à la campagne de Prusse. L’année suivante, il est envoyé avec son unité en Pologne. A Friedland, il reçoit la Légion d’honneur. En 1812, Paixhans prend part à la campagne de Russie. L’année suivante, il fait la campagne d’Allemagne. Après Waterloo, en 1815, Paixhans est mis en disponibilité.

Connu grâce à ses travaux sur l’artillerie de marine, l’ancien officier est réintégré dans l’armée en 1825. Henri Paixhans est promu au grade de colonel en 1830. Élu député de la Moselle en 1832, il sera réélu jusqu’en 1846. Poursuivant sa carrière militaire, le colonel Paixhans est promu maréchal de camp, général de brigade, le 16 novembre 1840. Le général Paixhans est finalement promu lieutenant-général, le 12 janvier 1845. Henri Paixhans quitte le service actif le 8 juin 1848.

Henri-Joseph Paixhans décédera le 22 août 1854, à Jouy-aux-Arches, en Moselle.

Ses travaux

En 1823, Paixhans invente le concept des canons-obusiers . Il s’agit de canons destinés à remplacer les caronades, tirant des obus explosifs. L’idée de Paixhans est de tirer des projectiles explosifs en trajectoire tendue. Son projet est présenté au ministre de la Marine le 11 juillet 1822 et 2 prototypes sont aussitôt commandés. Deux séries d’essais ont lieu en janvier et septembre-octobre 1824. Ces essais montrent les effets dévastateurs des projectiles explosifs contre les navires à coque en bois.

À partir de 1827, on commence à fabriquer des canons à la Paixhans pour la marine royale. La conséquence de l’apparition de ces canons sera l’abandon rapide des navires à coque en bois et l’avènement de la marine à coque en fer. La première application au combat de cette nouvelle artillerie sera le fait des russes à la bataille de Sinope, en 1853. Paixhans est aussi à l’origine du mortier monstre, envoyant des bombes de 500 kg, un engin utilisé en 1832 au siège d’Anvers. Henri-Joseph Paixhans est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages théoriques, où il expose ses conceptions novatrices, en matière d’artillerie, pour la marine de guerre.

Sources

  • E. Taillemite, Henri-Joseph Paixhans et sa nouvelle force maritime, Institut de stratégie comparée.

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Henri Paixhans est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Herbert Gundelach (1899-1971) : Général de brigade allemand

Gundelach, Herbert (1899 – 1971), était un général allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Herbert Gundelach naît à Metz le 15 juin 1899, pendant la première annexion.

Il fait carrière dans la Reichswehr, puis dans la Heer, l’armée allemande régulière. Il participe à la seconde guerre mondiale. De 1939 à 1941, le lieutenant-colonel Gundelach est Generalstabsoffizier dans la 16e Infanterie-Division. De février à octobre 1944, Gundelach est « Chef des Generalstabes » dans le XXVIIIe corps d’armée, positionné alors dans les pays baltes.

Herbert Gundelach termine la guerre en captivité. Il décédera en 1971.

Grades

  • Général de brigade (Generalmajor) .

Sources

  • Dermot Bradley, Kar-Friedrich Hildebrand, Markus Rövekamp, Die Generale des Heeres 1921 – 1945, Osnabrück 1994

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Herbert Gundelach est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Jean-Victor Poncelet (1788-1867) : Général français

Jean-Victor Poncelet est un mathématicien, général et géomètre français (né à Metz le 1er juillet 1788 et mort à Paris en 1867). Général commandant l’École Polytechnique de 1848 à 1850, il est démis de son poste par Napoléon III. Il inventa un modèle de turbine qu’il refusa de breveter, préférant enrichir la science.

Biographie

Jean-Victor Poncelet étudie à l’École polytechnique (promotion X1807). Poncelet sortit de l’École polytechnique le 11 février 1812 et rejoignit la Grande Armée de Napoléon, en juin 1812. Nommé lieutenant du génie, il partit aussitôt, pour la campagne de Russie, à Vitebsk. Assurant la protection de l’armée du Maréchal Ney -un autre officier lorrain, de Sarrelouis- il fut fait prisonnier à la Bataille de Krasnoi, le 18 novembre 1812. Poncelet fut conduit à Saratov, sur la Volga, soit à près de 1 500 kilomètres, distance qu’il accomplit en quatre mois de novembre 1812 à février 1813 à pied, par un froid de -25° C. Privé de tout livre, Poncelet reprit presque dès le début les fondements des mathématiques. C’est à ce moment qu’il met en forme les principes fondamentaux de la géométrie projective qui avaient été approchés jadis par Pappus (IVe siècle), puis Girard Desargues et Pascal. Le retour en France prit lui aussi quatre mois.

De retour en France en 1814, Poncelet fait paraître en 1822 son Traité des Propriétés Projectives des Figures qui va lancer pendant tout le XIXe siècle les mathématiques sur la voie de la géométrie pure. Élève de Gaspard Monge, il rénove la géométrie projective (1822) (théorème de Poncelet sur les coniques, dualité par pôles et polaires réciproques, faisceau harmonique, points cycliques) et la mécanique (1829) (notion de travail mécanique précisée, mécanisme inverseur de Poncelet, théorie des ondes, amélioration des turbines). Excellent ingénieur, Poncelet fut chargé en 1825, des cours de mécanique à l’École d’Artillerie et du Génie de Metz. Admis à l’Académie des sciences de Paris en 1834, il fut chargé de créer à la Faculté des sciences le cours de mécanique appliquée.

Jean-Victor Poncelet fut nommé général en 1848 et commanda l’École polytechnique. Poncelet est devenu membre étranger de la Royal Society le 5 mai 1842. Le 15 mai 1848, il prit la tête des élèves de l’École polytechnique en arme et en uniforme pour se mettre à la disposition du gouvernement et en juin, il commença les réformes que réclamait l’enseignement de cette école.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d’honneur

Travaux publiés

  • Traité des propriétés projectives des figures, 1822
  • Cours de mécanique appliqué aux machines, 1826
  • Introduction a la mécanique industrielle, 1829
  • Applications d’analyse et de géométrie, 1862-1864

Sources

  • Général Didion : « Notice sur la vie et les ouvrages du général J. V. Poncelet », in Mémoires de l’Académie nationale de Metz, (50e année / 1868-1869; 2e série) 1870.

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Jean-Victor Poncelet est un officier français, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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Joachim-Friedrich Lang (1899-1945) : Général de brigade allemand

Joachim-Friedrich Lang (1899-1945) était un général de brigade de l’armée de terre allemande durant la seconde guerre mondiale.

Biographie

Joachim-Friedrich Lang naît à Montigny-les-Metz en Lorraine, le 14 septembre 1899, pendant la première annexion. Après la campagne de France, Lang s’illustre sur le front de l’Est. Il reçoit la « Croix allemande » le 14 juin 1942. Comme Colonel au 481e Grenadier-Regiment, Joachim-Friedrich Lang reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer le 4 septembre 1943.

Le 30 juin 1944, Lang est nommé Kommandeur de la 95e Infanterie-Division. Après avoir subi de lourdes pertes face à l’Armée rouge, sa division est dissoute en juillet 1944. En août, la « Teufel-Division » est reformée au sein du Korps-Abteilung H. Lang en prend le commandement le 10 septembre 1944, commandement qu’il conservera jusqu’à la fin de la guerre. Joachim-Friedrich Lang est promu Generalmajor (Général de brigade) à la tête de son unité, dans la région de Königsberg, le 1er octobre 1944. Le général Lang meurt au combat dans la forêt de Lochstädter, près de Pillau (auj. Baltijsk en Russie) le 16 avril 1945, peu avant la capitulation.

Commandements

  • Kommandeur de la 95e Infanterie-Division (Teufel-Division)

Distinctions

  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le 4 septembre 1943
  • Deutsche Kreuz, le 14 juin 1942e

Sources

  • Karl Knoblauch : Kampf und Untergang einer Infanterie Division: Die 95. Infanterie Division. Flechsig, 2008.
  • Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.

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Joachim-Friedrich Lang est un officier allemand, représentatif du cercle des officiers disparus de Metz.

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